Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
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 La faim de vivre... [Elias&Duncan]

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Elias Creed

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MessageSujet: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyMer 4 Juin - 22:42

22 septembre 2011

Depuis combien de temps? Combien de temps j'étais à marcher sur cette putain de route? J'en savais foutrement rien et au final je m'en carrais comme d'une guigne. Je mettais un pied devant l'autre, souffle après souffle, et ne pensais à rien d'autres qu'à avancer. Je n'avais aucun but particulier, j'étais vide à l'intérieur. Pourquoi je continuais malgré tout? J'm'en branlais.
A vrai dire, je remarquais seulement maintenant que la nuit était déjà pratiquement là. Je pensais m'installer quelque part, le genre d'endroit pas trop grand, discret. C'était ce que j'aurais aimé, sur, mais rien ne se passe jamais comme prévu. J'avais bien trouvé un coin où me blottir. Seulement, y a ces enfoirés de merdeux qui sont arrivés et pas qu'un peu. Ces salauds sont arrivés genre avec leur tribu et toute la merde qui vient après. J'ai couru, j'ai mis les voiles comme on dit. Comme si c'était pas suffisant il a fallu que ça pisse d'en haut, le genre de flotte froide à te faire débander direct. Le pire c'est que les marcheurs étaient encore derrière moi, ils lâchaient jamais rien. Ils arrivaient de chaque coins de rues. Je savais comment ça finissait ce genre de situation bien merdique. J'étais comme un putain de beefsteack sur patte, tout bien emballé. A voir leur gueule, je n'étais pas étonné de les voir baver sur un putain de dîner bien juteux. Je leur en veux pas, ils ont l'air d'en avoir besoin vu leurs sales gueules. Seulement, j'étais pas du genre à vouloir servir de boustifaille. Je sais pas si on peut appeler ça de la chance avec toute la guigne que je me coltine aujourd'hui. En tout cas je me suis retrouvé aveugler par deux putains de feux de voitures. J'ai entendu les pneus crisser et un van blanc s'arrêta à quelques mètres devant moi, la porte latérale coulissa aussitôt et un type me tendit une main en me faisant signe de monter. Je savais que c'était aussi débile que d'être resté dans ce coin paumé. A voir la main du type et son petit doigt manquant, je me suis dit que c'était peut être pas la meilleur idée du siècle.

*Putain ouais... c'était pas une bonne idée...* C'était les premiers mots qui retentirent dans mon crâne douloureux. J'avais l'impression d'avoir un putain de gnome jouant du marteau-piqueur à l'intérieur. Je commençais à entendre quelques sons déformés, comme un bourdonnement. Mes sensations revinrent petit à petit. J'entrouvris les yeux, un brouillard opaque me voilait la vue.

"....I..I..Il..Il s..se ré..ré..réveil..Jo... John." "Mais c'est qu't'as raison quat' doigts... C'est l'heure du spectacle les gars, on va s'marrer." Je comprenais rien à ce qu'ils se disaient, j'avais encore le nid de guêpes dans les oreilles, mais cela s'atténuait et je commençais à entendre un feu qui crépitait, de l'eau entrain de bouillir. Le pire je pense, c'était l'odeur, celle de la tanière d'une bête, celle du sang et elle était foutrement présente. J'étais dans la merde jusqu'au cou...
A travers le brouillard j'aperçus une silhouette se lever et s'approcher. Ma vue s'habitua rapidement et je vis le visage de ce faux-culs. Il avait la tête d'un putain d'hippie, de longs cheveux bruns crasseux et une putain de moustache tombante. J'essayais de bouger, mais j'étais attaché, la corde serré à m'en couper la circulation. Il ouvrit sa putain de bouche, il voulait dire quelque chose, mais il puait de la gueule, une haleine de fennec à vous couper le souffle. J'avais envie de lui dire qu'il devait fermer son putain de trou. J'avais la bouche trop pâteuse pour ça.

"Alors mon p'tit cochon? On a plus rien à dire?" Ce putain de taré commença à me caresser les cheveux. Son regard en disait long, il allait me tuer, mais pas de la façon la plus sympa qui soit. Il voulait me faire mal, je connaissais ce regard plus que tout. Je l'avais eu moi même pendant des années. J'aurais peut être pas du buter sa copine, la rousse. Cette pute avait été trop stupide, trop faible, je l'ai saigné direct. Elle a clapsé dans un foutu gargouillis sanglant, sans un mot. Et moi j'avais été encore plus stupide, car juste après ça,  c'était devenu le trou noir total. Il se mit à me caresser le visage, ce tordu.
" T'inquiète pas, je vais bien m'occuper de toi. Je t'ai prévu quelques trucs qui vont te faire hurler.. pas de plaisir j'en ai peur... "
Il me lâcha et sortit un couteau de chasse qu'il caressa tendrement et le planta d'un coup sec dans une planche devant moi. Son sourire narquois ne laissa rien présager de bon. Je gardais toujours un visage impassible et cela sembla l'énerver un peu trop. Son visage se déforma sous la colère et il m'attrapa par le menton, me postillonnant dessus quand il gueula comme une pédale. " Tu l'as tué enfoiré!.. Tué! Et je vais te le faire payer!" . Il me décocha un coup de poing, direct en pleine face, je le sentis passer. Le deuxième aussi, ainsi que le troisième et plusieurs autres que je ne pris plus la peine de compter. Je sentis mon nez craquer salement, j'en étais à ma combien de fois? Plus d'un vingtaine déjà, j'avais arrêté de compter depuis longtemps. J'avais déjà pratiquement perdu mon sens de l'odorat. Une fois de plus ou de moins, mon pif était plus à ça prêt. Il s'arrêta, finalement calmé. Je pouvais sentir mon oeil droit gonfler, il m'avait peut être pété un dent aussi. Mes lèvres pissaient le sang, je devais être pas beau à voir, mais je n'avais toujours pas bronché, c'était rien ça. J'avais connu bien pire. Je levais les yeux vers lui, sourire en coin, du genre foutage de gueule.

"Tu veux jouer à ça hein? Je t'ai préparé une surprise et tu va gueuler, crois moi..." Il attrapa mes mains, attachées par devant et me tira jusqu'à la planche, les posa avec force dessus. Là je dois dire que je commençais vraiment à sentir que ça aller mal tourner. " Dave! Apporte moi ce putain de marteau et les clous là!.... Bouge ton cul plus vite que ça!" Effectivement, j'allais douiller sévère...
J'essayais de me débattre quand il me cloua les mains à la planche, mais l'autre brute me maintenait, pendant que l'autre taré se faisait plaisir à jouer à bob le bricoleur. J'étais à genoux, bras écartés. La planche quand à elle était fixé sur un support de chaque côté à mi-hauteur. J'ai pas crier, pas sorti le moindre son de ma gueule, je voulais pas lui donner ce plaisir. Il rigolait, avec son pote. Quelle foutu bonne poilade.... Le hippie attrapa son couteau et fit glisser la lame sur chacun de mes doigts. " Alors mon p'tit cochon? Tu veux que je commence par lequel?" Son putain de sourire commença à me porter sur le système, j'avais envie de l'enfoncer d'une traite dans son visage de merde. Jusqu'à ce qu'il ressemble à la chatte d'une putain d'Amsterdam après plus d'une trentaine d'années de loyaux services à se faire trouer. Je dois dire que l'idée commençait à me plaire. Par colère et défi, je refermais tous les doigts de ma main gauche autant que je pouvais, sauf le majeur. " Tiens prends celui-là et étouffe toi avec, suce le même. J'espère qu'il te raclera le vagin qui te sert de gorge profonde, enculé." Son visage se déforma à nouveau et d'un geste maladroit tenta de me couper le doigt. Il y parvint presque, sauf qu'il du s'y reprendre à dix reprises. Cette fois-ci j'hurlais à m'en pisser presque dessus. Le pire,c 'est toujours après. Sur le coup l'adrénaline aida à tenir le coup. Toujours conscient, la tête posé sur mes mains j'haletais de douleur.
Je ne compris pas vraiment ce qu'ils se disaient, concentré sur mon doigt manquant. Je sentis l'un des types m'attraper par les cheveux et me forcer à lever la tête. Là je le vis, son visage. Il regardait avec envie un morceau de viande sur une brochette posé au dessus du feu. Sauf que ce morceau de barbaque, c 'était mon doigt. Ce bouffeur de viande humaine avait, semble t-il, l'intention de me forcer à les regarder me bouffer. J'eux soudain une envie de cracher mes tripes quand je le vis saisir une barre de fer qu'il sortit du feu, rougeoyante. Il s'approcha de moi et cautérisa mon doigt. Je me sentis vaciller, la douleur était déjà insupportable, la suite allait être pire.  On me lâcha et les minutes passèrent, je n'avais plus vraiment la force de bouger la tête et les regardais bouffer ce qu'ils m'avaient coupés, les lèvres pleines de graisse, à gerber. Finalement il se tourna vers moi, avec envie. C'était la faim que je vis dans ses yeux.

Il planta sa tête juste devant la mienne, son haleine sentant cette fois-ci la viande, la graisse. Le pire je crois, c'était que cela m'avait donné foutrement faim, mais cela m'avait foutrement mis en rogne surtout, quelque chose venait de se briser en moi, des chaînes forgées pendant si longtemps, retenant toutes mes frustrations, mes envies, mes incompréhensions, mes douleurs...

"Approche toi connards....." Il me regarda d'un air amusé. "Qu'est-ce qu'il ya? Parle plus fort je ne t'entends pas!"
"Approche j'ai dis..."
Il s'approcha, tendis l'oreille, quelques centimètres encore. Ouais. Voilà. Je levais la tête et tendis mon cou. J'ouvris large la gueule à m'en décrocher la mâchoire et planta mes dents dans sa gorge. J'y mis toutes mes putains de forces, le cou tendu sous la pression à m'en faire péter les vertèbres. Je sentis le sang chaud gicler dans ma bouche, s'étaler partout sur mon visage, senti sa pomme d'adam exploser sous la force de cette folie qui s 'était emparé de moi. J'avais laissé cet instinct, primaire, cette bête en moi prendre le dessus. Je ne contrôlais plus rien. J'étais devenu mon propre spectateur. Dans un hurlement de rage, assourdit, je donnais le derniers coup et d'un geste fini par lui arracher la gorge. Je recrachais la chair que j'avais dans la gueule et hurla à nouveau comme une bête. Il s'écroula au sol, comme sa pute de rousse, s'étouffant avec son propre sang. Je rabattis soudainement ma tête sur la planche, avec force. C'était tout ou rien, soit elle cassait, soit j'étais mort... Je sentis un craquement, mon crâne, non, peut être. Je sentis une de mes mains se libérer. Je pris un peu de recul, la planche s'était brisé et la fissure s'était prolongé jusqu'à ma main gauche, la libérant. L'autre toujours piégée. Je pouvais sentir le sang dégouliner de mon front, m'aveuglant à moitié. L'autre type n'avait pas vraiment eu le temps de réagir, tout s'était passé si vite. Récupérant de sa surprise, il était déjà debout, sur le point de me sauter dessus...


