Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
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Logan Smith

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MessageSujet: Satyana ✖Oups ✖12.o9.11   Satyana ✖Oups ✖12.o9.11 EmptySam 1 Fév - 10:03

Je prenais des risques ce soir là. D'un part parce qu'il faisait nuit et qu'il était interdit pour les membres du groupe de sortir la nuit, moi inclus. Surtout un soir de tempête. De l'autre, parce que je n'étais pas certain de trouver ce que je cherchais, étant parti pour une destination très peu souvent exploré.  Le campement commençait à manquer en médicaments et tout ce qui était du domaine du soin. Certains membres étaient juste malades mais l'un d'eux était gravement blessé. Et cela empirait de plus en plus.  Comme à mon habitude, je m'étais porté volontaire pour une excursion aussi périlleuse que les précédentes. Cette fois, elle l'était plus toute de même.  Je m'aventurais alors dans un avion, celui qui me semblait le plus tranquille et surtout, le plus vide. L'avion était la seule  option qui m'était venu, j'avais pensé aux trousses de secours jamais utilisés mais toujours présentes.
Je me déplaçai alors le plus discrètement possible à l'intérieur. On ne pouvait pas entendre mes pas. Je n'étais pas surpris de voir aucun zombi debout car la porte était grande ouverte. Les anciens passagers avaient du rejoindre les voyageurs de l'intérieur. Je me dirigeais naturellement à l'arrière de l'avion assez pressé car je n'avais pas envie de m'éterniser ici. Ma barre en fer toujours en main, je fouillai les chariots des hôtesses et les coins pour trouver une trousse. Le butin que je mis dans mon sac fut: des biscuits secs, de la soupe lyophilisée, deux grandes bouteilles d'eau , une trousse de secours avec bandages,instruments stérilisés et des fioles de liquide que je ne pouvais reconnaitre.  Je balayais rapidement le sol afin de trouver une nouvelle arme. Mais rien pour mon plus grand malheur.
Un bruit énorme retentit par la suite dans la cabine de pilotage. Mon pouls se mettait à battre rapidement et mon sang avait fait qu'un tour . J'avais oublié de sécuriser l'avion , mais quel con ! Je serrai davantage ma barre de fer car je sentais que j'allais l'utiliser.  Marchant sur la ponte des pieds, je m'orientais vers l'avant de l'avion. La porte étant close, je ne pouvais pas apercevoir ni la scène ni l'origine du son. Mais il y avait de l'agitation derrière.  Ok , Logan, tu vises le genou, il perd l'équilibre et tu plantes la barre dans son crâne. Je me visualisais la scène plusieurs fois parce qu'il faudrait que je sois rapide et efficace. J'étais trop épuisé pour me débattre avec je ne sais quel  rôdeur. Je faisais un petit décompte dans ma tête avant d'ouvrir la porte puis tout était allé très vite :
Je m'abaissai,frappai assez fort au niveau d'un des tibias puis me redressai pour placer ma barre entre les deux yeux de la créature qui était en face de moi.  Je m'arrêtai à temps, je ne l'avais pas transpercé. En fait c'étaient les gémissements qui m'avaient stoppé net. Un rôdeur ne pouvait pas gémir de douleur. La lumière était de très faible intensité.  Seuls les gros spots extérieur de l'aéroport possédaient une source indépendante ainsi que quelques espaces de l'intérieur, ce qui était un avantage vu que c'était H24 éclairé. Je pouvais alors voir son visage grimaçant de terreur, de douleur et de rage. Une énorme tension s'était installé. Ma barre de fer était à 2 mm de sa peau.Seul ce fin tissu séparé ma barre de la paroi crânienne. J'aurais pu la tuer. Cette créature n'était pas un mort, c'était une femme vivante. Je ne pouvais pas la décrire précisément. Elle avait un léger nez retroussé et de longs cheveux lisses. Elle était plutôt grande. J'étais aussi très fatigué pour analyser qui était en face de moi. Je sentais qu'elle respirait, c'était assez pour savoir si quelqu'un était vivant. Un flot de questions envahissait ma tête. Mais mon cerveau a chassé ces interrogations pour faire place à une idée plus sombre: pour la première fois , si je ne m'étais pas arrêté avant, j'allais exterminé un être vivant comme un vulgaire animal. Cette pensée me filait presque la nausée. Je retirai alors ma barre très gêné.
" Je suis sincèrement désolé" murmurai-je pour pas que les zombis nous découvre. Je m'en étais voulu. De un je n'avais pas sécurisé l'avion, de deux je commençais à frapper sans regarder qui je frappais. Je devenais très mauvais, juste très beaucoup mauvais.
Je me baissais de nouveau pour frôler son tibia que j'avais touché. Elle souffrait par ma faute.
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MessageSujet: Re: Satyana ✖Oups ✖12.o9.11   Satyana ✖Oups ✖12.o9.11 EmptyDim 2 Fév - 13:47

