Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 

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 Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]

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Jackson Highmore

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MessageSujet: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptySam 12 Avr - 5:10




Jackson & Cie


Un petit nettoyage s'impose...
15 Septembre 2011


Il y avait deux jours, un arbre s’était invité dans notre cafétéria. Evidemment, il avait pris tous ses petits potes les zombies avec lui, et ils avaient commencé à vouloir faire la fête. Et nous bouffer, fatalement. Sinon, c’était pas drôle. Bref du coup, on s’était retrouvé un peu tous comme des cons, attaqués ainsi. Heureusement, nous avions réussi à nous débarrasser de tous les Walkers, ainsi qu’à boucher le trou causé par la catastrophe. Mais tout ne pouvait pas être rose et beau… dans l’aventure, on avait perdu Greg. Ce type n’était pas celui que je préférais dans le groupe –en même temps, j’aimais pas grand monde et pas grand monde m’aimait– mais il avait réussi à sauver la vie de Rebecca. Je m’en voulais d’ailleurs énormément de ne pas l’avoir fait à sa place, même s’il fallait bien l’avouer : je préférais être bien vivant.

Bref, le lendemain, j’avais pas foutu grand-chose. En réalité, j’avais un peu la flemme et ça me faisait chier de devoir revenir dans cette cafétéria. Je glandai donc toute la journée, mangeant les conserves que j’avais encore dans mon sac. Mais ce n’était pas suffisant et en me levant, ce matin-là, je me décidai à entrer dans la cafétéria. Il fallait que quelqu’un s’en charge. Et ce quelqu’un, c’était moi. Toujours moi qui me tapais le sale boulot. Avant toute chose, j’allais chercher une brouette dans le petit abri de jardin situé dans le parc. Naturellement, j’étais toujours armé de mon éternel couteau : j’étais pas con non plus, c’était pas parce qu’Emerick avait réussi à reboucher le trou dans le grillage qu’il n’y en avait pas d’autres. Mais je ne fis la rencontre d’aucun zombie. Tant mieux.
Donc, j’entrai dans la cafétéria, poussant cette fichue brouette, mon brave Clochard sur les talons. L’odeur de cadavres en décomposition me sauta aux narines, et je ne pus m’empêcher de pousser un cri de dégoût. Cette odeur si typique de charogne était juste infecte. Je m’avançai dans la large pièce. J’aurais pu utiliser ma chemise pour la mettre sur mon nez, histoire de contrer un peu l’odeur, mais avec les deux bras de la brouette, ce n’était pas vraiment possible. J’abandonnai d’ailleurs mon enfin. Je ne savais pas trop par quoi commencer… les corps étaient nombreux, au sol. Autant commencer par les corps les plus proches de la porte. Il y en avait moins que du côté de l’arbre. Je me baissai donc et pris le premier cadavre, que je jetai dans ma brouette. J’allais pouvoir en mettre trois, voire quatre, à tout casser, ce que je fis sans trop de problèmes. A la prochaine fournée j’allais même essayer d’en mettre cinq. Ça allait être difficile, mais il y aurait moyen.

Une fois dehors, toujours accompagné de mon chien, je larguai les cadavres sur le sol. Quelques minutes auparavant, j’avais rapporté un des bidons d’essence normalement prévu pour mon pickup. A choisir, je préférais marcher un peu plutôt que de rester avec ces trucs sur le dos. J’ouvris donc le bidon et aspergeai les cadavres du précieux liquide. Puis, je pris mon zippo, l’allumai, et mis feu aux créatures, belles et bien mortes. Elles se mirent à cramer sur place, et je repris alors rapidement ma route vers la cafétéria : le feu n’allait pas s’éteindre de sitôt, mais valait mieux prévenir que guérir.





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Romilda F. Artner

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyVen 25 Avr - 5:42



Un petit nettoyage s'impose.

