Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
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 Amelia Hoper [Terminé]

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Amelia Hoper

Amelia Hoper
I'm Still in School

Feat : Mila Kunis
Messages : 21
Date d'inscription : 05/04/2014

Feuille de personnage
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MessageSujet: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 7:07


Nom : Hoper
Prénom : Amelia
Date de naissance : 26 octobre 1992
Lieu de Naissance : Atlanta
Âge : 18 ans

Ancien metier : Studieuse à temps plein
Groupe : Franklin High School
Feat : Mila Kunis
Et vous ?

Niveau : Bien j’imagine!
Âge : 23 ans :3
Comment avez-vous connu le forum ? Est-ce que c’est vraiment une question?

Physique
Bon. Soyons sérieux, je suis une jolie femme. Oui, parce que je ne suis pas une fille, je suis une femme. Vous ne voyez pas la différence? Il y en a une grande et je ne parle pas de bonnet de soutien-gorge. C’est sûr qu’au niveau mental on voit la différence, c’est dans la maturité et tout ça. Dans le physique, on peut aussi le voir. Une fille, c’est celle qui pense que plus elle en montre, plus elle peut avoir ce qu’elle veut. Une femme sait user de ses atouts à son avantage. L’intelligence est un atout, messieurs, je vous signale. Une femme sa laisse place à l’imagination, ça fait rêver et sa donne de faux espoirs.
Bref, revenons à nos moutons, de quoi ai-je l’air? Je ne suis pas très grande, assez petite pour que les hommes trouvent ça mignon, mais pas trop petite, on sait la différence entre moi et une naine. Je suis une fille relativement menue, on ne peut pas me casser comme une brindille, mais Emerick peut me soulever comme si j’étais un simple sac de farine! Enfin, avec un ami aussi sportif, on peut dire que moi aussi je suis en forme, c’est à peine s’il ne me crie pas après quand je mange une frite! Ça, c’est donc moi en général.
J’ai les cheveux et les yeux bruns. La génétique est nulle parfois, enfin, je me plais à me dire que parfois j’ai un peu de vert dans les yeux, mais c’est très rare et c’est peut-être juste dans ma tête aussi. Mes cheveux sont gentils. Ils frisent quand je veux et restent sagement lisses quand je le veux aussi, peu de femmes peuvent en dire autant hein!J’ai un beau visage, enfin, tout est harmonieux dans mon visage –ça sonne beaucoup moins prétentieux comme ça. Je ne ferais pas un roman pour décrire mon visage, il est joli, utiliser votre sens de l’observation, quand même!
Pour compléter tout ça, mon look. Classique? J’imagine que oui, mais j’aime bien les couleurs sauf que je ne m’amuse pas à avoir le plus gros décolleté ou la jupe la plus courte. Non. Et ne penser pas que c’est par peur, parce que lors de soirée, je peux être très chic et sexy si je le veux, mais pas à l’école, ça ne sert à rien. Je m’habille bien pour moi-même, pas pour les autres, pareil dans les soirées. Le maquillage, j’aime bien. J’aimais bien en fait, parce que maintenant, on peut dire que le mascara ne fait plus partie de ma routine matinale. Je m’occupe bien de moi, voilà tout et même encore, je fais attention. Nous avons une vie merdique, mais je peux au moins me sentir un minimum bien dans ma peau encore.

Caractère
Soyons honnête. Je suis une femme très compliquée. Mais pas parce que je suis une femme. Attention, je n'aime pas les gens qui jugent les femmes compliquées. Vraiment, je suis un cas à part. J'ai le droit d'être un peu prétentieuse et croyez-moi, il m'arrive parfois de vouloir être une fille bien ordinaire et faible. Et non! Moi, je suis Miss orgueilleuse en personne. Je ne suis pas facile à lire et je ne rends pas la tâche facile, même avec les gens que j'aime bien. Mais commençons par les émotions plus simples aux plus complexes, d'accord?