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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyJeu 5 Juin - 3:03

Le pas léger, Duncan se faufilait entre les arbustes son arc encore sur l’épaule, cela faisait un moment qu’il marchait et il s’était déjà enfoncé profondément dans la forêt.
C’est pas normal, d’après les traces cela fait un moment qu’aucunes bestioles n’a emprunté cette sente… Enfin, qu’est-ce qui est normal maintenant ?
Ses pas le conduisaient de plus en plus loin, toujours silencieux. Mais plus les semaines passaient plus il devait traquer longtemps pour trouver de la viande. Autour de lui la nature changeait, les pins perdaient plus d’aiguilles, les feuilles brunissaient. Bientôt il devrait compter sur les champignons a défaut de gibier.
Depuis combien de temps est-ce que ça dure ? J’aurais peut être du compter les jours depuis… Depuis la mort de…  
Duncan s’immobilisa, se prenant la tête entre les mains le temps de respirer un peu, les yeux toujours sec mais le cœur triste. Un bruit attira son attention, lentement et discrètement il se plaqua contre un arbre le temps d’écouter. La nature octroie ce grand avantage, dans les bois tout s’entend, chaque être vivant qui déplace émet des sons qui lui sont propre.
Même les morts se déplacent maintenant…
Et celui qui sait se servir de ses oreilles pourra aisément reconnaitre les déplacements d’un homme vivant, ceux d’un homme mort et avec un peu de pratique détecter les animaux.
En l’occurrence il s’agissait d’un homme et bien vivant celui-ci, d’après la lenteur de ses pas lui aussi était en train de chasser. Duncan resta immobile, finalement avait-il rejoint le territoire d’un autre survivant ? En tous les cas, hors de question de faire fuir une proie éventuelle qu’il n’aurait pas encore remarquée.
Enfin a portée de vue, l’homme tourna la tête vers lui, ses gestes étaient mesurés, ses yeux ceux d’un homme habitué à traquer des proies pour se nourrir. L’individu porta lentement un index sur ses lèvres confirmant à Duncan que le gibier n’était pas loin.
Si je l’aide, peut être qu’il voudra bien partager avec moi ?
Le chasseur inconnu avait bifurqué vers Duncan, le fixant du regard, comme pour lui intimer l’ordre silencieux de ne pas bouger, ne pas couper court à ce qui avait du être pour lui une longue et pénible traque. Mais quelque chose attira son attention, le chasseur n’avait pas d’arme de jets, même petite et plus il se rapprochait plus son instinct lui disait qu’il aurait déjà du apercevoir sa proie, ou plutôt leur proie…
*Un craquement derrière lui*
Il eut à peine le temps de se retourner qu’un violent coup le sonna. C’était lui qui était traqué, mais leur gibier se chassait par diversion et Duncan était complètement tombé dans le panneau. Malheureusement pour ce type, son silencieux collègue n’avait pas frappé assez fort. Un genou à terre Duncan pu se reculer assez et éviter un retour de manivelle, la vue troublée et l’esprit brumeux il se jeta sur l’homme le plus proche qui perdit l’équilibre. Une fois au sol Duncan eu le temps de lui asséner de violents coups de poings au visage faisant voler des dents et des gerbes de sang. Malheureusement le deuxième était déjà sur lui, un coup de pied sournois dans le dos le fit s’étaler dans les feuilles puis il n’entendit que bruit d’un homme qui force brusquement et se fut le noir total…

[…]

Pour ceux qui ont déjà eu la malchance d’avoir été assommé, ils savent que le réveil est atroce. Petit à petit la conscience et l’esprit reprennent possession du corps aidé par la douleur lancinante qui tient accroché au monde réel et empêche de replonger dans le néant.
Un bruit métallique résonnait, quelqu’un s’amusait à frotter deux bouts de métal l’un contre l’autre, mais un contact doux et frais contre son visage montrait que l’on cherchait à le réveiller en douceur.
Petit à petit ses membres lui envoyaient des signaux, il était allongé sur quelque chose de dur, les bruits se rapprochaient, était-ce réel ou le fait qu’il retrouve ses esprits ?
Lorsqu’il ouvrit les yeux sa vision n’eut pas trop de mal à faire le point vu la décharge d’adrénaline que son corps venait de lui envoyer.
Duncan était allongé sur un plan de travail, mais le doux contact frais contre son visage était celui d’une femme pendue par les pieds la gorge béante, du sang séché collé le long de sa crinière rousse.
Un gros bonhomme s’était rapproché d’elle, c’était son couteau de boucher qu’il était en train d’affûter depuis le début et d’un geste précis il ouvrit le corps de la jeune femme en deux laissant tomber ses tripes sur le sol dans un dégueulement immonde.
Duncan ne put retenir un haut le cœur, il roula sur lui même, tombant de l’autre coté du meuble et ne put retenir les nausées et les quintes de toux qui suivirent le premier coup de semonce. Certes il était habitué à chasser et vider les animaux, mais personne de sain d'esprit n'est préparé à ça… Il s’agissait d’un être humain ! Et cette odeur ! Des tripes d’herbivore qui éclatent sentent déjà très fort, mais là c’était insoutenable…

"Alors mon gaillard ? On supporte pas la vue du sang ?"
L’homme commençait à faire le tour du plan de travail, Duncan essayait de regarder autour de lui, il allait devoir s’en sortir et il lui fallait trouver rapidement une solution.
"A moins que s’soit la tripaille ! Hahahaha… "
*Brandissant son couteau avec amusement*
"On vas faire l’expérience avec toi qué qu't’en dis ?"
L’homme se rapprochait, Duncan remarqua que son tablier était couvert de sang on ne voyait presque plus sa couleur d’origine, il lui manquait un doigt sur la main gauche et il affichait d’immondes dents jaune lorsqu’il souriait comme un dément. Mais Duncan resta fixé sur la sueur qui perlait à grosses goutes sur son front.
"J’vais commencer par t’ouvrir ta pense, j’vais t’vider jusqu’à que tes entrailles deviendront tes extrailles ! Et on verra si t’as envie d’gerber…"
Ils étaient dans une cuisine fort peu aménagée, une vieille gazinière graisseuse sur laquelle était posé une grosse marmite qui n’avait pas vu de savon depuis au moins aussi longtemps que ce gros bonhomme, le plan de travail au centre prenant une bonne partie de l’espace et quelques étagères encore ouverte et pillées de leur maigre contenu.
"Pis après j’vais t’saigner comme un coch…"
Saisissant l’opportunité, Duncan se redressa et bondit sur le boucher en plein discourt. Mais l’homme pesait son poids et ne recula que de quelques pas. Armant son bras, prêt à planter son couteau, Duncan eut juste le temps de redonner une deuxième impulsion, suffisante pour que l’homme mette un pied dans la bouillie puante qui traînait vers la femme suspendue. Trébuchant tous les deux Duncan finit de pousser de toutes ses forces, fournissant l’élan suffisant pour que son adversaire s’étale de tout son long dans un petit *cloc* lorsque sa tête heurta le carrelage de plein fouets.


Haletant Duncan se redressa, s’appuyant sur ce qui aurait pu être son lit de mort.
Mais c’est quoi ce merdier ?!
Il ne réalisait pas encore ce qu’il était en train de lui arriver, mais des cris attirèrent son attention. Il se dirigea vers la porte,C’est des cannibales putain... l’entrebâilla et ne vis personne même si quelqu’un était en train de se faire torturer à quelques mètres de là. C’était le moment ou jamais, tant pis pour ses affaires il lui fallait foutre le camp au plus vite. Traversant le couloir de l’entrée, priant tous les dieux pour que personne ne le remarque il parvint à une porte, posa la main sur la poignée...C’est des cannibales putain... Les bruits cessèrent. Avaient ils enfin abrégé ses souffrances, quoi qu’on puisse faire à sa dépouille en suite ?
Mais un autre hurlement retentit, cette fois-ci il ne venait pas de la même bouche. Un espoir peut être ? Sans vraiment comprendre pourquoi, il fit demi-tour. Après tout Duncan n’avait plus rien à perdre et plus rien à construire.
Et puis merde ! C’est des cannibales putain!
Entrant avec fracas, Duncan espérait utiliser l’effet de surprise, la seule méthode qui lui avait permit de ne pas mourir jusque là. Une fraction de seconde pour analyser la scène :
Une pièce étroite, un homme à genoux dans une position proche de la crucifixion, devant lui un corps gisant dans un bain de sang et dos à Duncan un autre fonçant droit sur sa victime.
Gardant tout sa vitesse il appliqua une tactique qu'il avait eu le déplaisir de tester et asséna un coup de pied dans le dos de l’agresseur le projetant au sol, avant que l’homme n’ai fini de se redresser, Duncan le frappa violemment avec le premier objet qu’il trouva ; en l’occurrence un morceau de planche ensanglantée ; sur le crâne jusqu'à ce que le type ne bouge plus.


Le souffle court, les bras ballants, il regarda autour de lui, les deux cannibales avaient leurs comptes. Duncan se dirigea vers la porte pour aller la refermer puis se tourna vers l’inconnu encore à genoux la bouche pleine de sang.
"On a pas beaucoup de temps, il y en a d’autres."
*Il s’accroupi à coté de l’homme posant sa main sur son avant bras, immobilisant la main encore clouée*
"J’peux m’occuper de ça mais faudra pas bouger si non vous perdrez votre main. "
Duncan remarqua son visage tuméfié, le pauvre avait vraiment dégusté mais il fallait savoir rapidement s’il avait des blessures plus graves.
"Est-ce qu’ils vous ont blessé ailleurs ? "
Duncan regarda autour de lui, le marteau était juste là, il pourrait donc extraire le clou sans peine. Par chance, si l’on peu dire, ces salaud avaient mis de l’eau à bouillir laissant la possibilité en admettant que le temps le permette, de nettoyer les plaies et faire un bandage propre.