15 septembre 2011

S'il y avait une chose que Romilda supportait encore moins que le silence dont était imprégné les longs couloirs du lycée, c'était la puanteur qui se dégageait de la cafétéria depuis les derniers événements survenus dedans. Alors partie pour essayer de trouver n'importe quels objets qui auraient pu faciliter la vie dans le lycée, elle n'avait eu qu'un bref résumé de ce qui s'était passé. Tempête. Cafétéria. Arbre. Rodeurs. Mort. Ça lui avait suffit. Les circonstances changeaient mais le résultat était toujours le même, la mort pour un des survivants. A ce rythme là, ils crouleraient sous les vivres à force de voir l'un des leurs mourir dans de tragiques circonstances. Heureusement qu'ils avaient été plus nombreux quand il avait fallu nettoyer et rendre sécuritaire le bâtiment ou ils seraient sans doute encore cloîtrés dans une unique salle de classe. Et si ça avait été le cas, ils se seraient très certainement entretués. A nouveau, le résultat aurait été le même. A se demander ce qui était le plus stupide, effectuer un suicide collectif ou se laisser bouffer par des zombies. Romilda n'était même plus sûre de la réponse, les limites entre le bien et le mal avaient tendance à se brouiller dans son esprit depuis que la machine à revenir à la vie pour bouffer ses très chers compatriotes avait été lancé.
Son père aurait détesté la personne qu'elle était en train de devenir. Le genre de personne qui tue n'importe quel obstacle se dresse en travers de sa survie et de celle des gens qu'elle cherche à protéger. Zombies ou humains, les deux se valaient ces derniers temps. Au moins les zombies ne cherchaient qu'à la bouffer, les humains eux, voulaient le toit sous lequel elle vivait, le futon sur lequel elle dormait, et puis, si éventuellement ils s'ennuyaient ces messieurs n'hésiteraient certainement pas à s'amuser avec elle avant de la tuer. Non vraiment, ces derniers temps elle préférait presque la compagnie des zombies. Un coup de Banshee et ils la fermaient. Et sans supplier. Si son père pensait que des mauvais actes risquaient d'envoyer l'Homme en enfer, Romilda n'avait plus rien à craindre, elle y était déjà. A se demander ce qui pouvait arriver de pire. Elle se demandait parfois où son vieux père se trouvait, s'il était encore en vie quelque part à survivre comme elle ou s'il était mort comme la plupart des gens qu'elle connaissait à l'époque. Aussi étrange que ça pouvait paraître, et pour le bien de sa santé mentale, elle privilégiait la seconde option. Elle préférait l'imaginer mort, au moins elle n'avait pas besoin de se soucier de sa survie à lui en plus.

Arrivant devant la cafétéria, la jeune femme noua ses cheveux en un chignon rapide, noua un vieux foulard qu'elle avait récupéré dans un des casiers autour du bas de son visage, inspira une grande goulée d'air à peu près potable et entra dans la grande salle. Son premier réflexe en entrant fut de passer la main dans son dos pour vérifier que son Banshee était bien présent. Autant éviter les missions suicides. Même si elle aurait bien aimé qu'un ou deux petits zombies se manifestent qu'elle se défoule un peu, histoire d'extérioriser la rage qui semblait l'habiter constamment. Romilda chassa cette pensée de son esprit. Parfois ses propres pensées l'effrayaient.
Parcourant la pièce du regard, elle constata qu'elle n'était pas la seule à avoir eu l'idée de faire du ménage. Un jeune homme s'activait à jeter des cadavres dans une brouette. Ne parvenant pas à identifier la personne sur le moment, Romilda se racla la gorge. Aussi associable qu'elle pouvait paraître la plupart du temps, elle avait parfois besoin de contact humain. Au moins pour être sûre qu'elle était encore capable de parler.