Au premier coup d'œil, je suis la gentille fille, intelligente et princesse un peu. Je sais, ça fait très...princesse, mais j'avoue que c'est l'impression que je donne. Au moins je ne fais pas fille blonde à la grosse poitrine! Non, je suis la brunette intelligente...et qui le sait. Et puis quoi? Moi, je n'ai pas de problème d'assurance, j'ai un cerveau performant, voilà. J'avoue que je monte les crocs si on me dit que je suis prétentieuse, et là je le deviens vraiment. Mais en vrai, je suis une gentille femme, qui défend la veuve et l'orphelin. Trop parfois. Faut dire que j'hésitais entre avocate et médecin. La médecine c'est mieux! La médecine, j’aide bien plus rapidement les gens…et je me fous de leur passer aussi. Avocat… ça impliquait de mentir et même si c’était pas nécessairement un problème dans mon cas, je n’aimerais pas voir des cons tenter de me mentir. Bref. Aussi, j’ai tendance à vouloir diriger si personne le fait. C’est agaçant, mais je ne supporte pas quand les gens sont en mode limace et ne bougent pas alors qu’il faut faire quelque chose! Là, je prends les décisions et si quelqu’un proteste… il avait qu’à se manifester avant! Finalement… je ne suis pas une méchante femme d’accord!
Quand je vous parlais de complexe…entrons dans le vif du sujet qu’on en finisse. Je vous ai parlé d’orgueil? He bien, c’est mon deuxième prénom. Les gens ne savent pas lire en moi. Je déteste souffrir et je préfère tout cacher en moi et comme ça… ça n’existe pas. Et je fais vraiment ce genre d’exercice pour toutes sortes de situations. De la peine d’amour à des évènements que je veux oublier. Sauf qu’il y a un problème avec tout ça. J’explose parfois. Et quand j’explose… je perds le contrôle de mes moyens. Je deviens une espèce de furie et si je ne tape pas dans quelque chose, et bien je dis tout, mais TOUT ce que j’ai sur le cœur… vraiment, heureusement que certaines parties cachées de moi ne sont pas saturées encore… Je n’aime pas perdre le contrôle, j’oublie mon cerveau dans ces moments-là. Je suis habituée à tout contrôler, que voulez-vous…
En fait, c’est vraiment ça le problème central avec moi. Je parle peu, sinon jamais de ce que je ressens et si je le fais, c’est parce que je décide de quoi je veux parler et ce que je veux que les gens sachent. Je n’aime pas être vulnérable et imparfaite aux yeux des gens que j’aime. Donc non… je ne me donne pas beaucoup le droit à l’erreur ou encore d’être triste. Non, les gens ne s’attendent pas à ça de moi… même si parfois… je me laisse un peu aller. Avec mes parents et Emerick. C’est tout. Parce qu’eux… ils ne vont pas me juger, mais encore, ça m’effraie et je le fais seulement pour ne pas exploser.
En somme… ne tentez pas de me comprendre, je ne viens pas avec un mode d’emploi ou un manuel d’explication.

