Damien est un homme choyé par la vie, il faut l’avouer. Il ne se muscle pas volontairement, mais puisqu’il ne tient pas en place, il se débrouille très bien dans ce domaine sans aide supplémentaire. La construction et la mécanique l’ont bien aidé aussi, il faut l’avouer. Il est de taille moyenne, n’y géant, n’y petit.  Autre que cela, il possède de beau trait, une peau assez pâle, mais sans lui donner l’air malade pour autant. Lui vous dirait qu’il est normal, un homme parmi tant d’autre, mais son regard lui donne un air bien plus que naturel. Des yeux d’un bleu acier, d’une pureté magnifique, son regard, déjà que toujours franc, révèle ce qu’il est depuis toujours. Lorsqu’il joint son regard au votre, il est rare qu’il crée l’indifférence chez quiconque. Pas qu’il soit attirant, bon d’accord selon certain peut-être, mais… il dégage aussi une confiance, une raison de lui faire confiance et de croire que ce qu’il dit est vrai. Sinon, que peut-on dire d’autre sur notre Damien? Bah, le tout est pas mal réussit et il ne s’en cache pas, appréciant les beaux vêtements, même si c’est difficile d’en trouver maintenant. Il faut le mentionner quand même, il garde de sa petite phase rebelle son manteau de cuir qu’il apprécie beaucoup, il y tient par-dessus tout, surtout depuis l’arrivée des rôdeurs. En plus, un manteau de cuir en moto, c’est normal quand on y pense. Sinon, les chemises et tout ce qu’il trouve beau est à l’honneur, mais les temps difficile et les rôdeurs ne lui rendent pas la tâche facile de ce côté. Il faut quand même dire qu’il n’a que ça à faire, vagabonder et trouver de nouvelle ressource et finalement, survivre.

Pour vous décrire Damien, il me faudrait bien plus que ces quelques lignes, mais… je vais me forcer pour votre plaisir. Donc, commençons par le commencement, Damien est un sentimental. Pas comme une femme, il ne pleure pas à tout bout de champ, mais… il reste très près de ses émotions, laissant paraitre dans son regard autant le chagrin, la déception que le bonheur qu’il éprouve en votre compagnie. Par le fait même, la haine, le dégout et la peur son assez facile à dénicher quand on sait comment le prendre. Avec le sentimental, vient le romantique. Il ne les pas à 100% par contre, juste qu’il aime bien faire les choses, qu’il aime que tout soit… beau. Il est perfectionniste aussi, appréciant les doux portraits de la vie. Disons qu’il à enterré cette partie de lui-même depuis l’arrivée des rôdeurs. Sinon, il faut mentionner que Damien déteste s’ennuyer. Il est donc porté à ne pas rester en place, à toujours se chercher de nouvelle activité à faire. Ah! Allant avec la romance et le sentimental, Damien est un excellent charmeur, mais à un détail près. Damien ne charme pas pour le simple plaisir des beaux yeux d’une femme, non, il est juste comme ça. Il ne tombera pas amoureux de la première venue et reste fidèle à ses origines. Il ne sait juste pas comment, ne pas être autrement. Il est idéaliste et perfectionniste, mais la vie en a fait autrement. La vie l’a changé, il avait déjà quelques défauts comme une tendance à fuir rapidement quand la vie lui sème des embuches. Désormais, Damien, lui, vit d’espoir et de musique. En espérant que le monde change. Espérant aussi retrouver ses marques, un peu de sa vie d’avant, mais sera-t-il capable de se poser? Personne ne le saura vraiment.

Damien est de ceux choyé par la vie dès le commencement. Il avait tout, des grands-parents merveilleux, aimants attentionnées ayant fait fortune chacun de leur côté, pour s’unir et vivre dans le luxe et le bonheur. Toute cette richesse se répercuta bien sûr, sur les parents de Damien qui firent de même, s’unissant par contre plus pour l’argent que pour l’amour. Peut-être croyait-il s’aime ou peut-être pas, qui sait. Vous savez, les mariages d’engagement existe encore malheureusement, surtout chez les riches ou du moins bien nantit. Damien eut donc droit à la vie grâce à deux êtres, ne s’aimant déjà plus à sa naissance, restant ensemble par principe. Heureusement pour lui, il avait l’image d’un amour idéal chez ses grands-parents, là où il passait beaucoup, mais beaucoup de temps. Surtout dans le début de sa vie. Sa mère, n’appréciant pas son rôle de mère plus qu’il ne le fallait… quoi? Fallait la comprendre la pauvre, elle avait une carrière à faire tourner et ce n’était pas avec un bambin dans les pattes qu’elle y arriverait. Sa grand-mère, contre l’idée qu’il ait une nounou venait le chercher à chaque matin et souvent le gardait pour la nuit. De deux à 4 ans, c’était simplement les parents qui venait le chercher quand ils avaient du temps, mais… ils n’avaient que très rarement le temps, vous savez, le temps c’est de l’argent. C’est donc ainsi qu’il passa le début de son enfance.