- Besoin d'une paire de bras supplémentaires ?
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Jackson Highmore

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyVen 25 Avr - 7:33




Jackson & Romilda


Un petit nettoyage s'impose...
15 Septembre 2011


Bref, je balançais littéralement les corps dans la brouette. J’étais revenu dans la cafétéria. En fait, les corps étaient vraiment nombreux. Il y avait celui de Greg, qui trônait un peu au milieu de tout. J’allais m’occuper de lui en dernier. Il méritait mieux que de se retrouver à brûler avec les zombies, franchement. Surtout qu’il avait sauvé Rebecca et était donc mort en héro. Il méritait pas ça, nan… ce type, j’avais pas vraiment eu l’occasion de beaucoup parler avec lui, mais c’était un gars sympa, qui se battait pour les autres. Et ça avait fini par le tuer. Un peu comme mon amie Elizabeth. Alors que je recommençais à entasser les zombies sur ma brouette, la peur m’envahit. J’avais pas spécialement peur des zombies –bon ok, quand l’adrénaline était là, lors d’une attaque, j’étais le premier à paniquer mais bon…– mais j’avais surtout peur… de finir comme eux. Je savais que j’étais un mec sympa –et pas con en plus !– du coup, j’étais du genre à finir par me faire bouffer sans le faire exprès, en voulant sauver la vie des autres. Bon, même si ici, je ne m’entendais pas des masses avec les autres, il y avait toujours la possibilité que mon instinct me pousse à sauver n’importe qui. Sauf peut-être Eric. Nan, lui il n’y avait vraiment pas moyen que je me sacrifie pour lui. Au contraire, même. Quoique, la nature humaine était étonnante après tout.

Bref, j’étais plongé dans mes pensées, fourguant les zombies dans ma brouette à la con. Et de un… et de deux… pff. J’aurais quand même aimé que quelqu’un m’aide. Mais bon, le seul type qui était plus ou moins fort ici, c’était Emerick. Et vu que je ne m’entendais pas des masses non plus avec lui… heureusement, il avait réussi à réparer la grille du parc, ce qui signifiait que nous étions en sécurité. Une chose était finalement sûre, dans tout ça : même si je ne m’entendais pas des masses avec la plupart des survivants du lycée, nous avions un but commun, qui était de protéger les autres. Les protéger, les aider, ce genre de trucs.
Toujours dans mes pensées, j’entendis tout d’un coup une voix claire derrière moi, me demandant si j’avais besoin d’aide. Je me retournai vivement, manquant de faire basculer mon moyen de transport et me retrouvai nez-à-nez face à Romilda. Celle-là, c’était la meilleure pote de l’autre imbécile d’Eric, avec son chat. Parfois, je les croisais : ils parlaient comme deux intellectuels, la jeune femme caressant doucement le sac à puce du vieil homme. Ce dernier ne se gênait jamais pour se moquer ouvertement de moi. Mais maintenant, je tentais de relativiser : je savais que sans moi, ils seraient déjà morts –surtout le vieux.

Elle semblait ne pas m’avoir reconnu non plus, en tous cas. On se retrouvait bien cons, l’un en face de l’autre. M’enfin, au moins elle avait l’air prête à m’aider. Mais genre réellement : air déterminé, cheveux attachés… ouais bon, si je ne me trompais pas, j’allais devoir passer une bonne partie de la journée avec elle à nettoyer la cafétéria. Au moins, ça irait plus vite. Et p’t’être que sans Eric, elle serait plus sympa, en fait. Puis fallait bien l’avouer quand même : elle était pas désagréable à regarder, et c’était donc toujours plus cool pour bosser.
Je me grattai légèrement le haut du crâne et finis par m’exprimer d’un ton un peu hésitant :

« Ouais euh… ouais, j’en aurais bien besoin. Mais y a qu’une seule brouette… »

Et elle allait pas non plus porter les cadavres sur son dos hein. Pas très agréable comme situation quoi. Du moins pour elle. Le problème était pourtant bien réel : je voulais bien qu’elle m’aide à nettoyer l’endroit, mais sans une deuxième brouette, on allait pas aller bien loin. Limite, elle pouvait toujours nettoyer –genre littéralement– le sol petit à petit, au fur et à mesure que je le déblayais. Après tout, elle était une femme aussi : elle connaissait bien mieux les tâches ménagères que moi. Hum, ça f’sait pas un peu macho ça, comme façon de penser ?