Satyana ✖Oups ✖12.o9.11 345083tumblrlvq8byqttu1qaa163o1500

La pluie s’abattait sur Atlanta depuis quelque jours, parfois ce n’était qu’une petite bruine ou alors c’était comme présentement: il pleuvait des cordes d’eaux, qui se déversaient dans les rues. Au fond de moi, j’espérais que cela affecterait les rôdeurs et les ferait tous périr…Une douce pensée qui évidemment n’était qu’un fantasme, malheureusement irréalisable. Mon plan de retourner aisément à l’aéroport ne s’était pas déroulé exactement comme je l’aurais souhaité. Le bruit du moteur du camion que j’avais substitué à l’aéroport faisait du bruit et ne roulait pas suffisamment vite pour parvenir à devancer ces stupides créatures qu’étaient devenus la population d’Atlanta. J’avais essayé à partir de la radio du camion de repérer ne serait-ce qu’une minuscule information concernant la situation des autres pays, à savoir s’il y avait une issue possible quelque part pour se sortir de ce foutu guêpier, mais rien. Nada. Je ne tombai que sur l’insoutenable grésillement, me laissant seule avec mes appréhensions et délaissant derrière moi tout espoir.  Je m’étais réfugié à quelques km de l’aéroport depuis environs trois jours. M’étant garé dans une petite ruelle, j’avais bien fait attention à ne rien laisser dans le camion car je l’avais laissé en marche pour rameuter les rôdeurs autour, me laissant ainsi un sursis pour me faufiler dans les quelques boutiques qui étaient vides. Je n’avais trouvé aucune autres provisions, signe que les gens y étaient déjà passé avant de se transformer…Je me demandais si, moi aussi, je finirais un jour comme eux? Un des leurs à bouffer la même chair humaine, la même qui aurait auparavant constitué mon propre corps. Je repoussai toutefois ses pensées car dès qu’elles surgissaient le visage de mon père apparaissait dans ma tête et je réentendais ses dernières paroles. Je tombai sur une boite de tylenol et quelques bandages…Rien pour m’emballer. Je les mis tout de même dans mon sac, et vérifiais une dernière fois s’il n’y avait pas la moindre bouteille d’eau ou quelque chose de liquide à avaler. Rien. C’est donc piteusement que je m’en étais retourné. En me retournant, un rôdeur me repéra et s’avança précipitamment dans ma direction en grognant. Je me dépêchai de dégainer mon couteau pour lui enfoncer dans la cervelle…Je manquai de pratique et mes tremblements n’aidaient guère à ma cause. Pourtant, je devais me concentrer pour ne pas y passer. Reprenant mon élan, je replantai mon couteau au bon endroit cette fois, laissant le corps sans vie au sol. J’haletai…Jusqu’à présent je n’avais pas encore fait cela, ne faisant que me sauver de ces choses. Je repris conscience que je devais me rendre à l’aéroport. Il n’y avait plus beaucoup de rodeurs aux alentours, et je pouvais apercevoir l’aéroport de l’endroit où je me trouvais. En prenant mon courage à deux mains, je sortis de la boutique et commença à courir, prêtant l’oreille à chaque bruissement