[hrp : Voila mon perso n’a pas encore remarqué ton doigt coupé, on en discutera tous les deux pour ce que je te répondrait, histoire de pas bloquer ton rp. Si non pour les actions qui suivent je pense dans cet ordre : Aller mettre des bandes de tissu que j’aurai découpé dans les vêtements d’un des mecs (ou les tiens) à bouillir (3min mini^^), je te décloue, j’te pense et on se tire !]


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Elias Creed

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyJeu 5 Juin - 4:04

Le brouillard était légèrement revenu, le décors tournoyait comme une toupie au ralentis. La planche me l'avait renvoyé à coup d'ascenseur sous nitro,on appelait ça le contrecoup du couillon. Ya pas à dire, j'avais mangé sévère, mais j'étais pas le seul et ça, c'était aussi jouissif que de bouffer un putain de Twinkies devant un match de baseball d'anthologie. Je ne sus pas tout de suite ce qui s'était passé. Je voyais juste la grosse brute courir vers moi, les veines du front sous le points de la faire version Vésuve. J'étais trop sonné pour bouger, j'avais tenté de me lever, mais j'avais oublié... Ma main clouée sur une foutu planche. Je pensais vraiment que c'était la fin, je voyais pas comment me sortir de ce merdier.
Et comme quoi tout peut arriver. La brute fut projeté vers l'avant, me rata et tomba comme une merde juste à côté de moi. Il y avait un type, forte carrure, le visage se balançant entre la stupeur et le dégoût qui se tenait là,  prêt à en découdre. Il ne s'attarda pas en présentation et ce n'était pas moi qui lui aurait fait un quelconque reproche. Il attrapa le premier truc qui lui tomba dans les mains et vous allez pas me croire, mais le karma est une vraie chienne. Le bon samaritain venait d'écrabouiller la gueule d'un de mes tortionnaires avec le bout de planche sur lequel on m'avait cloué. J'aurais pu rire, vraiment, si j'avais pas eu la mâchoire en feu.

Le type commença ensuite à me déblatérer un tas de truc dont j'eus pas vraiment le temps d'assimiler. J'étais peut être encore un peu sonné, c'est vrai, mais c'est surtout la porte qui s'entrouvrit qui porta ailleurs mon attention. C'était quat'doigts, ce fils de salaud. Il était jeune, même pas la quinzaine, maigre comme un clou, un vrai morveux. Le pire c'est qu'il bégayait comme pas possible, horrible à écouter. C'était un faible et comme tous les faibles il subissait la loi des plus forts. C'était les pires, pas de couilles, rien dans le crâne, mais sournois comme pas possible. Il y avait aussi une raison à son surnom, c'était que ses six autres doigts s'étaient fait déguster par le hippie et ses potes. Il était faible, alors il devait fermer sa gueule et se sacrifier pour le soit disant bien commun. Si je sais tout ça, c'est parce que j'ai eu le temps de faire connaissance avec cette bande d'enculés dans le van. C'est d'ailleurs grâce à quat'doigts que j'ai pu confirmer ce qu'ils étaient, des enfoirés de bouffeur de chaire humaine. J'avais compris et ils avaient aussi compris. Il y avait eu qu'à écouter ce long silence dans la bagnole pour comprendre. Tout s'était passé rapidement, on a tous bougé au même moment. Moi j'ai été le plus rapide, j'ai attrapé la rouquine, je l'ai égorgé, propre et nette. Eux, Ils étaient plus nombreux, c'est mathématique...
Et là ce gosse se tenait derrière mon sauveur, couteau de cuisine en main, tremblotant comme une feuille, hésitant. Ces quelques secondes, je dois dire, elle furent précieuses. Malgré ma main cloué, je me jetais sur le samaritain, l'attrapant par le colback de ma main gauche sans crier gare. Je savais pas comment il allait réagir, mais tant pis. Puis je le projetais sur le côté violemment. Le gosse s'était élancé et manqua le type, sous l'élan il s'empêtra dans ses pieds et tomba juste à côté de moi, face au sol. Je levais mon pieds, lui broya la nuque d'un coup, plus quelques uns, mais j'avais pas pris la peine de compter là non plus. A bout de souffle, j'observais le regard sans vie du gosse fixer un point invisible sur le sol, le sang et la bave aux lèvres. *c'était un gosse putain.. un gosse... pas le choix.. pas le choix... * " Je crois que c'était le dernier...."
Je ne pus que dire ces quelques mots destinés à mon sauveur ou à ma bonne étoile, j'en savais foutrement rien. "Merci bien" Jetant un oeil au grand type à côté de moi. " Je veux bien un coup de main..." Je lui indiquais ma main toujours coincée sur cette planche et lui montra l'autre, récemment amputé d'un doigt.
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyJeu 5 Juin - 6:16

Alors qu’il attendait une réponse même banale l’inconnu se jeta sur Duncan, il eu juste le temps de se dire que c’était bien fait pour lui, il n'avait qu’a foutre le camps comme prévu. Une fois remis sur les fesses il resta les yeux exorbités pendant que de nouvelles horreurs se déroulaient à quelques centimètres. Sous le choc il ne réalisa pas immédiatement qu’on lui parlait, ce furent ses remerciements qui le reconnectèrent à la réalité.
Nombre d’années de secourisme ne s’oublient pas comme ça, son instinct reprit le dessus, ils étaient en danger et quelqu’un était blessé gravement. Plus question de lambiner il fallait agir. Une fois debout Duncan resta quelques instants à fixer le jeune garçon puis regarda l’inconnu.
"Pas d’quoi… Un prêté pour un rendu comme on dit…"

Regardant tout autour de lui, prenant quelques instants de réflexion, il retourna fermer la porte, revint déchirer de longue bandes des vêtements qui ne serviraient plus et les plongeât dans la marmite d’eau bouillante.
Bande de sauvages… Même pas foutu de faire a manger dans la cuisine…
Revenant vers son pittoresque patient il déchira de nouvelles bandelettes de tissus, il ramassa le marteau, ramena une chaise et s’assit en face de lui.
"Je vous avez dit de pas bouger… Mais merci."
Le clou avait déchiré les chaires, malgré le sang on pouvait voir que l’entaille faisait presque trois centimètres. Duncan s’apprêtait à poser toutes les questions habituelles mais savoir si monsieur était vacciné contre le tétanos, s’il avait des antécédents médicaux ou s’il était sujet aux allergies, franchement il s’en foutait, ce n’était clairement pas le moment.
Il posa un morceau de planche contre la main meurtrie pour faire levier avec le marteau, saisit fermement le poignet de l’homme, mit en place l’arrache clou puis plongeât son regard dans le sien.
"Je vais vous retirer le clou le plus rapidement possible et ça devrait vous faire au moins aussi mal que quand ils l’ont planté désolé. Surtout ne bougez plus. Vous êtes prêt ? Un, d…"
*Tirant d’un coup sec*
Le clou vint tout seul. Immédiatement après, le regard dur et l'air buté des gens qu'il faut laisser travailler sans broncher, Duncan fit un bandage de fortune autour de la blessure, pris l’autre main blessée, la posa contre la première puis pressa la deuxième blessure avec un autre tissus. Tandis qu’il regardait l’état du doigt amputé il reprit la parole.
"C’est pas coupé net net, mais bizarrement c’est bien cautérisé. Et il doit en rester d’autres, des mecs. J’ai pas croisé les types qui m’ont attrapé… Bon gardez bien les mains l’une contre l’autre. "
Duncan se leva gardant le marteau avec lui, non pas pour être armé mais simplement pour sortir les bandages de la marmite. Un par un il les laissa sécher au dessus des flammes sauf un qu’il garda mouillé. Une fois revenu avec on petit paquet, il entreprit de nettoyer les blessures correctement et de refaire un bandage plus propre. La scène était des plus étrange, deux hommes assis en silence dans une pièce sordide parsemée de cadavre maculés de sang.
Son ouvrage terminé, Duncan se leva le marteau toujours en main et se dirigea vers la porte.
"Tachez de pas trop serrer les poings si non ça va saigner de nouveau."
*Posant la main sur la poignée.*
"Au fait, moi c’est Duncan."
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Elias Creed

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyVen 6 Juin - 1:27

Je douillais à mort là, je savais bien qu'il faisait son taf. Il était surement docteur avant tout ça, non peut être médecin militaire ou pompier, voir infirmier. En tout cas il savait ce qu'il faisait. Sans lui je serai passé à la casserole, haché menu et en visite pour le système digestif version Il était une fois.. Pendant qu'il me donnait les premiers soins, je regardais le visage sans vie du gosse.. *Elle aurait presque son âge maintenant.* Ouais, ça me trouait le bide rien que d'y penser, mais je pouvais pas me permettre d'avoir de remords.C'était de la merde en boîte, le truc bien dégueulasse qui te colle au fond de l'estomac et te fait chier liquide. les remords c'était un luxe qu'on ne pouvait plus avoir. Moi je savais vivre sans maintenant, enfin  peut être...
J'observais le type entrain de me soigner. Il avait blêmi quelques instant quand il avait vu le gosse. Je pouvais comprendre et j'étais rassuré qu'il n'avais pas chié dans son beigne. Il savait garder son sang-froid. Je savais pas qui c'était, mais je lui en devais une. Quant il s'occupa de ma main amputée d'un doigt, je trouvais la sensation bizarre. J'avais foutrement mal et malgré le fait que je savais mon doigt honorable parti à jamais, j'avais cette sensation de toujours le sentir. C'est ce qu'ils appelaient le membre fantôme. Quant il eut fini avec mes mains, j'en profitais pour me lever, inquiet par ce qu'il m'avait dit. Il y avait d'autres enfoirés dans le coin et j'pensais pas pouvoir me défendre. L'adrénaline retombait. Je douillais comme un malade et je savais que la fièvre allait pas tarder. J'avais quelques heures devant moi pour trouver antibiotique, anti-inflammatoire. Et une foutue aspirine ce serait le pieds...
Je fis le tour de la pièce, enjambant les corps sans un regard. Je vis mon sac et vérifia son contenu. Tout y était. Je sortis mon revolver et le tînt en main droite. Il me restait juste une balle, mais ça personne n'était sensé le savoir. Quand le samaritain me sortit son nom je lui fis un hochement de tête.
"Elias." Juste mon prénom, pas besoin d'en dire plus.
On s'apprêtait à sortir de la pièce quand un bruit de moteur perça le silence, suivit de la lumières venant d'un plein phare d'une voiture quelconque, éclairant la pièce. Je me précipitais vers les fenêtres de la pièce et ferma les rideaux, puis me tourna ensuite vers Duncan.
"Faut pas traîner ici, on va sortir par derrière."
Je me précipitais à son niveau, arme au poing. Une fois dans le couloir, deux choix s'offraient à nous. Se diriger sur la gauche, menant à une porte et un escalier ou tout droit, menant à ce qu'il semblait être une cuisine. Tout était plongé dans la pénombre, difficile d'y voir clair. Pour moi, le passage de gauche devait mener à l'entrée principale de la maison. Je ne m'étais pas encore décidé que la voiture s'était déjà arrêté. On avait plus le temps.
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyVen 6 Juin - 6:32