Histoire
j’ai déjà eu un prof d’histoire qui m’a dit qu’il faut parfois savoir d’où on vient pour savoir où l’on va… donc avant de vous parler que de ma personne, je vous parlerais de mes parents.
Commençons par ma mère. Ma mère a eu une vie paisible, elle n’avait qu’un frère, son cadet, qui était un grand voyageur, du genre…il disparaissait durant des mois et revenait avec une nouvelle copine ou des trucs dans le genre. Je l’aime bien d’ailleurs cet oncle, il est drôle et j’adore l’écouter raconter ses histoires. Bref, comme je vous disais, ma mère a eu une vie on ne peut plus normale, ses parents sont restés ensemble et vécurent heureux et tout ça. Elle fit ses études en droit, disons qu’elle a travaillé très très fort pour pouvoir devenir l’avocate qu’elle était. Ma mère, elle ne se laisse pas du tout faire par les autres, elle prend ses propres décisions et lui dire qu’elle ne peut pas réussir une chose ne lui donne qu’une seule envie : réussir. C’est d’ailleurs à cause d’un pari idiot comme ça qu’elle et papa se sont rencontrés… mais je vous raconterais plus tard.
Mon père. Mon père, c’est…mon idole en fait. Sa mère est morte quand il était petit et son père l’a élevé seul durant tout ce temps. Il travailla très tôt dans le but d’aider son père, c’était un grand travaillant. Malgré tout ce qu’on pouvait dire de lui à l’école ou encore dans sa famille, il finit par se rendre à l’Université en médecine. Malgré son emploi en même temps que ses études au secondaire, il réussit à décrocher une bourse suffisante pour l’aider et même en étudiant médecine, il travailla comme un fou, il ne pouvait pas s’en empêcher, il était fait comme ça mon père. C’est un battant, un vrai!
Maintenant, comment ils ont fait pour être ensemble? Ma mère trouvait mon père mignon, mais elle était trop timide pour aller le voir dans le bar où il travaillait et fut dire la phrase qui changea son destin : de toute façon, il te rejettera. Ouais, un connard lui avait dit ça et vous savez quoi? Deux semaines plus tard, mes parents devenaient un joli couple. Que voulez-vous, mon cerveau ne vient pas de nulle part et mon tempérament non plus! Mais avant que je fasse mon entrée en scène, il faut plusieurs années, mes parents avaient de grosses études à faire, mais dès qu’ils le purent, ils eurent une jolie petite maison –en attendant leur boulot quoi- et finalement un premier bébé! Eh oui! Moi.
J’étais un bébé mignon, tout rose et…vraiment pleurnichard! Je veux dire, mes parents auraient voulu me lancer dans un mur que j’aurais compris d’après les récits de mes parents. Durant au moins 4 mois si je ne pleurais pas durant deux heures, mes parents étaient inquiets. Je les soupçonne d’avoir un peu exagéré cependant. Heureusement, je grandissais et mes pleurs se faisaient moins perçants et insistants. J’étais un bébé vraiment curieux. Comme tous les bébés quoi! J’appris à marcher, à parler, et tout ça comme une grande. Disons que je devins une curieuse experte à partir de deux ans. Ma mère avait voulu me tuer quand je suis rentrée avec une couleuvre dans les mains en demandant ce que c’était et surtout, si je pouvais la garder. Je m’intéressais à tout et je voulais tout savoir. J’appris à reconnaître les insectes! Parce que oui… tu as les dégoutants et les jolis. Les vers et les mouches, ça c’était dégoutant. Les coccinelles et les papillons, ça c’était joli. Je commençais aussi à m’intéresser aux étoiles, les trucs qui brillaient dans le ciel, mon père se fit une joie de m’enseigner tout ce qu’il connaissait…même si la notion de planète était tout à fait incompréhensible pour la petite fille que j’étais. Plus je vieillissais et plus