À neuf mois, il avait découvert l’invention la plus pratique du monde, il avait des jambes! Oh oui, deux magnifiques, peut-être pas tant que ça, mais quand même, jambes. Elle était longue, dodus et surtout forte. En plus, ça l’aidait à bouger plus vite. Vraiment plus vite, sauf quand il manquait son coup, à ce moment-là, la chute pouvait être terrible. Les coins de tables basses et les meubles devinrent ces pires ennemis. C’est surtout que, depuis ce jour, il n’a jamais appris à mettre les freins. Damien était de ses enfants qui apprennent à courir avant de marcher, au grand malheur de sa grand-mère qui vivait plus dans un musée que dans une maison. À deux ans, sa grand-mère lui mit un piano sous les doigts, un pinceau à trois (elle devait avoir peur qu’il se le mette dans l’œil, à force de courir ici et là avec le pinceau à la main) et à quatre ans, son grand-père lui apprenait déjà la lecture avec de grand classique comme Gulliver, le tour du monde en quatre-vingt jours et bien d’autres. Son grand-père avait tenté l’odyssée d’Homère à cette époque, mais… il abandonna et le fit plutôt sous forme de théâtre pour le pauvre gamin qui ne comprenait absolument rien à se charabia de grande personne, même… quand c’était un autre qui lisait les mots, c’était grave quand même… Ensuite vint le football américain, le football tout court, la course, le basketball… Bref n’importe quoi qui pouvait intéresser le petit et le faire dormir la nuit. C’est surement à cette époque qu’ils semèrent les premières graines de son amour pour le sport.

C’est à peu près vers 4ans et demi que sa mère réalisa qu’elle avait un fils et tenta de se faire pardonner son manque d’enthousiasme envers le rôle de maman. Elle voulait devenir une bonne mère et pour cela, elle devait apprendre et faire confiance à la vie, mais surtout se rapprocher de son fil qui avait oublié l’existence de ses parents biologiques. Elle mit un léger frein à sa carrière pour reprendre son rôle de mère. C’est là qu’Elle commença à fréquenter d’autre mère ou des femmes ayant des enfants, se faire des amis et trouver des amis pour Damien. C’est comme ça qu’il eut son premier goûté avec une certaine Melina, Melina McCain. Elle était… une fille, ce qui ennuyait un peu le jeune garçon, surtout qu’elle ne courrait pas aussi vite… dû moins, elle n’avait pas autant envie que lui de courir. Donc, lorsqu’elle était là, s’il voulait jouer avec elle, il devait rester assit, ce qui lui demandait un effort phénoménal… au grand plaisir de la mère du gamin. Il ne faut pas être un géni pour comprendre que sa maman l’amenait souvent chez Melina pour avoir un peu de paix entre femme.

À cinq ans, il eut droit à sa première école privée, ça devait faire quoi? Sept ans qu’il y était inscrit. À cinq ans et demi, il avait été renvoyé de sa première école privée, à cinq ans trois quart, de sa seconde école privée. À six ans… sa grand-mère et sa mère l’emmenèrent par la main dans sa première école publique. Il se fit des amis, beaucoup d’ami. Damien était de ces enfants joviaux qui aiment bouger, qui aime vivre et ce n’est pas dans des petits bermudas gris et un petit veston bleuté qu’il pouvait s’épanouir. Sa mère s’inquiétait un peu, mais… les enfants du quartier n’était pas des monstres non plus… hein? Elle avait quand même quelques amies dans le quartier qui la rassurait, comme la presque maman de Melina.

C’est donc à son anniversaire de ses six ans qu’il reçut pour sa fête tous ses amis de sa classe, dont la si jolie Melina McCain. La fille la plus géniale du monde. Il l’a connaissait déjà avant, mais c’est là qu’il eut le déclic, elle était vraiment bien finalement. Damien l’avait apprivoisé comme un grand (ou l’inverse c’est un peu flou). Damien, un jour il apprivoiserait des dinosaures, des animaux et des gens. Si ça n’existait pas comme métier, il deviendrait astronaute. C’était pas mal comme deuxième choix quand même… moins original, mais pas mal.

Damien était franc de nature, mentir n’était pas dans sa nature première, pas comme certaine peste de sa classe, mais pas Melina, elle c’était différent. En général, les filles… pour jouer au ballon, elles sont pas mal, mais quand il s’agit de penser… c’est autre chose, mais Melina… disons qu’elle était plus comme un garçon à qui la vie avait joué un tour. Un très mauvais tour finalement.