Elias… Sympas comme nom. Faudra quand même que j’lui propose mon aide pour ses blessures j’peux pas l’laisser partir comme ça. Reste plus qu’à voir si s’mec attire les embêtements ou les solutions.
*Phares et bruits de voiture.*
Et merde…
Duncan soupira de désespoir, décidément dès qu’il se sortait un peu du pétrin il retombait dedans jusqu’au cou. Peu étonné de voir son compagnon d’infortune armé,  il doutait quand même de sa capacité à tirer correctement. Même si un pétard reste toujours plus dissuasif qu’un marteau.
" Faut pas traîner ici, on va sortir par derrière. "
Il est marrant lui…
Duncan regarda tout autour de lui, hormis la cuisine dont il venait ils n’avaient que deux solutions : essayer la porte ou grimper à l’étage. Malheureusement il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il y avait dans les autres pièces, c’est le problème quand on est invité à manger chez les gens sans son consentement.
"Tu connais l’intérieur de cette bicoque ? "
Deux portières venaient de claquer, au fond de lui Duncan espérait qu’il s’agissait des deux gars qui lui étaient tombé dessus, oui il valait mieux que ce soit ça, certainement le chasseur ramenant son collègue passé à tabac dans les bois. Si non Elias et lui étaient bon pour se retrouver nez à nez avec quatre cannibales assez mécontent de découvrir leurs petits copains canné dans la maison. Une idée lui vint :
"Ils nous bouchent la sortie, faut qu’on monte à l’étage, reste sur tes gardes on sais pas si y a du monde en haut… Allez go ! "
Duncan traversa le couloir au pas de course et grimpa l’escalier quatre à quatre. Arrivé en haut il enfonça la porte, brandissant son marteau prêt à frapper déboulant dans une pièce sombre comme la mort, impossible d’y voir à plus d’un mètre, il ouvrit donc grand la porte pour laisser passer le peu de lumière extérieur.
"Diable ! On est fait comme des rats !"
Ils venaient d’arriver dans ce qui pourrait s’apparenter au dortoir des cannibales même si cela ressemblait plus à un squat de junkies, la pièce était mansardée et faisait certainement toute la superficie de la maison. Des matelas à moitié moisis jonchaient le sol et une odeur nauséabonde de renfermé et de fluide corporels en tous genres assaillait les narines. En bas la porte d’entrée venait de se refermer et l’on pouvait percevoir la voix des habitants de la maison.
Duncan se tourna vers Elias.
"La seule idée qui me vienne c’est hum… On referme la porte, on attend ici et on choppe le premier qui vient par surprise."
L’idée n’était pas si mauvaise après tout, leur yeux seraient habitués aux noir et avec un peu de chance ils ne monteraient qu’un à la fois et de toute façon un bon coup de marteau bien placé c’est toujours efficace.
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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyDim 8 Juin - 9:22

Je voulais aller voir du côté de la cuisine, si il y avait une porte de sortie c'était surement là dedans, mais à voir le grand gaillard foncer vers les escaliers, sans un doute, c'était suffisant pour moi. Je le suivis aussi vite que je pouvais, haletant une fois en haut de l'escalier, j'avais l'impression que j'allais cracher mes poumons. Une douleur lancinant aux niveau des côtes mes rappela à l'ordre bien trop brutalement, c'était pas cassé, mais je douillais trop. Duncan se tenait devant l'encadrement de la porte, m'empêchant d'y jeter un oeil. Claquement de porte qui se ferma. Pas le temps. Je poussais Duncan à l'intérieur, quand une odeur de pisse me remonta jusqu'aux naseaux. J'avais le pif qui fonctionnait qu'à moitié d'habitude et encore moins bien maintenant qu'il pissait le sang. J'imaginais même pas ce que le samaritain pouvait endurer.

Je pris quelques instants, c'est à dire le temps pousser un râle et sentir la merde dans laquelle on était fourré jusqu'au trognon, remonter le long de mon dos. En jetant un coup d'oeil dans cette pièce semblable au trou de balle d'une catin ridée et souffrant d'hémorroïdes nécrosés. Y'avait pas à dire, on était dans la merde jusqu'au cou...
"Toi tu pourra..." Ce regard, c'était pour lui faire comprendre que je ne supporterai pas un autre combat. J'étais usé jusqu'à la moelle. Je ne pris pas la peine de réfléchir plus que nécessaire. Je fermais la porte doucement derrière nous et m'étais ensuite précipité sous un tas de matelas, de linge et de merde dont je ne pourrais même pas mettre un nom dessus. Si je voulais survivre, je devais me cacher, attendre et espérer que ces types nous cherchent dehors. Je ne savais pas si Duncan allait pouvoir trouver un moyen de se cacher avec sa forte carrure. J'avais envie de m'en foutre royalement, mais j'avais une dette envers ce type. Je pestais intérieurement, sortis mon calibre. Si il devait se faire prendre, je ferai en sorte qu'il puisse se barrer d'ici fissa. Moi, je me débrouillerai, comme toujours. Je voulais garder cette balle pour moi. Juste pour moi et personne d'autres...
J'entendis des cris en bas, suivis de gueulante et de rage. C'était entrain de s'énerver sec là en bas. Je pouvais déjà entendre le cliquetis des armes qu'on était entrain d'armer, le frottement des lames sortis. Il y allait avoir du grabuge, du talion à foison. La faucheuse, je pouvais l'entendre grimper les escaliers, le poids de son fardeau faisant craquer les marches. Il y avait rien à dire, à part qu'elle me foutait toujours les boules. Avoir peur c'était bien, c'était un signe que j'étais pas encore clapsé, mais pour combien de temps? Je vis une ombre se dessiner sur le plancher sous l'embrasure de la porte. La poignée tourna et la porta s'ouvrit doucement dans un grincement.  Je baissais un peu plus les fringues et ne voyais plus que les panards des types, ils étaient deux... J'étais content d'avoir pris la bonne décision. Un seul type ça aurait pu marcher, plusieurs, aucune chance. Je retenais mon souffle, la pression palpable, espérant que le samaritain avait aller pas tout faire foirer.
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyDim 8 Juin - 12:31

Mais quel abrutis…
Regardant Elias se planquer plus loin dans la pièce Duncan réalisa que dans son idée de génie il n’avait pas pensé qu’il était le seul en état de lutter. Toujours à coté de la porte, il regardait autour de lui, mais ses yeux n’étaient pas encore habitués à la pénombre.
Diable ! On est fait comme des rats…
Elias devait avoir du courage ou un grain de folie pour oser s’emmitoufler dans le plumard de ses gorets, quand à lui il n’avait pas de nouvelle idée. Plusieurs types étaient en train de monter, ils étaient sûrement armés et ils voulaient en découdre ça risquait de pas être beau à voir…
Diable ! On est fait comme des rats…
Ça y est les voilà devant la porte, Duncan pouvait entendre ce qu’ils disaient.
_"… eul batèèères ! T’ô bien vu s’qu'il ô fait ! M’vais y marave lô cervelle d’ses morts !! "
_"Ta gueule Jo… Il est peut être là dedans, vas-y passe en premier, t’as une meilleure vu que moi."
Duncan se plaqua contre le mur le marteau toujours en main, lorsqu’il entendit plus qu’il ne vit la poignée tourner. La porte s’ouvrit et une idée surgit en même temps que le flot de lumière à l’intérieur de la pièce. Après s'être glissé le plus possible contre le mur, Duncan bloqua sa respiration, caché par la porte et son ombre. La tête sur le côté, il reconnut l’un des deux types, c’était celui qui avait eu le droit à un feu d’artifice dentaire dans les bois.
Pas de torche ! Ce connard ne pourras pas me voir… Allez il n'y à personne, fiche le camps maintenant !
"Nope, yo pôs l’gadjo ici…"
Après un bref regard dans toute la pièce, croisant sans le savoir celui de Duncan le type fit volte face et referma la porte derrière lui. La tension redescendu, il pu enfin reprendre son souffle et fit un pas en avant en s'appuyant sur ses genoux. Duncan tourna la tête en direction d'Elias un demis sourire aux lèvres.
"J’ai le cœur qui vas exploser..."
"Ho tend mouô ! J’va prendre eul truc que j’te disais qu’j’ai planqué dans l’plumard !"
Meerd…
La porte s’ouvrit de nouveau, laissant à Duncan une fraction de seconde pour se recoller contre le mur. Jo, comme son comparse l’avait appelé venait à peine d’entrer dans la pièce que les bruits de pas indiquèrent à Duncan que l’autre redescendait l’escalier. C’était le moment d’agir mais il fallait rester discret. Après avoir glissé le marteau dans sa poche arrière Duncan poussa la porte du pied et se jeta dans le dos de son adversaire. L’effet de surprise, la pénombre et sa taille lui permirent de passer le coude sous la gorge et de le verrouiller avec son autre bras. Évidement Jo l’édenté tenta de se débattre, c’était ce que Duncan cherchait à éviter.
Il augmenta encore la pression de ses bras et se cambra légèrement en arrière. Plus un bruit, quelques gargouillis d’une bouche qui cherche désespérément de l’air et une ombre gigantesque de pieds qui s’agitent dans le vide. Encore quelques secondes à tenir et cette raclure finirait inconscient. Les mouvements se font moins virulents, quelques spasmes tout au plus. Duncan devine que sa victime commence à tourner de l’œil, il est temps de lâcher, mais il n’en à pas envie. Ce serait rendre service à l’humanité que de la débarrasser d’une vermine pareille. Malgré tout il ne pu s’y résoudre.
Une fois son adversaire inerte Duncan le reposa doucement sur le sol puis l’attrapa sous les épaules afin de le déplacer hors de vue.
*Quelqu’un remonte l’escalier quatre à quatre.*
"JOOOOO ! ILS SONT DEUX ! "
Merde, merde, merde !
Sans vraiment réfléchir à ce qu’il faisait Duncan se tourna vers la porte, fléchit les jambes prêt à bondir.
Question d’timming, ça passe ou ça casse…
*On court jusqu'à la porte.*
"Y A PAS QUE CELUI QU’ON A CHOPPE DANS LES B…"
Maintenant !
"HUMPH !"
Après quelques pas d’élan Duncan venait de percuter la porte de pleins fouets renvoyant valdinguer leur deuxième agresseur. Mais il ne s’arrêta pas la, la rage au ventre il ouvrit la porte à la volée, se saisit du marteau et chargea.
L’homme, un peu sonné était en train de se relever. Malheureusement, à peine debout il sentit un nouvel impacte, ses pieds ne touchant plus le sol alors que les marches d’escalier défilaient sous lui. Duncan le regarda s’écraser violemment sur le palier, mais il ne s’arrêta pas là non plus, hurlant de rage il descendit à son tour et se mit à frapper de toute ses forces le corps sûrement déjà sans vie de son agresseur.
"ENFOIRÉ ! SALAUD ! ENFANT D’PUTAIN !"
Les coups pleuvaient au rythme de ses insultes. Au visage, dans le torse, les cottes, le ventre...
"TU M’AS TRAQUE ! T’AS VOULU M’BOUFFER ! JE ! SUIS ! PAS ! UNE ! PUTAIN ! DE ! PROIE ! ENCULE ! Enculé… Enculé… Putain de mangeur d’homme…"
Toute la rage accumulée depuis des mois et des mois cherchait à sortir. Mais s’en était trop, bien trop. Il restait encore tant de colère à exprimer alors qu’il ne martelait plus qu’un tas de chaire sanguinolente, d’os brisés et de tripes en bouillies...