inconnus. Quelques-uns m’entendirent et, à leur tour se mirent à courir derrière moi, me poussant ainsi à accélérer. Je n’étais plus qu’à quelques mètres de la piste d’atterrissage, j’apercevais même un avion. Il y avait une bonne distance entre moi et les rôdeurs, mais je savais que j’allais devoir les tuer pour ne pas qu’ils entrent à leur tour dans l’avion. Alors je m’arrêtai et courait en direction des 4 rôdeurs qui venaient. J’en poussai un en lui faisant un croche-pied pour ensuite pouvoir l’atteindre plus facilement en pleine tête. Moins un. Un me surpris de derrière et me poussa sur le sol et tomba par-dessus moi. Je poussai un petit couinement avant d’être en mesure de lui planter mon couteau dans la gorge, son sang me giclant au visage et sur mes vêtements. Je le repoussai de toutes mes forces. Moins deux, plus qu’un. Cette fois, pas question de tomber. Je m’approchai, remplit d’une force soudaine peut-être dû au fait que je venais de passer près de la mort et lui embouti mon couteau d’un bout à l’autre de sa gorge, son sang se déversant sur mon couteau ainsi qu’un peu sur mes doigts. Je m’empressai d’entrer dans l’avion par la suite, exténuer d’une telle bagarre. J’espérais que je deviendrais meilleure à force de tuer ses putains de rôdeurs. Mon cœur battait la chamade, alors que je me dirigeai dans la cabine de toilette, ayant espoir que le robinet serait toujours de service car il me pressait de me départir de tout ce sang qui était sur mes mains et sur mon visage. Malgré moi, je laissai quelques larmes rouler sur mes joues. Jamais je n’aurais un jour cru tué des êtres humains, pensai-je en m’aspergeant le visage du mince filet d’eau qui coulait du robinet. Je le refermai rapidement, il n’y avait pas de place pour du gaspillage et surtout pas pour que je m’apitoie sur mon sort. Je n’étais encore tombé sur aucune âme humaine et je commençai à désespérée. Je pris une grande respiration, je devais absolument reprendre le contrôle de mon esprit, de mes sens. J’allai ressortir de la cabine lorsque l’on l’ouvrit brusquement et que quelqu’un m’administrait un puissant coup de bat de baseball. Je poussai un gémissement long et lourd, décrivant une douleur ahurissante qui pulsait de mon tibia à ma jambe, alors que je n’étais plus en mesure de me tenir debout je me laissai choir sur le sol. La douleur était suffocante après les évènements que je venais de vivre. Ça y est, je vais mourir, pensai-je puisque clairement cette personne me prenait pour une de ces choses à la con. J’attendais un autre coup, mais il ne venait pas alors je relevai les yeux. C’était un homme qui me regardait avec les yeux ronds, s’excusant. Malgré moi, j’étais folle de rage. Je venais de survivre seule contre des rôdeurs et voilà que ce con venait et me brisait le tibia à coup de bat de baseball! Je souffrais, j’étais complètement à bout de nerfs, et ce mec ne s’en tirerait pas ainsi. Il se pencha à ma hauteur pour toucher ma cheville.

