Percy est petit. Il mesure 5 pieds 4. Il détient un corps frêle, mais, assez séduisant quand même. Ses cheveux blonds mi-longs lui donnent un air fragile et ses yeux bleu foncé sont toujours presque vides sans vie. Ils n'ont pas d'éclats. Son corps est élancé malgré sa petite grandeur. Son torse, ses bras et ses jambes détiennent plusieurs cicatrices. Certaines sont mauve noir et d'autres toutes roses proches de la guérison. Ils les cachent toujours, car il a honte de son ancienne vie. Il n'a aucun tatouage sur son corps. Il porte toujours des jeans longs et des sweat-shirts même s'il fait très chaud à l'extérieur. Il préférera crever de chaleur que d'afficher ses vilaines blessures. Il ne sourit presque jamais et il est maigre. Il détient deux petites fossettes qui ne se voient jamais, car il faudrait qu'il rie pour qu'on les voie. Par contre, il porte un collier dans con cou et il y attache une certaine importance. Il ne l'enlève jamais.

Percy est un être complètement asocial. Il déteste se retrouver avec des gens et il déteste encore plus devoir interagir avec eux. Ils représentent une menace à ses yeux. Il préfère donc la solitude. Il est froid et sadique. Il peut utiliser des personnes pour augmenter ses chances de survie. Ce jeune garçon est renfermé sur lui et ne démontre pas vraiment ses sentiments. Il peut paraître bête à son premier contact. Le petit blondinet détient un fort caractère même si cela ne se voit pas toute suite. Il est très têtu et impatient. Il peut faire preuve de patience lorsque sa vie est en jeu, mais à part ça ce mot n'existe pas pour lui. Le jeune homme déteste qu'on le touche. C'est presque s'attirer la mort osée déposer sa main sur lui. Il ne parle presque pas. Il n'aime pas devoir interagir avec les autres alors il aime encore moins parler. Par contre se petit est audacieux, un peu suicidaire et courageux. Il peut être loyal, mais, il faut réussir à gagner sa confiance ce qui n'est pas facile puisqu'il est méfiant.

Percy était un gamin qui n'avait jamais eu de chance dans sa vie. Sa mère était une alcoolique qui se fichait de tout. Son père pour sa part était un homme aux foyers. Ce n'était donc pas une famille très riche. Percy rentrait souvent chez lui et il trouvait sa mère soûle morte sur le plancher de la cuisine bouteille de bière à la main. Son père l'attendait tapis dans la noirceur comme un croque-mitaine. Il battait son fils pour rien. Ça l'amusait. Il le torturait pour oublier le fait que sa femme était une alcoolique et qu'il avait tout perdu. Ce n'était pas facile pour lui, mais ça n'excusait pas le fait que le petit Percy se trouvait bien souvent plein de sang à l'hôpital. Le petit gamin apeuré mentit à chaque fois sur les raisons de ses blessures et tout passait bien. Son père, en public, se comportait en vrai gentil homme. Il cachait son côté déranger parfaitement. Personne ne connaissait la vérité sur cet homme. Ils ne pouvaient donc venir en aide aux frêles garçons qui vivaient l'enfer à tous les jours. Il ne parlait presque à personne et se referma sur lui complètement. Percy pouvait même passer pour un muet parfois. Son père alla même plus loin dans ses tortures en l'abusant. Sa mère n’était bonne à rien de ce côté-là, puisqu'elle se soûlait tellement, qu'elle dormait toujours dans l'après-midi. Le petit gamin détestait ses parents. Il ne recevait aucun amour. Il ne faisait que subir toutes sortes de violences et de sauvageries. Il commençait même à détester le monde entier. Pourtant à l'école, il détenait de bonnes notes. Il pétait même des scores. Pour lui, les études étaient sa seule échappatoire. C'était le seul moment de répit qu'il pouvait au moins vivre. Il n'avait pas d'ami, car les gens l'effrayaient. Surtout le contact avec les gens. Les élèves de son lycée se moquaient parfois de lui ou le regardaient bizarrement. Pourtant, il ne s'adressait jamais à personne et il restait bien tranquille dans son coin. Il cachait ses bleus avec le maquillage à sa mère et ça ne paressait aucunement. Il était expert en camouflage. Sa seule véritable misère était les cours d’éducation physique. Il le séchait toujours. Il ne voulait pas se mettre en culotte courte et chandail court. Tout le monde pourrait voir ses cicatrices et découvrir la vérité sur lui. C'était hors de question ! Il refusait de mourir de honte ! Quoi de plus honteux que de savoir qu'on était trop faible pour se défendre et trop stupide pour ouvrir la bouche ? Les gens pensaient la plupart du temps que c'était simple de dire ce qu'on vivait lorsqu'on se faisait violenter et violer. La vérité était que la peur vous paralysait totalement les cordes vocales. À la longue, vous en venez même à penser que c'était normal ce que vous subissiez ! C'était le cas pour Percy. Il ne se posait plus de questions et vivait sa vie dans la noirceur la plus complète. Il s'habillait toujours de ses jeans longs et de son sweat-shirt même en été. D'ailleurs, il détestait les vacances d'été. Il se retrouvait 24 heures sur 24 dans les griffes de son père.