Damien voyait toutes les extrémités à l’école publique, les riches comme les pauvres, comme les très pauvres. Quoi? La classe moyenne? Vous en avez vraiment déjà rencontrez-vous? C’est pourquoi il commença sa vie d’adolescent en voulant aider le plus possible, mais les manuels scolaires n’étaient pas ce qu’il trouvait de plus « aidant ». Avez-vous déjà vue des manuels scolaires sauvé des vies vous? D’accord on oubli le fait qu’on peut apprendre à aider dans les manuels. À l’adolescence, Damien et Melina c’étaient rapprochés. Heureusement pour Damien, il avait eu le temps de côtoyer le père de Melina, Isaac. Il était toujours là pour lui  et Damien s’efforçait pour ne jamais faire de bêtises devant lui, sa aidait beaucoup pour que le papa l’apprécie, sinon il aurait pu finir couler sous trois tonnes de bêtons vous savez. Pourquoi parler de bêton? Parce que le papa de Melina travaillait en construction et le bêton c’était facile d’accès pour lui. S’il était menaçant? Vous devriez le voir. Bref!

C’est aussi à cette époque qu’il commença à « fréquenter » Melina, c’était plus comme logique qu’ils soient ensemble. Ils l’avaient toujours été quand même. Ils finirent par être un couple, une vrai de vrai avec tout ce que sa implique… même le costume du bal de promo. Heureusement pour lui, Melina n’était pas une princesse complètement accro au bal, donc ils eurent beaucoup de plaisir. Ensuite, vint le choix décisif, Damien était plus de ceux qui croit que les livres scolaires servent de papier d’allumage et Melina qui adorait totalement l’histoire, était de celle qui disait apprendre du papier d’allumage en question. Oui, oui elle étudiait cette matière complètement ennuyante et impossible de se rappeler. Donnez à Damien n’importe quoi, vélo, moto, voiture, maison et il arrive à la démonter, remonter et réparer… Demandez-lui qu’à fait Napoléon dans sa vie… il en a sérieusement aucune idée. Non sérieux, sauf être petit et sur un cheval, il a fait quoi? Finalement, c’est Isaac qui trouva la solution. Damien partit travailler avec lui. Quelque chose que Damien aimait énormément, c’était bien la construction. Isaac l’avait acheté dès le début. Bah oui, quand on présente un métier en disant «  voici une masse, voici un mur qu’on doit retirer pour faire un air ouverte… Défonce-le mur. » Qui ne voudrait pas faire ce métier pour toujours hein? Bon d’accord, ensuite on lui avait appris à refermer les murs, mais ce n’était pas si ennuyant vous savez.