-Enlève tes putains de mains de ma jambe, espèce de crétin!, murmurai-je brusquement d’une voix enrouée à cause de mes larmes accumulées en lui repoussant la main. Je crois que tu en as déjà bien assez fait. Et moi qui voulait retrouver d’autres humains, avoir su que je tomberai sur un mec idiot qui frappe sur tout avant même de vérifier, je m’en serais bien passé! Putain, mais qu’est-ce que j’vais faire maintenant!? Tu ne t'ai pas dit : Oh, je vais faire attention peut-être n'est ce qu'une jeune femme qui essaye de reprendre ses esprits après une attaque de zombies!? Comme si la situation n’était pas déjà assez difficile, il faut qu’un inconscient vienne me pêter la cheville…La vache, putain que j’ai mal!

J'avais consicience qu'il n'aurait pas pu se douter de ce que je venais de traverser...moi-même je crois que j'aurais agis de la même manière que lui. Mais je ne lui dirais jamais. J’essayai de me calmer, d’arrêter de parler, de contrôler mes émotions, mes déversements de paroles méchantes qui ne visaient qu’à le faire sentir mal pour son geste…il fallait dire aussi que cela faisait quelque temps que je n’avais pas croiser d’âme humaine, et cette nouvelle rencontre commençait plutôt mal et ne m’enchantais guère…J'étais tellement en colère et endoloris que je ne me préoccupais même pas de détailler à quoi il ressemblait. Il répondrait de ses actes d'abord et avant tout.
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MessageSujet: Re: Satyana ✖Oups ✖12.o9.11   Satyana ✖Oups ✖12.o9.11 EmptyVen 14 Fév - 7:18

J'essayais juste d'être gentil. Je savais que ma culpabilité était pour beaucoup mais j'étais loin d'imaginer sa réaction qui se trouvait être l'une des plus ... improbables dirons-nous. Elle me reprochait d'avoir été con. Cela était une chose certes car c'était vrai , mais sur quel ton !  J'hésitais à m'énerver aussi, je me sentais m'empourprer progressivement.  Elle était pas seule à avoir passer une sale journée à buter du rôdeur, j'étais tout aussi fatigué qu'elle , de trop du moins pour supporter ses lamentations. Ma réaction tait alors assez paradoxale car en fait je restais muet. Je pensais que cela était du à ma culpabilité qui avait pris le dessus. Je ne peux toujours pas expliquer pourquoi tant de passivité alors que j'étais prêt également à exploser.  
- OK , très bien...   Tu sais quoi ?  Maintenant t'as qu'à prier pour que toi et ta grande bouche vous vous en sortiez indemne , parce que je vais pas t'aider petite invalide. Allez, rampe bien, rendez-vous en enfer ma belle.
Sur ces belles paroles pleines d'amertume je lui fis un clin d'oeil  avant de faire demi tour et sortir de l'avion. Tout ce que je voulais c'était l'aider mais elle en avait apparemment décidé autrement. Je finis par sortir de l'avion et m'éloigner en direction du centre. Après tout c'était pas mon problème.... enfin si... mais en fait non, c'est de sa faute! Elle avait qu'à mieux me parler!  Ca arrive à tout le monde de faire des erreurs, encore plus maintenant. D'accord j'avais un peu tapé fort hâtivement mais cela était que de la défense, elle semblait avoir oublié l'existence de bouffeurs de cervelles!  

Malgré ma liste exhaustive d'arguments pour la laisser pourrir dans l'avion , j'accourus en sens inverse vers elle. De retour dans l'avion, je m'approchai d'elle pour la porter dans mes bras. Elle ne semblait ni paniquée ni inquiète. Juste silencieuse et normale. J'étais troublé par son sang froid.
- Dis-toi que je fais ça pour avoir un walker de moins sur le dos...
C'était faux évidemment , je faisais la personne inquiète par le nombre de walkers alors qu'un de plus ou un de moins cela ne changeait rien. Je ne voulais pas être plus coupable que je ne l'étais déjà. Je serais devenu totalement inhumain si je l'avais abandonné.
Je la portais donc seulement à la force de mes deux bras au niveau des épaules et des genoux. Deux bras qui étaient en réalité très faible. En tant normal cela ne m'aurait pas déranger mais j'étais entrain de faiblir grandement. Avais-je le choix? Non c'était la moindre des choses que je pouvais faire.

- Saches qu'après ça on est quitte.

Lorsque je me sentis stable et prêt à traverser des lieux infestés de zombis , je m'avançai vers la sortie. Je marchais d'un pas assuré sans courir pour autant et en restant discret. Ce n'était pas le moment de réveiller une horde de zombis.

- Tu vis à l'aéroport depuis longtemps?

J'étais persuadé qu'un lot de vivants , peut être même un second groupe, vivait indépendamment au sein de l'airport sans que nous le sachions.  Nous n'avions pas tout exploré , cela ne m'aurait pas étonné si elle vivait dans l'avion depuis le début. Je voulais quand même lui montrer que je n'étais pas véritablement méchant à travers cette question sincère.
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