Que les choses soient bien claires. Le premier qui l'appelle par son prénom ou son nom, elle lui arrache les yeux. Au moins c'est dit.
Ses yeux à elle, ils sont marrons clairs, peut être qu'on dit noisette, je sais pas.
Forcément, ses cheveux sont longs, un peu ondulés, plutôt épais, et brun foncés, pas noirs. Pour son âge elle est de taille moyenne (pour pas dire un peu en dessous de la norme). Son visage assez fin, fermé et impassible. C'est pour ça que c'est pas simple de la cerner. Malgré le fait qu'elle approche de la majorité, elle possède toujours un air enfantin, un peu gamin diront nous, qui tranche cependant avec sa froideur et sa façon de penser. De silhouette, elle est globalement fine, un peu musclée avec tous ces évènements. Elle se regarde pas trop trop mais elle sait quelle pourrait perdre un peu de graisse qu'elle à gagner à Woodbury. Ça ferait pas de mal. Elle porte un débardeur kaki tout taché, et un pantalon cargo noir à multiples poches et lanières. En général elle se sépare pas d'un sac noir eastpack qui n'était autre que son sac de cours autrefois.
Que dire de plus ? Comme tout le monde elle a les traits tirés, quelques coupures, plusieurs cicatrices. Mais qui nous dit qu'elle n'était pas déjà aussi renfermée avant la propagation de l'épidémie...?
▬Enfance & autres déboires▬
Nokomis (ne l'appellez surtout pas comme ça !) sera l'enfant unique d'un couple brisé. L'alcool, la drogue... Le père Skullnox ne connait que ça. Pour passer les détails, il tape sur sa femme et tant qu'à faire un peu sur la fille. C'est sympa pour grandir tiens. Quand la gamine atteins les 7-8 ans, sa mère réussi à s'extraire des griffes de son impitoyable mari, fuyant la maison familiale. La mère et la fille vivent quelques semaines de paix, avant que l'ordure ne les retrouvent. Par des moyens peu distingués et cependant efficaces, il fait interner sa femme dans un asile. Débarassée celle-là. Reste plus que la p'tiote mais bon, faut bien une bonne à tout faire.
L'arrivée au lycée est une passe attendue pour la brune. En internat, elle voit beaucoup moins son géniteur. Elle reste cependant très seule et se passionne pour la forêt. A plusieurs reprises, elle s'offre des stages de survivalisme. C'est ainsi qu'elle à l'impression de vivre réellement. Loin de son père, loin de cette société de consommation de merde, de tous ses gens qui vous regardent bizarrement si vous n'entrez pas dans le moule.
L'adolescente se fait dans ses stages quelques amis. Elle se montre très douée en matière de survie. La chasse n'est cependant pas son fort. Tuer, elle n'aime pas ça. Le pistage ok, mais achever la bête, non. Nokomis y gagnera son surnom, qu'elle adoptera presque définitivement : Fantôme.
▬ Et l'épidémie commença ▬
Fantôme (puisque c'est le seul moyen de l'interpeller) apprends comme tout le monde la nouvelle aux informations. Depuis le temps qu'ils prédisent l'arrivée des zombies, plus personne n'y croit. Pourtant pas adeptes des faux espoirs, Fantôme se prépare. Quitter son père et cette maison de m*rde l'enchanterait au plus haut point. C'est par un beau matin, quand elle quitte le doux foyer parental, avec sa valise pour retourner à l'internat, qu'elle tombe sur un marcheur. Restant figée, elle ne comprends la totalité du danger qu'en reconnaissant leur voisine, changée en zombie de la plus laide façon. Son sang ne faisant qu'un tour, la brune retourne chez elle, réunissant le strict nécessaire.
Avant de partir à tout jamais, elle jette un regard à son père, avachi sur le canapé, en train de décuver. Elle ne se rappelle pas combien de temps elle est restée ainsi, à jauger les différentes situations qui s'offraient à elle. Que pouvait-elle faire ? Réveiller son père pour se prendre une droite voire se faire gerber dessus ? Merci bien.
La brune sortit alors de la maison par la fenêtre, silencieuse comme une ombre, ou plutôt comme un fantôme...
▬ Depuis le début de l'apocalypse ▬
Au début, Fantôme à fait son chemin seule, survivant sans trop de peine dans une forêt alentour. Les marcheurs n'était encore que peu nombreux. Utilisant ses notions de survie, elle établit un camp rapidement, mais la chasse n'étant pas son fort, elle était forcée de rester à proximité d'une ville. Tout c'est compliqué quand les zombies se sont éloignés des villes pour évoluer en forêt. Fantôme devait déplacer son camp... Et cela n'était pas de tout repos. La brune s'était construit un arc et quelques flèches, et gardait sur elle sa précieuse petite imitation d'épée.
C'est pendant une excursion en ville qu'elle tomba sur une patrouille de Woodbury. Affaiblie et rapidement convaincue, elle rejoignit donc l'étonnante ville, restant à l'écart des autres. Elle a cependant suivi les divers affrontements entre les survivants de la prison et les Woodburiens. Le gouverneur l'avait toujours effrayée.
Après la chute de la ville, Fantôme se ré-adapta à la vie sauvage... Elle ère maintenant dans une petite forêt près de la prison. Les marcheurs sont de plus en plus nombreux, et la jeune fille s'affaiblit, toujours pas forte en matière de tuer des animaux pour sa survie.
Surpassera-t-elle son dégout d'ôter la vie à un animal ? Ou rejoindra-t-elle une communauté ?