Couvert de sang, il remonta en silence et dans un état second comme s'il marchait à coté de son propre corps. Une fois arrivé en haut il observa le marteau, étrangement fasciné par un morceau de cervelle collée.
"J’crois que c’était les derniers… Je m’tire d’ici Elias. J’sais qu’on n’se connait pas, mais t’as besoin de soins et je n’veux pas t’laisser dans cet état. Tu trace ta route après si tu veux, mais je m’tire d’ici… "
Duncan fit volte face et redescendit à pas lent en direction de la sortie de cette maison des horreurs.
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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyLun 9 Juin - 2:05

Quand les types avaient finalement fait demi-tour, j'avais lâché un soupir de soulagement, avec l'impression que ma bonne étoile s'amusait à se foutre de ma gueule. Bien sur, quand on parle du loup, il finit toujours par montrer le bout de sa queue et celui-ci nous l'avait mise bien profonde. L'un des types avait soit-disant oublié un truc dans son pieu. Je ne savais pas ce que c'était, mais je ne voulais foutrement pas le savoir. J'avais déjà mon calibre prêt à passer à l'action, si besoin. Puis je le rengainai, pas maintenant, c'était pas le bon moment. Je vis du mouvement dans l'obscurité de la pièce, Duncan semblait se préparer, lui aussi. J'étais entrain de sortir du mont de merde qui m'avait servis de cachette au moment où le type entra, du moins essaya. Le samaritain, ne l'était plus trop. Ce qu'il se passa ensuite, restera ici à jamais. On n'avait pas besoin d'en savoir plus, parfois il arrive que l'on recrache toutes nos noirceurs d'un coup, c'est sale, voir dégueulasse. Il fallait accrocher son estomac quand on était spectateur. Pour ma part, ce genre de choses ne me dérangeaient plus vraiment, j'étais déjà usé jusqu'à la moelle depuis trop longtemps.
Je connaissais ce regard, ce vide qui s'emparait de vous à chaque fois après. Toutes la merde accumulée partait d'un coup, rien pour la remplacer.

Il n'y avait plus d'enfoirés dans le coin, ça c'était sur. Avant de quitter définitivement la pièce je profitais de l'état du samaritain pour retourner voir le type qu'il avait juste assommé. Avoir trop de conscience de nos jours, ça pouvait nous tuer. Je m'abaissai et lui passa le bras autour du cou, lui attrapa la mâchoire d'une main, de l'autre l'arrière du crâne, bien calé je soulevais cette merde d'un coup, un craquement sinistre suivit. Je le lâchais sans aucune attention et retrouva mon compagnon d'infortune. Il semblait avoir reprit ses esprits, tant mieux.
J'étais d'accord avec lui, fallait pas traîner dans le coin. Malheureusement, c'est souvent dans ce genre de moment que l'on oublie l'essentiel, chose qui n'hésite pas à nous le rappeler à coups de pieds dans la gueule. C'était le râle qui m'alerta, comment j'avais pu les entendre? Aucune idée, peut être le silence de morts qui régnait. Avant qu'il ne puisse poser un seul pieds dehors, je l'attrapais par l'épaule et le retînt et me précipita pour fermer la porte. A quelques dixième de secondes prêt, j'aurais pu le faire, mais un de ces marcheurs s'était déjà jeté dans l'embrasure de la porte, m'empêcha de la fermer. Je la chargeai à nouveaux, à coups d'épaule. Je pouvais entendre le torse du puant craquer.
"Putain.. Je savais bien qu'il manquait du monde à notre petite sauterie...."

Si cette sortie était déjà condamnée, il fallait en trouver une autre. J'aurais bien aimer fouiller le coin, voir si on pouvait trouver quelque chose d'utile, mais on avait même pas le temps de souffler deux minutes.
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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyLun 9 Juin - 23:59

Duncan levait les yeux au ciel, le jour commençait à poindre. Alors qu' il s’apprêtait à prendre une grande bouffée d’air frais et profiter un peu de la liberté, quelque chose le retint. Elias avait été plus rapide que lui et sûrement moins dans la lune. A présent il lutait contre une porte à laquelle il venait de pousser un bras blanchâtre et couvert de blessures.
"Putain… Je savais bien qu'il manquait du monde à notre petite sauterie...."
Décidément la chance ne leur souriait pas, à croire que la mort s'amusait à leur jouer tours après tours.
Voyant qu’il n’y arriverait pas tout seul, le corps de nouveau chargé d'adrénaline, Duncan prit appuis contre le mur sur sa gauche, arma sa jambe et attendit qu’Elias prenne son élan pour une nouvelle charge. Mais ce qu’il vit dans l'embrasure lui serra les tripes. Trop occupé à regarder les nuages il n’avait même pas remarqué tous ses marcheurs en train de s’agglutiner devant la maison. Des hommes des femmes, tous dans divers états de décomposition, avançaient lentement mais inlassablement vers les deux seul être vivants dans les parages.
"Encore un effort ! Pousse !"
Au même moment il envoya un violent coup de pied, repoussant suffisamment leur invité surprise pour qu’Elias ferme la porte. Enfin presque… Il avait beau forcer, quelque chose la retenait à quelques centimètres du répit. Duncan les vit, quatre doigts coincés à hauteur de genoux. A son tour il prit de l’élan et chargea la porte. Une fois, une deuxième  et encore une autre jusqu'à ce qu’elle se ferme enfin.
Le temps d'un souffle il vit les petits bouts d'humain sans vie en train de se recroqueviller sur le plancher.
"Mazel Tov ! C’est un garçon… Enfin… Une bonne dizaine, ces abrutis ont du les attirer jusqu’ici. "

Des craquements sinistres émanaient à présent de la porte, elle n’allait pas tenir bien longtemps. Duncan regarda tout autour de lui puis se tourna vers Elias.
"Viens m’aider j’ai une idée !"
Il fila au pas de course dans la pièce où Elias avait passé un mauvais quart d’heure, saisit un des corps par les pieds et le traîna jusque devant la porte.
"Ils veulent à bouffer non ? On va leur donner de quoi s’occuper."
Derrière lui la porte montrait de plus en plus de signes de faiblesses. Il fila dans la cuisine, retenant ses hauts le cœur devant la carcasse de ce qui fut autrefois une jeune femme, enjamba le tas de tripes et de boyaux et commença à trainer le gros boucher jusque dans le couloir.
S’immobilisant en chemin et lâchant son fardeau il s’écria :
"Les marcheurs ne mangent pas les mort ! "
Dans l’instant, il remonta à toute vitesse vers la chambre à l’étage sans un regard sur le corps qui trainait sur le palier. C’est avec le sourire provoqué par l’espoir d’une lumière au bout du tunnel qu’il lança par dessus son épaule :
"Eul Zo va pouvoir nous offrir un répit quand ces goules auront franchi la porte !"
Mais il s’immobilisa sur le palier. Devant lui ce qui fut autre fois Jo le cannibale mais aussi Jo leur moyen de diversion, était à plat ventre dans la crasse, le regard quasi au plafond un filet de bave et autre régurgitations au coin de la bouche … Il se tourna vers Elias l’air sinistre et la voix amère.
"Les marcheurs ne mangent pas les morts… "
En bas, la porte céda dans un grand bruit de bois qui éclate et de corps qui s’affalent sur le sol.
"On fait quoi maintenant ?"
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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyVen 13 Juin - 6:03

Alors que Duncan courait dans tous les sens pour chercher de quoi retenir ces autres bouffeurs de chaire humaine, moi je cherchais avant tout un moyen de se barrer d'ici fissa. J'étais entrain de me dire que j'aurais mieux fait de ne jamais me lever ce matin. J'aurai peut être du rester dans la cave que j'avais trouvé, c'était l'endroit le plus sur que j'avais trouvé depuis des lustres, mais je n'étais pas du genre à poser mon cul à un endroit et y rester, c'était du suicide. Autant ce foutre le canon dans la gueule et appuyer sur la détente.
D'un coup, un nouvel élément vînt me percer la crâne, de part en part. Les types qui crevaient, avaient tendance à se relever à moins de leur pilonner le casque. J'entendis finalement le verdict, la pièce dans laquelle on m'avait bouffé, un gémissement en sortie. Le seul moyen de nous sortir d'ici, l'étage ou la cuisine. Je refermai la porte du salon.