j’avais hâte d’aller à l’école. Mes parents me préparaient tranquillement, j’appris à lire même avant d’entrer. Cependant… il arriva un truc avant que j’entre à l’école, un an avant, ma mère eut un gros ventre et on m’annonça que j’allais avoir un petit frère. Et quand on me dit qu’il était dans le ventre de maman, je demandai comment il faisait pour respirer et manger? Je trouvais aussi qu’il devait s’ennuyer seul là-dedans. Le pauvre… je me suis donc mise à lui parler. Je lui racontai mes journées, au moins ça pouvait le divertir un petit peu à ce pauvre bébé. Je posai aussi la question fatidique à mes parents. Comment on fait les bébés? Les vivants, pas les roses en plastique que j’avais. Là, mon père eut la pire idée du monde. Il me trouva un livre qui l’expliquait. Un livre pour enfant bien sûr, mais… vraiment, la pire création de l’univers! Il était médecin et trouvait que ça serait éducatif…mais ça me terrorisa plus qu’autre chose. Franchement… j’avais 5 ans et je croyais encore au père Noël, pourquoi voulait-il détruite mon enfance avec un livre douteux? Enfin. Passons ce morceau de ma vie (j’ai encore le livre, question que je sache qu’il ne faut jamais donner un truc pareil aux enfants).
Puis mon bébé frère arriva. Il fallait bien qu’il sorte, de toute façon, s’il ne sortait pas, maman aurait explosé, je pense. Je restais chez Mamie et Papi durant ce temps, mais dès que je le pus, ils m’emmenèrent pour le voir. Il était petit, mignon, rose et pleurnichard lui aussi. Il était minuscule même. J’avertis mes parents qu’il était fragile! Non, mais! Maman était tellement maladroite, je ne voudrais pas qu’elle le casse. Malheureusement, je commençai l’école quelque temps plus tard et je ne pouvais plus passer autant de temps que je voulais à l’éducation de bébé. Ben quoi? Il fallait bien que je lui montre les insectes jolis et pas jolis, et aussi à marcher. Les parents étaient nuls pour ça. Au moins, à l’école, j’appris des tonnes de nouvelles choses que je pouvais aussi dire à mon petit frère. Il ne comprenait pas toujours je pense, il me regardait en faisait des «gagagouille» mais vraiment… il faudrait que je commence par la base, je me mis donc en tête de lui apprendre à parler…après qu’il ait appris à ramper au moins. Mes parents trouvaient ça adorable, je pense, que je veuille tant m’occuper de lui. C’était mon bébé frère quand même!
Bref, les années continuaient d’avancer tranquillement, c’était les années paisibles! Nous étions une famille typique, nous avions des vacances deux fois par année et avec les salaires de mes parents, nous allions loin parfois. Mon frère devint un peu un chien de poche, mais ça ne me dérangeait pas, il apprenait vite. Je commençais aussi l’équitation à 8 ans. Vraiment, j’adorais ça! L’été j’en faisais parfois jusqu’à trois fois semaines! Tout mon primaire se passa bien, mes parents étaient encore ensemble et heureux. Je passais aussi beaucoup de temps dans les livres et c’est même moi qui faisais la lecture à mon frère le soir… même si ma mère trouvait parfois que mes livres n’étaient pas très bons pour des jeunes enfants, Il les aimait lui! Ne vous inquiétez pas, je ne lui ai pas donné le livre horrifiant sur la façon dont on faisait les bébés. Sinon… c’est les quelques années de ma vie où rien de bien intéressant ne se passe! La vie était belle et facile. Je grandissais et j’avais maintenant hâte d’entrer dans la cour des grands. Même si on me disait que c’était difficile, qu’il avait des gens un peu cons aussi, pas grave, j’allais m’en sortir comme une grande. Enfin, c’était ce que je me disais. Le primaire et le secondaire, vous savez, c’est vraiment différent.

