Physique
J’aimerais pouvoir vous dire que j’ai l’air de ce que j’ai l’air, mais il faut que je sois plus précise. Je déteste me décrire. J’ai toujours l’impression que soit je m’auto-insulte ou bien que j’ai l’air d’une prétentieuse… Du coup, je vais tenter d’être le plus neutre possible!
En général, je suis une fille assez grande. Pas une géante, mais les petits hommes, je les dépasse. Et il faut que je fasse parfois attention aux talons hauts. Enfin, reste que j’aime bien ma taille, pas pour regarder les autres de haut, simplement… bref. J’aime mieux être un peu grande qu’un peu petite. J’ai des grandes jambes minces même si faut dire que depuis l’arrivée des rôdeurs, la minceur n’est plus tellement une qualité. Sauf pour courir. Sauf qu’avoir faim, c’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Enfin, je me suis toujours occupée de moi en réalité. Courir, j’adorais ça. Comme loisirs bien sûr, maintenant, c’est une question de survie.
Sinon… bah je suis une femme. Je n’ai plus mes airs de petites adolescentes depuis déjà quelques années. Sauf mes yeux. Mes yeux trahissent peut-être mon regard de jeune fille. Je suis une petite enfant dans l’âme! Rectification. J’étais une petite enfant dans l’âme. Maintenant, disons que les contes de Disney, c’est plus qu’un rêve. Comme vous l’avez sans doute remarqué, j’ai les yeux bleus. TRÈS bleus même. Cheveux bruns qui me tombent environ au milieu du dos. Sinon… vous pouvez juger par vous-même hein.
Caractère
Alors là. Mon caractère. Ça, ça… vous pouvez pas tellement deviner avec mes airs hein? Hm. Certain peut-être que oui, mais je vais vous aider un peu. Sympa, non?
De base, je suis une personne assez sympathique. J’aime bien parler aux gens et je ne suis pas tellement difficile d’approche. J’aime aider les autres, sans trop me nuire, enfin… ça dépend un peu des gens en réalité. C’est mon côté sociable quoi… et l’envers de la médaille c’est qu’il m’arrive parfois de détester les gens d’un coup d’œil, l’instinct, je sais pas, mais ça arrive bon! Et faut dire que j’ai un petit caractère… faut pas me marcher sur les pieds et être arrogant parce que bon… j’ai tendance à répondre facilement. Et croyez-moi… quand je déteste, je déteste vraiment. Oh, et l’inverse est vrai aussi. Quand j’aime, j’aime pour de vrai. Et… il n’y a qu’une seule personne qui entre dans les deux catégories en même temps.
Après ce joyeux portrait général, aussi bien s’intéresser à mes qualités? Question de terminer avec le pire! Il est évident que tout peut être perçu différemment maintenant sauf que le fond d’une personne reste pareil même après une apocalypse! Je suis toujours la fille prête à aider, qui veut aider… mais qui a appris à faire attention. Il y a des connards partout et je ne veux pas me faire prendre à trop faire confiance. Du coup, on peut dire que je suis quand même sur mes gardes, mais pas trop. Ce qui fait une qualité, je pense. Loyale, indéniablement. Sinon… hm… j’aime bien rire, je suis une petite rigolote, c’est sûr que depuis que les rôdeurs sont dans les parages… j’ai tendance à trouver les choses moins drôles.
Finissons avec les trucs moins marrants. J’ai des mauvais côtés que je déteste –logique bonjour-. Il m’arrive d’avoir une vraie tête de mule. Tout dépendant avec qui et pour quelle raison. Il m’arrive de me montrer assez arrogante et zéro compréhensive avec les gens que je n’aime pas. Je suis du genre à n’avoir pas beaucoup de scrupule pour les gens qui ne méritent pas ma gentillesse. Sinon, contre toute attente peut-être, je n’ai pas une énorme estime de moi. Ça ne parait pas au premier coup d’œil, mais je suis comme ça. Je trouve rarement ce que je fais comme étant acceptable, mes standards personnels sont toujours trop élevés et quand je réussis quelque chose, j’ai tendance à mettre cela soit sur un coup de chance soit je mets le mérite sur le dos de quelqu’un d’autre. Dans le même ordre d’idées, je culpabilise à rien aussi. Je sais, c’est un duo d’enfer! Au moins, ce défaut fonctionne seulement avec les personnes que j’apprécie. Encore pire pour les personnes vraiment proches de moi. C’est presque ridicule et heureusement que certains le prennent en riant et que moi je tente vraiment de travailler là-dessus. Surtout que maintenant… chaque personne est importante dans un groupe.