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Romilda F. Artner

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyVen 25 Avr - 10:34



Un petit nettoyage s'impose.

15 septembre 2011

Si Romilda avait su que sa nouvelle demeure serait aussi lugubre, elle aurait peut-être réfléchi à deux fois avant de venir s'installer au lycée de manière permanente. Non pas que les longs couloirs vides et silencieux lui foutent le cafard, mais ça additionné aux courants d'air qui venaient de temps à autre faire claquer les portes des casiers dans les couloirs ne manquaient jamais de la faire sursauter. Elle avait beau essayé de se persuader qu'elle était immunisée contre les phénomènes récurrents de ce nouveau monde, il y avait toujours cette seconde de panique lorsqu'elle voyait un zombie, cette seconde qui l'empêchait de bouger, tétanisée de peur et pendant laquelle elle n'avait qu'une seule envie : s'enfuir à toutes jambes et se terrer dans le trou le plus petit qu'elle puisse trouver. Heureusement que cet état ne durait qu'une seule seconde où elle serait morte une bonne centaine de fois depuis le début de l'épidémie. Après tout, ce n'est pas parce qu'elle avait pris la sombre habitude de trancher crâne sur crâne que la peur qui la prenait aux tripes s'était effacé. On n'efface pas ses peurs. On apprends juste à vivre avec. Et bordel, on aurait pu la prévenir à quel point ce serait compliqué de le faire, à quel point trouver le sommeil et ouvrir les yeux pour affronter un nouveau jour serait impossible à faire. Elle se demandait parfois si tous les survivants se sentaient comme elle. Peut-être que les choses étaient différentes à l'extérieur. Peut-être que certains avaient réussi à recréer une certaine harmonie qui leur permettaient de vivre plus facilement. La jeune femme doutait en la création d'une telle ambiance au lycée un jour. Pas dans ce contexte, pas alors qu'ils étaient incapables de se supporter les uns les autres. Le proviseur avait beau avoir réussi à mettre une sorte d'organisation en place où chacun trouvait une place, il n'avait jamais réussi à créer un sentiment de communauté entre les survivants. La seule chose qui les rapprochait c'était l'envie de survivre et les seules moments où ils parvenaient à communiquer c'était dans les situations extrêmes quand ils étaient à la limite de se faire envahir par des rôdeurs. Dans ces conditions, il était difficile d'envisager qu'ils se retrouvent un jour tous à la même table à l'intérieur de la cafétéria à chahuter autour d'un bon petit plat.

Toujours est-il qu'à l'instant présent, il valait mieux chasser l'idée d'une communion amicale autour d'un repas de sa tête car la cafétéria avait plus l'air d'un champ de bataille que d'une salle de réception. Lorsque le jeune homme qui s'activait déjà à ramasser les cadavres se retourna vers elle, Romilda retint une grimace. Jackson Highmore n'était pas véritablement son premier choix lorsqu'il s'agissait de passer du temps avec quelqu'un. C'était peut-être un constat injuste sachant qu'elle ne le connaissait pas mais, sincèrement, Boucle d'Or n'était pas le plus malin parmi les survivants. Toutefois il représentait une paire de bras - musclés - non-négligeable, surtout en ces temps troublés. Elle soupçonnait d'ailleurs le proviseur de l'avoir laisser les rejoindre pour cette raison. Il suffisait de voir les cadavres qu'il soulevait sans peine avant de les mettre dans la brouette. Romilda avait beau être en bonne forme physique, elle savait qu'elle aurait dû s'y reprendre à plusieurs fois avant d'en soulever un seul. Elle était trop légère pour faire contrepoids. Aussi, elle tâcha de détendre les muscles crispé de son visage afin de lui adresser un mince sourire, avant de se rappeler qu'il ne le verrait pas à cause du foulard qu'elle avait noué autour de son visage. Bon, il n'aurait qu'à lire dans ses yeux qu'elle n'avait pas encore décidé de le tuer. Cependant, sa remarque manqua de lui faire changer d'avis et elle soupira en levant les yeux au ciel avant de sortir de la cafétéria.
La brune refit son apparition quelques secondes plus tard avec une sorte de cage métallique d'1m50 sur 1 mètre juché sur des roulettes.