" Le salon est condamné, l'entrée aussi... Il ne nous reste plus que la cuisine ou l'étage."

Je pouvais entendre la porte pousser une gueulante, elle allait céder. "Duncan?! La cuisine, y a quoi dedans?" C'est sur ces mots que j'entendis la porte s'affaisser sous le poids d'un trop grand nombre de ces abrutis. Mon seul réflexe fut de me jeter sur une grande armoire en chêne dans le couloir, juste à l'entrée. Je l'attrapai par l'arrière, coinça mes doigts et le pied contre le mur, m'appuya de toutes mes forces pour la faire tomber. Les blessures que l'on m'avait infligés aux mains commencèrent à pisser le sang comme une femme fontaine. Je douillais à mort. Plus important que la souffrance, la survie. Il fallait encaisser, pas le choix, aller encore un petit effort. "Merde!" J'allais lâcher, les doigts de ma main gauche ripaient, s'écorchaient. Ils commençaient déjà à bouger un peu trop à mon gout là en bas. Que dalle, je lâcherai rien. Je poussais un cri de rage et de douleur et dans un dernier effort, fit basculer le meuble qui s'écrasa dans des craquements de bois et d'os.
En nage je m'approchais du samaritain, m'essuyant le front d'un revers de manche.
"Je sais pas combien de temps ça va les retenir, mais faut mettre ça à profit. "
Dans ce genre de maison, il y avait souvent des greniers, dont l'accès était caché au plafond. Il y avait également parfois une deuxième sortie, souvent côté cuisine donnant sur un jardin. Soit on tentait cette dernière avec le risque de rester coincer dans cette pièce, sans échappatoire. Soit on prenait le risque de monter à l'étage et de croire en notre bonne étoile. Au pire on pouvait toujours essayer de sauter par la fenêtre du premier. On pourrait même bloquer les escaliers avec tous les meubles que l'on pourra traîner. J'étais pas forcément un parieur, mais j'étais du genre à mettre toutes les chances de mon côté. Je me mis à grimper les marches et une fois en haut m'adressa à Duncan.
"On monte... on jette tout... ce qu'on..peut dans les escaliers... ça les ralentira!....Ensuite.... on avisera!" J'avais essayé de gueuler, mais haletant et en piteux état, c'était plutôt des mots mélangés comme de la cambouis dans un souffle rauque. J'attrapais les cadavres des types morts, bordel ils pesaient une tonnes! Et je commençai à les balancer dans les marches. Déjà, d'autres mortback commençaient à s'agglutiner à la porte. J'espérai juste que l'on puisse avoir assez de temps.
"Une fois que l'on aura foutu le bordel dans les escaliers.... et qu'on aura trouvé une sortie... on fera en sorte d'attirer le plus de ces merdes en bas ... Moins y en aura dehors, moins y aura de chance de se faire bouffer."
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptySam 14 Juin - 23:13

Duncan n’avait pas le temps de ruminer, il n’avait pas le temps de ressentir quoi que ce soit d’ailleurs. Quand des morts-vivants, oui des gens morts, des foutus cadavres revenus à la vie défoncent la porte d’entrée d’une maison de cannibales dont vous essayez de vous échapper, le temps est un luxe que vous ne pouvez certainement pas vous offrir.
Encore occupé, Duncan répondit en vitesse :
"Rien du tout ! Elle quasi vide et trop bien condamnée !"
En bas Elias venait de renverser une armoire, dans un coin de son esprit Duncan se dit que ses blessures venaient de changer d’ordre de priorité. Certes il fallait avant tout penser à se sortir de se nid de guêpes, mais mourir peu de temps après faute de soin est tout aussi stupide.
A présent le but était de ralentir au maximum ses monstres pour se donner le temps de trouver une échappatoire. Une solution fut vite choisie par les deux derniers représentants de la vie en ses lieux : Monter et empêcher les autres de le faire.
Ils se mirent rapidement à la tâche, mais Duncan eut quand même un regard de dégout alors qu’il voyait Elias transporter le cadavre de l’homme qu’il avait sans doute tué inutilement.

En bas les zombies se déplaçaient lentement, c’est bien la seule chose qui ait permit à l’espèce humaine d’avoir une chance de survie. Six ou sept d’entre eux étaient déjà à l’intérieur, avançant comme une coulée de boue qui s’investit dans chaque recoin sans distinctions. Duncan récupéra les matelas de la chambre et les envoya dans les escaliers. Après trois ou quatre allers-retours la montée était devenue quasi impossible pour les morts. Essayez de demander à un homme ivre mort de monter un escalier parsemé de corps étalés dans des positions quasi artistiques, le tout surmonté d’une montagne de matelas. Le pauvre aura l’impression d’atterrir dans un mikado post-apocalyptique géant et c’est le cas !

Lors d’un énième voyage, Duncan vit ce qui serait sans doute leur issue de secours, la lumière au bout du tunnel. Après avoir déplacé un tas d’immondice puant, il découvrit au raz du sol une petite fenêtre barricadée de quelques planches mal clouées.

Contre les goules, ne jamais barricader les fenêtres par l’intérieur… C’est pas résistant.
"Elias ! J’ai trouvé !"
*Indiquant la fenêtre avec son marteau.*
"Ils sont quasiment tous dans la maison, calfeutre la porte si tu pense que l’escalier ne les retiendra pas suffisamment longtemps."

Duncan commença à déclouer les planches, cela prit une petite minute. Les clous étaient rouillés et tordus mais le bois pourrit céda sous ses caresses délicates.
Évidement une fois la sortie dégagée Duncan réalisa que le passage serait peut être trop étroit pour lui. Sous le stress et la colère il apprit à la petite fenêtre carrée à voler à grands coups de pieds, puis se mit à plat ventre pour passer la tête à l’extérieur. Ses épaules touchaient de chaque cotés et le sol était à un peu moins de trois mètres.
En face de lui était aménagé en petit parking de cailloux et de terre battue sur lequel errait une goule, juste en dessous il vit dépasser quelques planches qui condamnaient certainement le lieu de sa rencontre avec Elias. Sur la droite, deux marcheurs passèrent devant la voiture dont les phares étaient encore allumés puis disparurent derrière l’angle de la maison, rejoignant certainement leurs petits camarades. A gauche un chemin de terre s’enfonçait dans les bois, l’ombre des arbres empêchait de voir de quel coté il bifurquait ou s’il était emprunté par quelques promeneurs inopportuns. Duncan regarda de nouveau le ciel, le soleil se levait tout juste, d’après sa position le chemin partait plein Ouest ou presque. Il se dandina pour re-rentrer la tête et expliquer ce qu’il voyait à Elias.
"[…] J’serais d’avis d’aller voir si on peut prendre la voiture, mais si elle n’est pas utilisable il faudra qu’on parte à pied de l’autre coté. Je connais bien les bois, il est facile d’y semer ses choses sans se fatiguer. Je passe le premier, à tout de suite."
Duncan rampa à reculons pour passer d’abord les pieds en premier par l’ouverture. Une fois ses jambes à l’extérieur la gravité l’aida à glisser petit à petit. Faisant très attention à ses bijoux de famille il écarta les bras, coinçant ses coudes contre le mur de chaque cotés. Il ne lui restait plus qu’à les tendre doucement pour que le poids de son corps le fasse glisser et lui permette d’agripper le bord de fenêtre avant de se lâcher dans le vide.
Malheureusement la chance n’était pas au rendez vous, son ange gardien devait être en train de se boire une bière avec celui d’Elias et la mort venait de lui jouer un nouveau tour. Il glissa trop vite et n’eu pas le temps de s’accrocher à quoi que ce soit. En un instant il fut comme aspiré par l’ouverture et tomba de quelques mètres. La vitesse et la force du choc le firent basculer en arrière et sa tête heurta violement le sol le laissant sur le carreau au milieu de la cour…
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Elias Creed

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyDim 22 Juin - 4:47

Le dos collé à la parois, je regardais en silence le colosse dégoupiller les planches à coups de marteau. Après qu'il eut jeté un rapide coup d'oeil, je pouvais entendre les râles des créatures stupides hausser le ton. Je fermais ma gueule. Je ne voulais pas le déconcentré pendant qu'il engageait ça descente. Je n'étais pas trop de sûr de l'efficacité de sa technique, ça puait le fail. Il n'y avait aucun moyen de voir si il n'y avait rien là dessous qui n'attendait que de chopper un mollet au passage et de s'en payer une bonne tranche. Le pire arriva juste après, je le vis commencer à glisser. Je m'élançais et me jetais vers lui. Alors que j'atterrissais lourdement sur le plancher, il n'y avait plus trace de Duncan, juste une fenêtre débile. Je me mis à ramper jusqu'à l'ouverture pour y passer la tête. En bas je pouvais voir sa silhouette, étendue sur le gravier, inerte. *PUTAIN* Je n'osais pas l'appeler de peur d'attirer des marcheurs. Je me mis sur le dos, le visage vers le ciel et inspecta le mur de la maison. J'y trouvais un point pour m'y agripper de la main droite. Je commençai à me tirer à la force de mon bras et une fois le torse passé, utilisa mes pieds. J'avais réussi à passer tout le haut du corps et en profita pour prendre une pause de quelques secondes, la parti la plus difficile était à venir. J'avais ma main qui glissait à cause du sang, je devais y mettre toute la poigne qui me restait pour tenir en équilibre. Je pliai ma jambe gauche vers moi et força mon pied à dépasser la fenêtre. La main gauche en appuie contre le mur j'étais sur le point de m'élancer quand j'entendis un craquement sinistre. Ces foutus Macchabée était déjà dans la pièce....