Si j’avais su que l’imbécilité serait un trouble congénital fréquent au secondaire, j’aurais demandé des professeurs privés. Sauf que j’avais déjà mis les pieds dans l’école et j’avais l’impression que même l’établissement me mettait au défi de bien m’intégrer. Je vous fais un résumé. J’étais une gamine adorée au primaire. Au secondaire? J’avais l’air de la petite snobinarde superficielle. Ce qui était tout sauf vrai et heureusement que j’ai adapté mon comportement au fil des ans. Et surtout. Surtout j’allais être la meilleure. Juste pour faire chier le plus de gens possible. En plus, sans prétention, j’étais une fille qui devint une femme plus ou moins rapidement. J’étudiais comme si ma vie en dépendant, ce qui était plus ou moins vrai, je voulais être médecin alors… il fallait que je sois douée. Mais en sport…en sport, vraiment, j’étais nulle. J’étais douée en équitation, mais rien à voir avec le soccer ou encore le basket-ball. Les gens le savaient, les gens m’insultaient toujours dans les cours d’éducation physique. Ce n’était pas compliqué, on ne pouvait pas avoir une réplique intelligente quand le problème c’était le sport. Je n’avais pas de réflexe, je me révélais plus lunatique aussi… étrange comme mon cerveau fonctionnait à vitesse grand V, mais pas mon corps. J’étais une petite adolescente qui voulait quand même se faire accepter un minimum, mais en sport, j’étais toujours la dernière choisie. C’était ennuyeux, vexant un peu même. Je n’avais pas développé mon caractère de chien enragé encore, alors je me laissais un peu maltraité, en me disant que ça leur retombera dessus un jour. Un beau jour… Puis, il eut ce jour où on me choisit en premier. Vraiment, je pensais que c’était une mauvaise blague. En plus, c’était le plus doué de la classe… il voulait quoi? Peut-être que je ne voulais pas le savoir, mais quand même… une partie de moi était…simplement contente d’être la première. Emerick qu’il s’appelait. Ce n’était pas difficile à se souvenir… les filles ne parlaient presque de lui. Il avait de très beaux yeux, c’est vrai, mais vous savez, moi les garçons… Bref, revenons à ce cours. Je l’avoue, même au courant du cours, où il m’aida beaucoup, je me demandais ce qu’il voulait. Il souriait, j’éliminais même le deuxième de l’équipe adverse et je vous jure, si je l’avais pu, je lui aurais brisé une jambe avec mon ballon. J’étais douée en math, en français, en anglais, en science… et je ne m’étais jamais sentie autant heureuse dans ma jeune vie. Le sport, c’était ma bête noire et là, je venais vraiment de lui casser la gueule à cette bête noire! Grâce à Emerick, je ne me donnais pas tout le mérite, mais ne lui dite pas.
Ensuite, j’attendis. Il n’avait pas fait ça que pour me faire plaisir. Franchement, qui aidait les autres pour le plaisir dans cette école? Rien ne se passa, nous nous disions peut-être plus souvent bonjour qu’avant, mais c’était tout. Alors il avait vraiment été gentil avec moi? Alors là, j’étais vraiment nulle, il fallait bien que je lui retourne l’appareil. C’est là que je remerciais les filles de parler autant de lui. Il paraissait qu’il avait du mal à faire ses sélections. Ah oui, il fallait de bonnes notes. Mon éclair de génie vint durant un de nos cours où l’enseignante confirma un travail d’équipe qui allait valoir pour beaucoup de points. C’était le moment de lui rendre le service qu’il m’avait rendu! Heureusement hein que j’allais le voir… on dirait qu’il était sur le point de s’arracher les cheveux le pauvre! Je vins donc le voir, tout sourire, si fière de pouvoir me rendre utile et nous nous mîmes à travailler. J’avoue, je décidais pas mal de tout, mais il travaillait pour de vrai, j’étais contente, il n’était vraiment pas un crétin qui allait profiter de mon cerveau…ou autre hein! Il avait beaucoup à faire, Emerick, alors je l’aidai, ça me faisait plaisir et il était vraiment reconnaissant. Et puis le «type-que-toutes-les-filles-trouvent-mignons» devint mon ami. Un vrai de vrai. Je lui montrais comment s’organiser pour ses cours et ses examens et lui m’apprit comment bien frapper quelqu’un. Je frappais même un type une fois dans mon cours de science… mais le prof m’aimait bien et le gars étant chiant, alors le prof fit comme si rien ne s’était passé. Ça, c’était ma première année. Pas mal hein? J’avais maintenant quelques amis, je n’en avais pas besoin de beaucoup de toute façon.