- Je sais pas ce que ça vaut sous le poids de zombies, mais c'est le mieux que j'ai trouvé pour les transporter, fit la jeune femme en haussant les épaules.

Elle n'était pas stupide et avait réfléchi à la manière de faire sortir les cadavres de la cafétéria. Elle s'était souvenue que le matériel du gymnase, comme les balles de basket ou de volley, était conservé dans ses sortes de bacs qui pouvaient être fermés à clé. Romilda en avait donc récupéré un en se levant ce matin. Elle avait pensé à demander de l'aide pour le nettoyage à un des autres survivants mais elle avait fini par renoncer. Ça leur aurait fait trop plaisir qu'elle vienne leur demander de l'aide.

- Où est-ce que tu as emmené les cadavres ?

Sans attendre la réponse, Romilda s'approcha d'un des cadavres à la cervelle éclatée et prenant sur elle, le traîna jusqu'à son chariot improvisé, laissant une trace rougeâtre sur son passage. Et là vint la tâche la plus compliquée, foutre cet amas d'os et de chair dans la cage. Refusant de passer pour une fille fragile, elle attrapa le cadavre par la taille pour le soulever et manqua de tomber à la renverse sous son poids. Le cadavre retomba sur le sol et au passage l'aspergea d'un jet de sang et elle dut se détourner un instant prise d'un haut le coeur. Même mort et re-mort ils foutraient la merde ceux-là.
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Jackson Highmore

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyJeu 1 Mai - 9:23




Jackson & Romilda


Un petit nettoyage s'impose...
15 Septembre 2011


Romilda… c’était Romilda… enfin, je tentais de positiver : ça aurait pu être pire, et être Eric. Mais elle au moins, elle était belle à regarder. C’était pas totalement désagréable non plus. Mais bon, ça aurait pu être mieux, aussi… ça aurait pu être Megan ou Rebecca. Rebecca… la pauvre quand même, avec ce qu’il lui était arrivé… j’allais prendre de ses nouvelles fréquemment, mais elle n’allait pas bien… normal, aussi. Elle était mal, ça se voyait. Dire qu’elle voulait partir du lycée… cette expérience allait surement précipiter son départ.
Bref, Romilda n’avait pas l’air super heureuse de me voir, elle aussi. Comme quoi, l’amour que nous nous portions était réciproque. Super. Les quelques heures que nous allions passer à nettoyer la cafétéria ensemble allaient surement sembler durer une éternité. M’enfin, elle me proposa son aide. Sans blague. Cependant, je lui fis remarquer qu’il ne nous restait qu’une seule et unique brouette. La jeune femme leva les yeux au ciel, soupira, et sortit sans un mot. Comme quoi, elle avait vraiment un caractère de merde, celle-là. Je haussai les épaules : elle n’allait pas foutre ma journée en l’air à cause d’un simple geste de travers. Lentement, je repris un zombie sur le sol et le balançai sur ma brouette. Cette-fois, elle était pleine ! J’allais me remettre en route quand tout d’un coup, j’entendis un bruit de ferraille, comme quelque chose sur roulettes, ou je ne savais trop quoi. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Romilda revenir, poussant une sorte de cage métallique à roulette. Où avait-elle trouvé ça ? A quoi ça servait, à la base ? Je n’en savais trop rien. Une chose était sûre, ça allait nous être bien utile ! La brune s’arrêta près de moi et d’un ton nonchalant, lança que bien qu’elle ne sache pas trop ce que ça valait sous le poids des zombies, c’était tout ce qu’elle avait pu trouver.
Les yeux légèrement écarquillés, je répondis :