Je ne cherchai pas mon reste et ne pris aucune précaution inutile. Je me poussai de toutes mes forces pour faire sortir ma jambe gauche, mon corps allait partir en arrière, mais en principe, ma main droite était là pour me permettre de revenir et ne pas m'éclater au sol comme une merde. J'avais beau être couillu, quand on la poisse elle vous reste collé à la peau. Ma main droite glissa, à cause du sang et du manque de force, je douillais trop. Ma jambe gauche était bien passé, mais la droite pas vraiment. Mon pied resta bloqué. La tête pendu vers le bas je pouvais voir un mortback qui traîné sur le parking se diriger droit sur nous. Putain d'enfoiré, comme si j'avais pas l'air suffisamment con... J'essayais de gesticuler, mais aucun moyen de me sortir de là. D'un côté, ce putain de pied m'avait surement sauvé la vie. Pour me faire ensuite bouffer le visage? Pas moyen, fallait qu'elle dégage cette salope.

Je n'avais rien eu à faire, alors que j'étais entrain de cracher sur mon sort, mon pied ripa tout seul. La surprise fut totale et je n'eus même pas le temps de pousser un cri que je pris contact avec le sol, trop violemment à mon goût. Heureusement pour nous, j'étais tombé en ayant pu faire un roulé-boulé. La chute amortie, je me redressais sur mes coudes, levant la tête encore en sang. "Putain..." Je m'avançais vers Duncan en rampant tant bien que mal et chercha son pouls. Il était encore en vie, ce qui me poussa à lâcher un soupir. Malheureusement, c'était pas fini, il y avait encore ce foutu schlingue à deux pattes qui arrivait sur nous. J'attrapais le marteau du samaritain et tenta de me lever avec peine, les jambes tremblotante.

"Putain..."

Je m'avançais chancelant de quelque pas vers la bête et attendis quelle soit à portée. Je balançais un premier coup de marteau en plein dans sa gueule, un morceau de mâchoire vola et la force de l'impact le fit tomber en arrière. Je pouvais encore sentir le coup vibrer dans ma main. J'étais à l'heure actuelle à un stade ou je ne sentais plus grand chose, que se soit la fatigue ou la douleur. Je tombais à genoux près d'elle tout en lui assénant un autre coup dans le crâne, encore un autre, puis un autre encore. J'étais en rogne, j'étais crevé, j'en pouvais plus. Je levais la tête vers le ciel, essayant de chercher un brin d'air pour reprendre un souffle qui s'était fait la malle. Après quelques instant je remarquai deux silhouette près de la bagnole, elles arrivaient par là et il y en avait surement d'autres... Je tournai la tête vers Duncan, encore hébété. Je pouvais le laisser là, partir. J'aurais peut être plus de chance de m'en sortir et vu son gabarit je n'avais aucune chance de le traîner.

Je me levais avec peine, l'équilibre précaire et me tourna une dernière fois vers lui. " Désolé le samaritain.. désolé..."

J'attrapais le marteau à deux main et éclata la cage thoracique du cadavre à mes pieds. Je cognais encore et encore à nouveau.  Je le traînai ensuite vers Duncan et une fois déposé à côté le tira pour qu'il se retrouve au dessus de lui. Je le mis sur le ventre de tel sorte que les intestins et autres merdes se déversent sur lui. Je poussais ensuite le cadavre sur le côté et étala cette mélasse sur toutes ses fringues et sur les miennes. Je faisais attention à pas m'en foutre sur les blessures, on était jamais sur de rien. L'odeur me donnait la gerbe, ça me faisait me sentir vivant. Je laissais là mon compagnon et commença à m'avancer vers la bagnole. C'était un pari, soit ça passait, soit on était mort. J'avais parfois des idées vraiment connes...
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyLun 23 Juin - 2:21

Un bourdonnement, le noir total, pas de bruit, pas de douleur est-ce que c’est ça être mort ?
Duncan marchait sur le fil étroit qui séparait sa conscience du néant, ne réalisant pas où il était ni même qui il était, il était juste là entre nulle part et rien du tout. Mais soudainement cet immense tranquillité fut perturbée, une vague de mal être vint s’abattre sur lui. Une sorte de ressac de plus en plus intense qui risquait de l’attirer on ne sait où. Son malaise se fit de plus en plus intense, jusqu'à se transformer en véritable tempête avant d’être happé vers l’inconnu.
Pris par une nausée insupportable Duncan se plia en deux et vomit tripes et boyaux. Une sueur froide lui parcouru le dos lorsqu’il réalisa qu’il était justement couvert d’entrailles. Son cerveau se remit à fonctionner normalement et tout lui revint en un éclair en mémoire. Sa chasse dans les bois qui avait mal tournée, la maison des cannibales, Elias, les morts vivant qui les prenaient au piège et enfin sa chute alors qu’il essayait de se sortir de là et l’odeur atroce qui l’avait sans doute aidé à se raccrocher au monde réel.
Un cadavre à moitié défoncé gisait juste à coté, un peu plus loin deux goules avaient fait demi-tour et marchaient vers lui. Il regarda vers la fenêtre à la recherche d’Elias, des traces de sang sur le mur indiquaient qu’il était sorti lui aussi. Il regarda tout autour et le vis à l’intérieur de la voiture au moment où celle-ci démarrait émettant un grand nuage de fumée grisâtre.
Duncan se releva, chancela un peu et plaqua une main à l’arrière de son crâne, c’était encore douloureux, il vérifia ses doigts malheureusement maculé de sang mais impossible d’être sur que ce soit le siens. A hauteur de la voiture il vit que les goules à l’entrée de la maison avaient elle aussi fait volte-face pour retourner vers la source du bruit. Duncan ouvrit la portière conducteur violement et fixa Elias.
"Pousse toi de là t’es pas en état de conduire."
Il jeta un regard plein de dégout sur ses vêtements maculés de tripes et autre vomissures.
"C’est ton tour de prendre la place du mort."
Sans attendre plus longtemps, il bouscula un peu Elias afin de s’installer au volant. Il jeta un bref coup d’œil autour de lui. La voiture était dans un état de propreté déplorable, mais après un an de pandémie c’était un moyen de transport tout à fait convenable. Plusieurs marcheurs avançaient vers eux en face et sur le coté, dans son rétroviseur il regarda le chemin qui s’enfonçait dans les bois c’était leur seule issue.
*Bref coup d’œil à Elias en passant la marche arrière. *
"Met ta ceinture s’il te plais."
Il écrasa le champignon, le moteur rugit et la voiture partit à reculons dans un grand nuage de poussière. Après une dizaine de mètre d’élan, Duncan braqua le volant à fond envoyant la voiture dans un grand demi-tour en dérapage. Les pneus crissaient sur le sable et les cailloux. Encore en glisse il contre-braqua, il leur restait suffisamment d’élan, il passa la seconde et mit pied au plancher lorsque la voiture fut dans l’axe du chemin.
Dans les rétroviseurs la poussière masquait presque totalement la maison qui rapetissait petit a petit jusqu'à disparaitre dès le premier virage. La jauge d’essence était presque à la réserve, il diminua donc l’allure pour économiser le peu de carburant qu’il leur restait. Une fois la routée retrouvée, il arrêta la voiture laissant tourner le moteur. Mieux vaut consommer un peut que de ne pas pouvoir redémarrer.
"Reste là, je vais voir où on est et ce qu’il y a d’intéressant dans cette bagnole. En suite on ira chez moi, j’ai ce qu’il faut pour te soigner correctement. T’auras une chance que ça guérisse.  "
Duncan descendit et regarda les environs. Grace a une borne il su qu’ils n’étaient pas perdu. Ils devraient rouler une quinzaine de kilomètres avant d’arriver vers chez lui, mais il leur faudrait encore marcher une bonne demi-heure avant de rejoindre la maison.
Il alla ouvrir le coffre, fouilla un peu et le claqua violemment.
Évidement il n’y a rien d'utile…
S’ils ne rencontraient pas d’autres problèmes ils avaient une petite heure de route avant de pouvoir rentrer, il fallait qu’il s’occupe des blessures d’Elias avant de repartir. Il partit au petit trot vers les arbres le long de la route.
"J’arrive ! S’il y a un soucis klaxonne !"
Il revint quelques minutes plus tard avec quelques feuilles d’arbre et un petit bâton recouvert d’une substance étrange. Duncan s’accroupit à coté d’Elias et lui pris les mains.
"Je vais refaire quelque chose avec les moyens du bord."
Il retira les bandages pleins de poussière et de sang coagulé et fit la grimasse en voyant les plaies bien ouvertes.
"T’y est pas allé de main morte…"
*petit rire étouffé en nettoyant le sang avec les feuilles*
"C’est de la feuille de Saule, c’est antidouleurs ça devrait te calmer même si c’est toujours moins efficace que certains cachets. "
En suite il retira les bourgeons de la branche qu’il avait coupé, en regardant de plus prêt on pouvait s’apercevoir que Duncan avait pris soin d’enrouler de nombreuse toiles d’araignées avec. Puis il les écrasa sur les plaies.
"La je me sers des bourgeons de pin sylvestre, il y en a partout ici, la sève est antiseptique et je vais me servir de nos amies les araignées pour garder les plaies fermées.  "
Joignant les mots à la parole il pinça les lèvres de chacune des blessures et y plaqua des bouts de soie collante jusqu'à les recouvrir totalement. L'opération dura un petit moment et il se doutait que ce ne serait pas sans douleurs. Mais c'était un mal nécessaire. Une fois fini, il se redressa et retourna s’assoir au volant
"C’est efficace mais pas très résistant, alors essai de ne pas bouger pendant que ça sèche. J’ai vu où on est, dans moins d’une heure on sera chez moi ça te vas ?"

Il était prêt à reprendre la route avec son compagnon de grande infortune.
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Elias Creed

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyJeu 24 Juil - 7:17

J'avais profité de ce temps mort pour essayer de me reposer, mais c'était encore pire, rester à rien faire, juste à sentir cette douleur. J'essayais de garder mon esprit occupé, rien à faire. L'adrénaline était retombé, net comme un couperet. Je pouvais sentir la fièvre commencer à me gagner, accompagnée de léger tremblement. Je n'avais même pas remarqué que l'on s'était arrêté, à peine compris qu'il s'était enfoncé dans la forêt. L'attente me parut foutrement interminable et son retour efface vite ma joie. Il s'était remis à me rafistoler, la mâchoire crispé à me la faire exploser, j'avais un mal de chien à retenir les cris de douleur à en cogner la voiture du pied.
Je n'avais aucune idée de l'endroit où il voulait m'amener, il nous fallait juste une heure de route d'après lui. Le chemin allait être long pour moi. J'espérais juste que je n'allais pas devoir marcher, j'avais plus la force.