Percy eut une fois un contact avec une personne. C'était un jeune homme de son âge. Il était gentil avec lui et il lui parlait toujours même si lui ne disait rien du tout. Son ami pensait même qu'il était muet. Seulement, un jour, l’autre garçon avait relevé la manche de Percy par inadvertance. Avant qu'il puisse voir quoique ce soit, il avait reçu un coup-de-poing directement sur le nez. Le blondinet lui avait cassé le nez. Leur lien s'était brisé à ce moment-là. Plus personne osa s'approcher de lui après ce geste sauvage et qui attirait l'incompréhension des gens. De plus, une fille avait déjà tenté d'avoir une relation sexuelle avec lui. À la minute même où elle s'était déshabillée devant lui, il avait poussé un cri de peur et s'était sauvé en moins de deux secondes. Le lendemain, des rumeurs se propagèrent partout.

Ensuite vint la plus belle chose de sa vie : l'épidémie. Oui, cette situation était bénéfique pour lui. C'était ce qui le sauva de son père démoniaque. Il pouvait attribuer ce mot à son père, car il était un vrai monstre. Quand, la grande épidémie se propagea, il était dans sa chambre en train d'angoisser à mort. Il voulait se tuer. Il avait pensé à se suicider, comme ça plus personne ne pourrait le toucher et lui faire du mal. Le blondinet ne pouvait plus vivre ainsi. Seulement un horrible bruit lui fit arrêter son geste. Il avait les pieds sur une chaise et la corde enfilée autour de son fin cou. Il enleva rapidement la corde et descendit de sa chaise en fronçant les sourcils. C'était étrange tout ce vacarme et tous ses cris. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans cet endroit ? Il se questionna un moment. Il ne savait pas trop quoi faire. Il osa jeter un bref regard par la fenêtre. Plein de personnes couraient dans les rues. Qu'est-ce qu'ils fuyaient comme ça ? Il sentit un nœud d'excitation mélangé à de l'anxiété se former dans le creux de son estomac. Sa chambre était située dans le grenier donc sa fuite à lui serait doublement plus difficile. S'il sautait par la fenêtre, il risquait de se briser tous les os. Il était fragile et fin. Surtout ses os qui s'étaient tous presque déjà fait briser une fois. Ils étaient donc loin d'être bien solide. Ils ne pouvaient pas compter là-dessus. Mais, il se demandait vraiment pourquoi tous ses gens s'enfuyaient comme ça ? Quelle était la menace ? Il croyait en premier à une troisième guerre mondiale, mais, il n'entendait pas de bombe et aucune n'alerte au missile nucléaire. Donc, sa pauvre hypothèse partit vite en fumée. Le jeune homme plissa les yeux et vit des drôles de choses sauter sur les gens pour les bouffer. C'était quoi se délire ? Il ne comprenait plus rien du tout. Des zombies ? Réellement ? Il se croyait dans une autre dimension. Pour la première fois de sa vie, un beau sourire éclaira ses lèvres. Percy pensa aussitôt à trouver un moyen d'envoyer ses parents dans la gueule de ces choses-là. Il leva les yeux vers le ciel et crut qu'un dieu existait maintenant ! Il ouvrit la trappe de sa chambre qui représentait son unique sortit. Tout semblait un peu trop calme à son goût. Il descendit quand même les escaliers aux aguets. Il ne souhaitait plus vraiment mourir pour l'instant. Pas tant que ses parents n'étaient pas morts. Il se trouverait vraiment idiot de mourir avant eux. Il faisait attention pour ne produire aucun bruit. Ses oreilles bien affutées entendaient des drôles de sons. Il devait donc y aller tranquillement. Il marchait presque accroupi en petit bonhomme pour ne pas se faire repérer. De toute façon, il était presque un squelette sur patte. Ses parents représentaient une meilleure nourriture que lui. Il se rendit de cette façon à la cuisine et il vit la plus belle chose de