« Wah bah… ça doit être solide ce truc ! Surement assez pour en mettre quelques-uns… on va le vérifier rapidement. T’as eu une bonne idée ! »

Je repris ma brouette, prêt à l’amener à nouveau vers l’extérieur, sur mon petit feu. Mais la voix de Romilda brisa une nouvelle fois le silence, demandant où j’avais foutu les autres cadavres. C’est en me retournant que je la vis se pencher, prendre un des corps et le traîner jusqu’à son chariot. Je la regardai tenter de hisser difficilement le zombie dans cette fichue cage. Je haussai un sourcil, restant statufié quelques instants. Après quelques secondes de réflexion, je finis par lâcher ma brouette et par m’avancer vers Romilda. Une fois à ses côtés, je pris le zombie par les épaules et finis par le foutre dans la petite cage, avec autant de facilités que s’il avait s’agit d’un poulet. Je me tournai vers la jeune femme et reniflai bruyamment :

« T’sais… t’aurais déjà plus facile à avancer le chariot vers les zombies, plutôt qu’à te casser le cul à les traîner… allez, j’vais t’aider. »

J’étais pas un salaud non plus ! Elle avait beau être un peu spéciale et s’entendre avec Eric, elle restait tout de même un membre du lycée, de notre groupe ! On aurait pu dire que j’étais une bonne poire. Moi, je disais juste que j’étais sympa et honnête. Prenant le chariot, je le poussai jusqu’aux zombies les plus proches et me baissai pour les foutre dans cette petite cage. Je pus en mettre beaucoup. Mais genre, presque une dizaine. Ouais, c’était même énorme, comparé à ma petite brouette ! Une fois que cela fut fait, je me retournai vers l’ancienne prof et lui proposai :

« Tu veux pousser le chariot ou la brouette ? Le chariot est p’t’être plus lourd, mais la brouette est plus instable… »





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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyLun 9 Juin - 6:42

Alors que vous discutez tranquillement de qui, du chariot ou de la brouette, devrait être poussé, un bruit sourd se fait entendre. Comme un léger grattement. Il semblerait que cela provienne de la réserve.

En tous les cas, l'inconnu représente toujours une certaine menace. Tout particulièrement quand on ne connaît pas la quantité que constitue cet inconnu.

Qu'allez-vous faire ?

Vous sécurisez l'endroit, condamnez la porte, et continuez ce que vous étiez en train de faire.

Vous décidez d'aller voir directement ce qui se cache derrière cette porte.

Vous continuez ce que vous étiez en train de faire et décidez d'ignorer ce bruit.

N'oubliez pas : qui dit réserve, dit vivres. Cela dit, vous ne savez pas combien ils sont. La mauvaise décision pourrait vous être fatale ... C'est à vous.
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Romilda F. Artner

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyMar 24 Juin - 4:36



Un petit nettoyage s'impose.