Enfoncé dans mon siège, j'observais l'horizon devant moi, baigné dans les ténèbres. On pouvait distinguer, avec difficulté le sommet des arbres se balancer à cause du vent, loin sur la route. Bien qu'à moi, ils me semblaient proches, vraiment proche. Brièvement, la lune éclaira, à travers un trou dans les nuages, la route devant moi. Détachant ce que j'avais pris pour des arbres, du reste du paysage. C'était ce qu'il semblait être un amas grouillant de personnes marchant dans notre direction, le visage pâle, sans vie... Est-ce que j'étais entrain de délirer à cause de la fièvre? J'avais l'impression de sombrer dans la paranoïa, la folie.

Alors que Duncan s'installa derrière le volant et s'apprêta à démarrer, je tentais de l'arrêter aussitôt. "On peut pas aller par là..." D'un bras affaibli, je pointais du doigt la route à nouveau plongée dans l'obscurité. " Pas par là... Ils sont là.". Le samaritain avait quand même tourné le contact, le phare s'allumant et éclairant de plein feu une horde de ces cadavres ambulants. Ils étaient à environs une cinquantaine de mètres de nous. Difficile de le certifier, mais ils étaient bien au moins une centaine, peut être plus cachés par la forêt des deux côtés de la route.  "Faut faire demi-tour.. Je sais pas où, mais faut qu'on aille ailleurs.. Désolé que cela ne se passe pas comme tu l"avais prévu, mais rien ne se passe comme on le veut maintenant... "

Non, jamais comme on le voulait... Des images s'immiscèrent dans mon esprit, des flash sanglants bercés de larmes. Je passais ma main dans mes cheveux, la douleur me rappela d'y aller plus en douceur. Je secouais la tête pour chasser mon passé et posa mes mains sur mes jambes, avec douceur. Je continuais d'observer ces créatures, me demandant si un jour on y verrait une fin. Elles avaient tout pris, avalant tout sur leur passage, la vie des gens, leur bonheur, leur avenir et même leur passé. Elles étaient comme un foutu détergent, ne laissant aucune trace. On se tapait le retour de bâton. Ce n'était peut être pas le moment, mais je voulais savoir une chose à propos de mon compagnon.

" Qu'est-ce qui fait que tu es encore là, hein?"

Cette question avait plusieurs sens, comme plusieurs réponses possibles. Il n'y en avait aucune de mauvaises, ou de bonnes d'ailleurs. C'était juste une question que je trouvais importante, qui permettait de mieux cerner les gens ou peut être même trouver la ou les réponses que je cherchais. A vrai dire, je doutais qu'il n'y ai réellement de véritable réponses à tout ça. Sans m'en rendre je m'étais mis à penser tout haut, sans vraiment faire attention si il allait répondre ou non. La fièvre me faisait peut être délirer, peut être..

" Je pense que les choses sont justes comme elles sont, aucune raison, juste... la fatalité? Ou le destin peu importe comment on appelle cette merde. Juste une accumulation d'événement pour lesquels on ne peut foutrement rien faire. On arrive à devenir, ou retrouver, nos instincts les plus primaire, de façon plus excessifs... Manger, dormir, se protéger. Voilà à quoi se résume vivre et ça a toujours été comme ça. Et ça le restera... Je crois que la véritable question c'est... Comment... Ou plutôt de quelles façons?"
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Duncan Tarick

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MessageSujet: Re: La faim de vivre... [Elias&Duncan]   La faim de vivre... [Elias&Duncan] EmptyLun 28 Juil - 23:24

Les phares éclairaient cette marrée inhumaine, Duncan resta un instant à la regarder avancer lentement écrasé par le poids des événements. Elias avait raison, jamais rien ne se passait comme on le voulait c’était épuisant tant physiquement que moralement… Mais une phrase le sorti de sa torpeur :
" Qu'est-ce qui fait que tu es encore là, hein?"

Il fallait trouver une solution, sur leur gauche le chemin d’où ils venaient, en face la route à prendre barrée par des dizaines et des dizaines de goules, derrière eux la route continuait vers l’inconnu et de nouveaux problèmes. Pas d’essence, pas d’endroit où passer la nuit, bref rien du tout.
Duncan écouta Elias un instant, dans le fond il n’avait pas tord même s’il n’était pas d’accord sur tout.
"C’est vrais que la survie est devenue prépondérante depuis ces derniers mois, mais je ne crois pas en la fatalité, on est pas dans une foutue tragédie Grec !  "
Il passa la première et mit pieds au plancher, fonçant droit sur les marcheurs.
"J’sais pas ce que tu faisait avant, mais mon boulot m’a apprit que le corps humain est ridiculement fragile passé les 30km/h…"
A quelques mètres des zombies il tira le frein à main lançant la voiture dans un grand demi-tour en dérapage fauchant les morts comme les blés dans un bruit d’impact et d’éclatement assez abominable.
"STRIKE !"
Il reparti vers le chemin et remit la voiture face aux goules, une bonne dizaine avaient été littéralement pulvérisés, d’autres avaient volé sur plusieurs mètres dans le fossé bousculant leur petits camarades au passage. Duncan regarda Elias avec le sourire :

"Les solutions tombent pas toute cuite dans l’bec et la chance faut savoir la provoquer. Bon va falloir faire encore au moins deux autres passages vu le nombre. En attendant…"

Duncan alluma l’autoradio, un Cd était chargé, il appuya sur lecture curieux de savoir ce que pouvaient bien écouter ces cannibales débile. Dès les premières notes  de guitare Duncan jubila en tapant des mains sur le volant puis monta le volume.

"Mouahaha excellent ! Ces connards écoutaient les Stones ! Paint it Black tu connais ?! "
Il se mit à accélérer regardant toujours Elias remuant la tête au rythme de la batterie.
" I see a red door and I want it painted black…"
Le moteur hurlait sans pour autant couvrir la musique, Duncan lança un demi-tour de l’autre coté. Les pneus crissaient, les cranes explosaient sur la carrosserie et lui beuglait plus que chantais les paroles.
"I SEE THE GIRLS WALK BY DRESSED IN THEIR SUMMER CLOTHES!!!"

Décidément les corps putréfiés étaient encore plus fragiles ! Ce fut plus simple qu’il ne l’aurait cru, la voiture encaissait bien le choc. Après un troisième et dernier passage de faux cadencée par les Stones, Duncan posa le bras sur le siège d’Elias regarda derrière lui et fonça en marche arrière sur les derniers zombies qui restaient et pu traverser, non sans quelques chaos désagréable, le groupe de morts-vivants.

"Tu es tout pâle, incline un peu ton siège et repose toi le reste du trajet devrait bien se passer."
Duncan baissa un peu la musique, repris la route de chez lui sur Sweet Emotion d’Aerosmith, les cannibales avaient une compil rock dans leur bagnole. Décidément la vie était pleine de surprise…

[…]

Ils s’étaient à nouveau enfoncés dans les bois, la voiture était arrêtée devant une clairière les phares éclairant deux petits tertres. Duncan serrait le volant si fort que les jointures de ses doigts blanchirent. Après quelques minutes sans dire un mot il se décida enfin à repartir. La maison était à une centaine de mètres il aida Elias à entrer et l’installa dans un lit bien douillet. Ils étaient dans ce qui fut la chambre de leur fille avant que le virus ne se répande.

"Repose toi, on est en sécurité ici. Je vais te chercher un antidouleurs et un décontractant musculaire ça t’aideras à dormir. Demain je te soignerais tout ça définitivement et on se prendra un bon petit déjeuné… Puis on aura à parler toi et moi… Bonne nuit."



Une fois le jour levé Duncan rejoint Elias avec tout le nécessaire de soin et lui donna immédiatement un nouvel antidouleur. Disposant tout autour de lui ce dont il aurait besoin avec ordre et précision ; Désinfectant, baume cicatrisant, fil de suture, gaze stérile, bandage, sparadrap et une vieille bouteille de bourbon ; il regarda Elias avec compassion.

"Là ça va vraiment faire mal…"

Il servit un verre à Elias puis commença de nettoyer les plaies en profondeur, y appliquer du baume cicatrisant puis refermer la plaie et la recoudre… Une fois terminé il pu enfin faire un bandage propre et digne de ce nom avant de resservir deux bourbons.

"Interdiction formelle de te servir d’autre chose que du pouce ou de l’index, tu ne force pas, tu ne porte pas pendant les prochaines 24 heures. Santé !"
*Il bu son verre cul-sec*
"En suite essai de pas trop forcer, laisse tes mains détendues le plus possible, sers toi uniquement de la pince Pouce-Index et si ça te fais mal ne force pas… "
*Il remplit les verres vide*
"On aimait bien boire un petit verre le soir avec ma femme Lyse… Et comme tu peux le remarquer avec la décoration tu es ici dans ce qui fut autre fois la chambre de Lucie…"
*Soupir*
"J’ai repensé à ce que tu m’as dit hier… Et franchement je n’en sais rien… Mes deux raisons de vivre sont enterrées à une centaine de mètre d’ici, j’ai plus de quoi exercer le métier que j’aime et on vit dans un monde de fou…"

*Il s’assis sur le lit à coté d’Elias.*

"C’est juste nos putains de gènes qui nous gardent en vie, parce qu’on a l’instinct de survie encré en nous… J’ai décidé de partir d’ici, trouver des gens qui ont encore un peu d’humanité en eux. Je parle pas de sauver l’espèce humaine, mais l’homme n’est pas fait pour vivre seul alors je vais partir à la recherche d’autres personnes encore un peu saine d’esprit ou mourir en essayant…"

Duncan se redressa, fini son verre et écarta les bras désignant tout ce qui l’entoure.

"Je ne veux pas mourir en moisissant ici ou en me faisant tuer par de pauvres pillards. Si tu veux rester là je te laisse la maison, je te montre où est l’eau potable, comment manger, bref comment survivre ici. Si tu veux venir avec moi pour un temps ou plus parce-que tu es d’accord avec mes idées tu es le bienvenu. "
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