sa vie. Il n'aurait jamais pu voir ce miracle se produire un jour. Sa mère était devenue toute bizarre et affreusement moche. On voyait bien l'énorme ouverture dans sa gorge, mais, elle se tenait tout de même debout. Il savait que ce n'était plus elle. Normalement, elle serait soûle morte sur le plancher et non-entrain de marcher à la cuisine. Percy retint son souffle et il ne fit aucun son pour ne pas attirer son attention. Ce n'était pas facile du tout. Tellement pas, qu'il se cogna contre une chaise qui se renversa sur le côté. Le blondinet se mit à détaler comme un lapin vers le sous-sol. Il y avait une sortie par là pour pouvoir s'échapper de la bâtisse. Il ouvrit la porte et alluma la lumière pour y voir quelque chose. Une rage profonde s'empara de son cœur en voyant son père essoufflé dans le sous-sol. Il lui disait de ne pas faire de bruit et de l'aider. Ce monstre tenait à peine debout et il semblait avoir une difficulté respiratoire. Une idée germa dans sa tête. Il se savait en forme et rapide à la course. C'était son moment de gloire et il ne pouvait pas faire une croix sur cette chance unique. Il étira un petit sourire sadique et frappa de toutes ses forces après la porte. Son père commença aussitôt à s'affoler et lui crier après de ne pas faire ça. Sinon quoi ? Il allait le battre encore ? Pas question ! Il gagnerait sur lui une fois pour toute. Ce gros lard ferait un bon festin à sa mère. En tout cas, la chose qui s'était emparée de sa mère. Il ouvrit la porte et hurla pour que la chose vienne bouffer son papa. Ça ne prit même pas cinq minutes que la chose marchait vers eux. En plus, elle n'était plus seule, la maison commençait à se remplir de ses créatures ou mutations génétiques. Pour le moment, il ne savait pas quel nom donner à ses trucs. Percy descendit rapidement les escaliers et donna un coup dans les chevilles de son père pour qu'il tombe à la renverse. Il s'arrêta seulement lorsque sa petite main toucha la porte de sortie. Il voulait voir ce monstre se faire bouffer et l'entendre le supplier. Ses choses sautèrent sur lui et leurs dents pénétrèrent sa matière graisseuse à une vitesse folle. Des cris stridents sortaient de la bouche de son papa. Il lui demanda de l'aider. Percy lui offrit seulement un sourire. Son cœur battait la chamade et il adora ce moment. Malheureusement, il ne pouvait pas rester pour regarder la scène, ses choses allaient rapidement venir sur lui.

Il marcha à l'extérieur sans un seul regard vers la bâtisse. Il tentait de survivre du mieux qu'il pouvait et c'était hors de question de se mélanger à un groupe d'individus. Le jeune homme venait tout juste d'acquérir une liberté et il n'abandonnerait pas ce privilège au nom de sa survie. Il préférait mourir en étant libre que de mourir dans un petit coin entouré d'étrangers. Les gens représentaient le mal à ses yeux. Un peu plus et il pouvait presque dire qu'il adorait ses choses qui les tuaient. Peut-être qu'il aimait plus le fait qu'il pouvait tuer avec expertise et sans risque de finir en prison ? C'était une bonne possibilité. Il marchait dans les rues. Il fouillait dans les magasins pour se trouver à manger. Ce n'était pas facile avec tous ses rôdeurs et la bouffe qui pourrissait tranquillement. Fallait aussi dire que Percy ne mangeait pas dans les boites de conserves. Il se souvenait qu'il y avait des insectes là-dedans même avant l'épidémie donc il ne voulait même pas s'imaginer qu'est-ce qu'il pourrait y trouver maintenant. Il se nourrissait donc de cochonnerie ou bien de truc complètement sec. Il dormait dans de vieilles voitures abandonnées ou bien dans des petites maisons complètement vides. C'était vivre dangereusement, mais, au moins il était complètement libre.