15 septembre 2011


A la réaction de Jackson face à l'équipement qu'elle s'était procurée, le visage de Romilda s'éclaira d'un sourire, chose assez rare pour être notée. Il était rare qu'elle sourisse à présent. On ne le précise pas dans le contrat, mais lorsqu'on se lance dans un contrat à durée indéterminée dans l'apocalypse, on a plus vraiment l'envie ni l'occasion de sourire. Elle se levait avec un pli lui barrant le front et se couchait avec, signe de sa constante préoccupation. Ce qui contrastait fort avec la jeune femme qu'elle était avant que tout ce bordel ne se déclenche. De plus, ce n'était pas l'ambiance au sein du groupe qui allait lui procurer une quelconque once de joie ou de bonne humeur. Les seules personnes avec qui elle acceptait de se laisser aller et de se détendre quelque peu étaient Eric et le frère cadet d'Emerick. Eric car elle se sentait en confiance avec cet homme qui l'avait toujours traité comme son égale, et Ritchie car en plus de réussir à la divertir de ses problèmes de par ses bavardages incessants, il lui donnait l'impression d'avoir besoin d'elle. Et Romilda aimait se sentir utile. Or, au lycée, il était coutume de n'écouter que rarement son avis si elle employait des moyens diplomatiques. D'où la nécessité de constamment avoir à gueuler un coup pour qu'on l'écoute. Elle sentait les regards noirs lorsqu'elle passait à côté de certaines personnes mais elle n'en avait plus grand chose à faire. Tant qu'ils survivaient, ils n'avaient pas de raison valable pour s'en prendre à elle de manière directe.
Toujours est-il que l'australien avait réussi à la faire sourire. C'était visiblement un grand jour qui s'annonçait.

- Oh.. Merci, fit-elle baissant les yeux gênée.

Elle se mit rapidement en action pour reprendre contenance. Et à nouveau Jackson prouva son utilité alors qu'elle se retrouvait recouverte de morceaux de cervelle et de sang. La brune arracha rapidement le bandana qu’elle avait noué autour du bas de son visage et qui, à présent recouvert également de sang, s'avérait inutile. Romilda s'écarta de quelques pas afin de reprendre son souffle et d'éviter de vomir ses tripes. Lorsqu'elle se fut remise, elle revient sur ses pas et hocha la tête, encore pâle. Elle voulait bien laisser à JAckson la partie du lever de zombie vu la facilité qu'il avait à le faire. Le regardant amasser les zombies dans le chariot, elle en vint à penser qu'elle avait peut-être formé son jugement un peu trop rapidement. Après tout, il n'était peut-être pas un intellectuel mais il était de bonne volonté et semblait avoir un bon fond. Sa remarque interrompit ses pensées, et elle leva les yeux vers lui.

- Je vais prendre le chariot, ça ira.

Pour illustrer ses paroles, elle s'approcha du chariot et en prenant un peu d'élan, elle parvint à le faire avancer sans mal. Ses muscles avaient besoin d'un peu d'exercice de toutes façons. Romilda s'avança vers la porte et l'ouvrit dans le but de la caler afin de rendre leur tâche plus facile. Tout ce faisant, elle se retourna vers Jackson.

- Hé, je voulais juste te dire, je suis... commença-t-elle avant de s'interrompre brusquement.

Les excuses seraient visiblement pour plus tard. Un bruit venait de retenir son attention. Le genre de bruit qui, dans leur situation, n'annonçait jamais de bonnes nouvelles. Ce même genre de bruit qui les gardaient éveiller de longues heures la nuit. Romilda appelait ça le bruit du danger. Lâchant lentement la porte pour éviter qu'elle ne grince, la jeune femme regarda Jackson et lui pointa la réserve du doigt tout en mettant la main sur la garde de sa Banshee. Elle pouvait sentir le rythme des battements de son coeur s’accélérer alors qu'elle s'avançait lentement dans la direction de la réserve. Auraient-ils des visiteurs ?