C’est comme ça que tout était devenu parfait, il était autonome, économisait de l’argent pour faire le tour du monde avec Melina. Il rêvait de voyager. Vers vingt ans, le magnifique tableau idéal qu’était sa vie prit une toute nouvelle tournure. Ils avaient gaffés tous les deux. Il n’aurait pas cru que ce serait devenu sérieux, mais… Melina attendait un bébé. Vous savez ses trucs complètement bruyant et puant (de vrai machine à caca) qu’on devait s’occuper tout le temps, mais genre… tout le temps là. Jamais sa dormait ses trucs là. Demandez à ses parents! Mettez ses gènes à lui et hop! On vient de créer l’apocalypse. Il aurait bien proposé l’avortement, mais… Melina l’aurait tué. Il embarqua donc sur sa moto pour réfléchir… le temps qu’il regarde ou il était qu’il était déjà loin… il texta quand même Melina pour l’avertir qu’il voulait un peu de temps pour lui, pour réfléchir à tout ça. Il ne se pardonnerait jamais s’il disait quelque chose qu’il n’aurait pas dû. Finalement il avait fini sa route en Floride, chez sa grand-mère. Il y passa plusieurs mois, peut-être un peu trop. Sa grand-mère se faisait vieille, elle appréciait donc beaucoup son aide. Il répara tout ce qu’il put. Ce fut au bout de 6 mois qu’il retourna à Atlanta. Il se sentait toujours mal à l’aise, mais il aimait sincèrement Melina et il refusait de la perdre à cause d’un bébé. Il serait papa avec ou sans elle de toute façon… donc aussi bien que ce soit avec elle. C’est en la revoyant qu’il comprit, elle n’avait plus le bébé. Il avait fait c’est mathématique, il n’était pas stupide, il savait qu’elle n’avait pas encore put accoucher et que l’enfant soit viable. Il essaya de comprendre de son mieux, mais Melina voulait lui arracher la tête et refusait de lui pardonné. Les discutions étaient donc dans le très pénible. Il essaya pendant 1 an avant que sa grand-mère ne l’appelle, elle avait des problèmes de santé. Il partit donc l’âme en peine vers la Floride, par avion cette fois. Il laissa tout chez lui, moto et outils comprient. Sa grand-mère lui avait sauvé la vie petit, c’était à son tour de lui rendre service. Il fit de son mieux pour lui rendre au centuple tout le bien qu’elle lui avait fait. Finalement, sa grand-mère décéda, il pourrait quand même se dire qu’elle n’était pas morte seule et qu’elle avait eu la chance de mourir avant tout ce qui allait se produire par la suite. Il régla l’enterrement en Floride et mit en vente tout ce qui l’entourait. Il devait rencontrer ses parents à Atlanta avant de trouver un acheteur pour tout ce qui appartenait à sa grand-mère, il fallait aussi attendre le notaire. Il appela Melina pour lui dire qu’il rentrerait bientôt, elle en avait surement rien à faire, mais… il l’aimait encore bon. Il rencontra son premier rôdeur à l’aéroport de Floride, le problème c’est qu’il était plusieurs, en fait… il était beaucoup. L’aéroport dû être évacué à toute vitesse. Bah oui, son pilote venait de se faire bouffé… Il espérait sincèrement que ce n’était qu’ici et pas à Atlanta. Il retourna dans la maison de sa grand-mère. Les gens étaient paniqués, le problème… c’étaient que même une fois mastiqué… les gens se relevaient. La population se retrouva rapidement… en infériorité. Damien laissa passer le gros de la crise. La maison de sa grand-mère était entourée d’une clôture massive pour que ses deux molosses, Mozart et Picasso, ses danois, ne se sauvent pas. Donc, les rôdeurs étaient à un peu comme des chiens, ça ne savait pas vraiment comment ouvrir les portes. Il aurait pu rester là une éternité et demi s’il n’y avait pas eu un tout petit détail à régler… des meubles… ça ne se mangeait pas. C’est donc au bout de 4 mois qu’il prit son courage à deux mains, le peu de réserves lui restant et décida de repartir vers Atlanta.

Donc, le voyage commençait mal dès le début. Tout ce qui restait comme véhicule chez sa grand-mère était la moto de son grand-père. Damien l’avait remis à neuf, mais… une moto n’offrait pas vraiment de protection vous savez. Il se lança quand même sur la route avec juste une moto et son manteau de cuir. Il faisait un pitoyable survivant. Il apprenait vite quand même. Il trouva dans un garage une barre à clou (crowbar) bien massive. Bon point pour lui, défoncer un mur… il si connaissait, donc superposé cela à un rôdeur… c’était faisable. Bien sûr, s’il avait le choix entre attaquer ou fuir… il fuyait. C’était très… violent comme façon de faire quand même. Bon, d’accord ces choses-là voulait le bouffer, mais c’était des personnes avant quand même! Et si un gouvernement quelconque trouvait un vaccin… il faudrait compter le nombre que personne qu’il aurait massacré en moins? Non merci. Il pensait souvent à Melina, mais plus les jours avançait et plus il doutait. Parce que oui, un voyage de quelques heures, maximum un jour lui en prit beaucoup plus, éviter les bouchons, les grandes villes, les lieux trop infecté… c’était tout un défi. Finalement, il trouva un truc merveilleux, un « pick up » 4x4 ford, avec une boite fermé. C’était ça le merveilleux, la boite, elle, était fermé. Il abandonna donc la moto pour un endroit où il put s’installer un matelas. Il avait presque une maison comme ça. Ensuite il se permit d’écraser les rôdeurs lui barrant la route et il découvrit un truc encore plus merveilleux… un semblant de paix. Le temps passait et il accumulait les détours, mais son objectif était toujours et encore Atlanta. Il aurait pu se greffer à un groupe, mais il avait vue l’être humain faire des trucs complètements horribles pour survivre. Il n’avait plus vraiment confiance en l’humanité. Souvent, la nuit avant de dormir, il repensait à Melina et au bébé. Bien sûr, tout aurait été différent s’il était resté, mais… le bébé aurait-il vraiment pu survivre à tout ça? Sincèrement? Il en doutait franchement. C’est donc le cœur maussade et plein d’appréhension qu’il passa finalement les limites de la ville, de sa ville. Il n’avait jamais cru qu’il survivrait jusque-là. Il tenta de se rendre jusqu’à son appartement, mais les rôdeurs étaient en surnombre. Il doutait de plus en plus qu’elle ait pu survivre… à moins que… qu’elle soit restée avec son père. Là, elle avait une chance.