Histoire
J’ai une histoire quasi typique. Enfin, tout dépend du point de vue. Ma mère m’a mise au monde et c’est bien le seul truc qu’elle fit en tant que mère puis elle me laissa à mon père et partit. Mignon hein? En réalité, j’ai rien à faire de cette foutue bonne femme. Et ça ne me fait pas un pli sur le cœur qu’elle m’a abandonné. J’aurais été ignorée et rejetée toute ma jeunesse? Non merci. Mieux vaut rien que pire – je sais, ça ne se dit pas.- Et mon père, il est excellent. Il s’est occupée de moi tout seul. Mais vraiment tout seul. Il quitta même New-York pour recommencer tout à zéro à Atlanta. Pourquoi là? Aucune espèce d’idée, mais il tourna rapidement la page mon paternel. Il se trouva une autre copine après un an ou deux. Faut dire que ma bouille de p’tit bébé faisait chavirer les cœurs des femmes.
Bref. C’est comme ça que je grandis. La nouvelle copine de mon père me fit une bonne mère, elle était sympa, attentive et compréhensive. Et en venant d’Atlanta, elle connaissait pas mal plus de gens et c’est une de ses amies qui avait un fils du même âge que moi. C’est là que débute notre histoire, à moi et Damien. C’est l’ami de toujours, nous étions clairement inséparables depuis nos 5 ans. On allait à la même école et on était vraiment…des pestes. On nous adorait autant qu’on nous détestait. Faut dire que moi, je suivais les idées de mon ami… j’avoue. J’ai été l’initiatrice de bien des coups, mais Damien prenait toujours le blâme pour moi! Il n’a pas grand-choses d’autres à dire sur mon enfance! Étape suivante!
Ah l’adolescence…et tout ce qui vient avec. Heureusement, je ne fus pas une adolescente qui revendiqua beaucoup, au contraire, je m’entendais de mieux en mieux avec mon père, surtout que sa copine l’avait laissé tomber –Ouais… le pauvre. Heureusement, je ne perdis pas Damien de vue pour autant. De toute façon, il aurait presque fallu une tempête pour nous séparer à l’époque. Vous devinez la suite hein? Mouais, vous avez raison. L’amitié finit par devenir de l’amour et notre complicité ne se fit que plus présente. Faut dire que Damien… c’était Damien. Nous fîmes nos études ensemble et notre bal fut mémorable. Sauf que niveau étude, on n’était pas du tout pareil. Moi, je voulais faire des études plus poussées en histoire et lui, bah… il était un vrai manuel quoi!
En réalité, ça ne changea pas grand-chose, mon père travaillait dans la construction et Damien allait travailler avec lui et il adorait ça. Moi, j’avais le nez plongé dans les livres et j’adorais aussi. Maintenant, vous vous demandez bien ce qui a pu clocher hein? Parce que notre belle histoire doit avoir un défaut, he bien oui! Il en a un. On s’aimait. Sauf qu’on avait nos différends. J’étais la plus patiente des deux, je suivais son rythme, du moment qu’il était avec moi, je m’en foutais moi. Sauf qu’il eut un accident. Et pour tout dire, je comprends ce que mon père a vécu. He ouais, j’attendais un bébé. Damien prit peur, il n’était pas prêt. Moi non plus, mais nous serions ensemble et ça ne lui a pas suffi. On avait 20 ans à l’époque. Je voulais mes études, il voulait découvrir le monde et ce bébé représentait le pire obstacle qui soit. Donc il fit comme ma mère et il partit. Il m’informa par message texte qu’il avait besoin de réfléchir. Mouais. Du coup, j’ai voulu lui arracher la tête et tout ce qui faisait de lui un homme. Mettons ça sur la faute des hormones. J’étais trop en colère pour être triste jusqu’au moment où je perdis notre enfant. Mon enfant. Là, j’étais vraiment inconsolable et je ne pris même pas la peine d’avertir Damien. J’en avais rien à foutre de lui. Il se foutait bien de moi, non?
Il revient 6 mois plus tard. Il vit bien que je n’avais pas mon ventre et que j’étais complètement défaite. Mais je ne voulais rien entendre. Il pouvait dire ce qu’il voulait, ça entrait dans une oreille et ça sortait par l’autre. Je le détestais. Mais je l’aimais aussi. Ce manège durant presque un an avant qu’il ne reparte, aussi défait que moi si je me rappelle bien. Le temps passait et… il me manquait, même si… je ne pourrais pas lui pardonner. Bref. Je restais chez mon père pendant tout ce temps. Puis tout alla très très vite. Damien m’avisait qu’il rentrait bientôt et quelques jours plus tard… les rôdeurs firent leur apparition. Là, tout alla encore plus vite. Nous dûmes quitter la ville parce qu’on en vint à comprendre que ces machins, ça nous dévorait tout cru. Mes pensées allèrent de suite à Damien. Qu’était-il advenu de lui? Était-il seulement encore vivant? C’est fou comment les bêtises de la vie semblent idiotes quand on pense avoir perdu la personne qu’on aime le plus au monde.
Heureusement, j’avais mon père. Durant les semaines et les mois qui passèrent, on réussit à survivre, allant parfois de groupe en groupe ou en restant tout simplement seuls. Au bout de 4 mois, on finit par trouver un groupe où on décida de s’installer et qui nous acceptait bien. On est là depuis, à survivre…et moi à attendre et espérer.
(je ne sais pas encore quel groupe, c’est pour ça que je suis un peu vague vers la fin XD)