- Je croyais que la cafétéria avait été sécurisée, chuchota-t-elle à l'adresse de Jackson.
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Jackson Highmore

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MessageSujet: Re: Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE]   Un petit nettoyage s'impose... [LIBRE] EmptyMer 16 Juil - 7:24




Jackson & Romilda


Un petit nettoyage s'impose...
15 Septembre 2011


Je m’entendais pas des masses avec Romilda, c’était vrai. Et il fallait clairement l’avouer, ça m’étonnait vachement qu’un sourire se dessine sur son visage. C’était pas tous les jours qu’on pouvait voir ça. En réalité, c’était même la première fois qu’elle souriait devant moi. Ça me faisait tellement bizarre… c’était un peu comme avoir une autre personne devant moi, en fait. En même temps, c’était normal : peu de gens souriaient encore, à notre époque. Personnellement, j’avais pas perdu ma bonne humeur : j’utilisais toujours l’humour, car je savais que le rire était une force, en soi. Puis il fallait être honnête hein… j’aimais faire rire les gens. Malheureusement, c’était pas vraiment le cas ici… les membres étaient assez serrés du cul. M’enfin, personne n’est parfait –surtout dans ce lycée j’avais envie de dire.
Bref, la brune me remercia du compliment que je venais de lui faire. Ça aussi c’était vrai : les compliments ne pullulaient pas dans ce groupe. Sauf entre les intellos, ce que je n’étais pas –en soit, Emerick n’en était pas un non plus hein mais lui on l’aimait, ce con…

Je recommençai donc à taper les cadavres dans ma brouette, dans le but de les amener au feu qui les attendait avec impatience. Mais Romilda me demanda justement où je comptais les mettre. Je la vis d’ailleurs tirer un cadavre vers son chariot. L’idée de cette cage était pas mal du tout, je l’aurais pas eue, sérieux –pourtant j’étais pas con. Mais par contre, niveau pratique, elle laissait à désirer. Je lui donnai donc le conseil d’avancer le chariot vers les zombies, plutôt que l’inverse. M’enfin, vu que j’étais pas le dernier des salauds, je me mis à l’aider, à hisser mes Walkers dans son « moyen de locomotion zombie ». Quand le chariot fut rempli, je me tournai vers Romilda et lui demandai ce qu’elle préférait pousser. Les deux se valaient : la brouette était peut-être moins stable, mais le chariot était beaucoup plus lourd. Après une courte réflexion, elle décida de prendre la deuxième solution, et s’avança d’ailleurs vers la cage à roulettes. Après avoir poussé son chariot pendant quelques mètres, la brune ouvrit la porte du couloir et la cala, pour que nous puissions passer plus facilement. Bonne idée ! Quant à moi, je la suivais avec ma brouette. Mes muscles arrivaient sans trop de problèmes à maintenir l’équilibre de l’objet.

Soudain, Romilda se tourna vers moi. Son visage affichait une expression que je ne connaissais pas. Elle semblait comme gênée, mais c’était pas tout à fait ça. De la tristesse ? Nan plus. Elle commença alors, m’avouant qu’elle voulait me dire quelque chose. Sous mon regard ahuri, elle fut interrompue par un bruit venant de la réserve. Ce bruit n’avait franchement rien de rassurant, et nous nous tournâmes vers la porte, inquiets. Cela ressemblait à un grattement… mais pas n’importe quel grattement. Un monotone… vide de sens… c’était pas humain. J’étais plus que jamais étonné, tandis que Romilda évoquait le fait que normalement, la cafétéria était sécurisée. Je hochai la tête en répondant sur le même volume qu’elle :

« Ouais… elle est sécurisée. Je comprends pas… »

Je laissai tomber ma brouette –dans tous les sens du terme– et m’avançai à pas lents vers la porte de la réserve. Je sortis mon couteau de son étui, prêt à sévir en cas d’attaque. Une fois à côté de la porte, je pus clairement entendre les râles de zombies. Je fronçai les sourcils.

« C’est pas possible… quand y a eu le problème avec l’arbre, la réserve était clean et surtout, elle était fermée. C’est donc pas normal qu’il y ait des Walkers enfermés dedans. »

Au son de ma voix, les créatures enfermées s’agitèrent, frappant carrément à la porte, rugissant, désirant se mettre un petit quelque chose sous la dent. Je lançai un regard déterminé à Romilda :

« T’as de quoi te défendre ? »


PS : Désolée pour l'attente ><




© Daph


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