Ma deuxième année se commença comme la dernière avait terminé. Tout naturellement, moi et Emerick passions du temps ensemble, mais nous n’étions plus obligés de nous trouver une raison sportive ou même scolaire pour nous voir. En plus, je me lançais un défi personnel. J’avais arrêté l’équitation, ça me prenait trop de temps, mais je voulais faire un peu de sport donc je tentais ma chance dans l’équipe de volley-ball et, bien sûr, je demandais de l’aide à Emerick. Je le faisais réviser en même temps. Parce que bon, il fallait qu’il étudie et moi que je pratique, c’était donc un deux pour un! Mes copines de classe trouvaient ça bizarre. Pourquoi? Oh oui. Emerick avait un pénis. Ce qui veut dire qu’il était un garçon et que je devais m’intéresser aux garçons. Pardon? Qui a décrété cette règle stupide! Oui, je pouvais trouver des garçons mignons, mais un copain? Et puis, Emerick, c’était mon ami, pas un simple garçon mignon. En fait, je compris que mes amies étaient jalouses. Ah! Ça s’expliquait, donc si je ne lui sautais pas dessus, elles le feraient? J’étais convaincue qu’il resterait mon ami…et il m’avait appris à frapper, il devait faire attention!
Alors que je classais ça dans la section réglée de ma tête, Emerick fit un truc stupide! Oui, VRAIMENT stupide. On révisait, dans la bibliothèque, puis soudainement, sans même demander MON avis, il m’embrassa. Ne pensez SURTOUT pas que j’ai aimé! Non, mais! Si le baiser durant plus de deux secondes c’est simplement parce que je ne réalisais pas ce qui se passa! Il m’a volé mon premier baiser! Et c’était un VRAI vol! Peut-être que s’il avait été moins…surprenant ou encore…qu’il m’avait parlé ou… NON. Ma réaction? Un coup de livre. Un bon livre bien épais. Ensuite, je partis. Non, non, non. J’étais vraiment en colère contre lui. Moi non plus je n’étais pas une fille comme les autres! Je me mis à l’ignorer royalement, mais avec l’air hautain et tout. Je réagissais comme ça surtout parce que ça me faisait de la peine et je ne voulais pas qu’il le sache. C’était mon ami et j’aurais vraiment aimé que ça reste… et un jour, je trouvais un livre sur mon bureau. Intriguée, je me mis à le feuilleté quand je vis qu’il avait quelque chose d’écrit sur la première page. « Si je refais le con… frappé fort… à plusieurs reprises. Je veux que tu restes mon amie. Emerick » vraiment, si je n’avais pas été bouffie d’orgueil, j’aurais pleuré. C’était si gentil et… il voulait vraiment redevenir mon ami, sincèrement. Avec l’autorisation de le frapper de nouveau. Et c’était réglé pour moi. Je revins vers lui, en m’excusant bien rapidement sur mon comportement et en lui disant qu’on oubliait. Je ne précisai rien, c’était une chose du passé donc on en parle plus, c’est tout. Le reste de l’année se passa tranquillement, j’invitai même Emerick chez moi et… mon frère tomba presque amoureux de lui. Je vous jure! Emerick par ici, Emerick par-là, non, mais! Il le kidnappait au moins une bonne demi-heure à chaque fois qu’il venait à la maison. Heureusement que j’adorais mon frère. On se vit plus souvent cet été là aussi il me semble.
Passons maintenant à ma troisième année. Elle fut sans doute la pire année pour ma mère. J’étais en plein dans ma crise d’adolescence, je vous jure…c’était horrible. Il y a des jours où on ne se parlait pas. Je vous entends dire, mais voyons, tu es intelligente, tu sais que c’est hormonal. Ouais, mais sa façon de voir que mes défauts, ça aussi c’était hormonal? Voilà. Là, on pouvait dire que j’étais une vraie femme. Pas une fifille. Non, je n’avais pas besoin de montrer plus que le trois quarts de mon corps pour que les garçons me regardent. Juste dommage qu’eux ne m’intéressaient pas. Ils avaient tous des défauts, que voulez-vous. Je ne cherche pas la perfection… mais le grand type en sport avec moi était si grand qu’il m’aurait fallu un escabeau pour pouvoir l’embrasser. Il avait aussi ce garçon qui était si petit que même moi j’aurais eu peur de le briser. Il avait aussi les plus jeunes, mais les plus jeunes, c’était un non obligé. Les plus vieux… c’était un peu mieux, ils avaient au moins plus de maturité. Il fallait plus qu’une invitation au cinéma aussi pour m’impressionner, vous voyez? J’étais la fille inaccessible…ce qui est bien mieux que la fille facile, non? Il devait être drôle et intelligent à la fois. Je sais, c’est beaucoup demandé, mais j’étais une fille qui savait ce qu’elle voulait! En parlant de relations amoureuses. Emerick se mit à vouloir établir un record Guinness de nombres de copines, du coup, je me créais des ennemies sans faire exprès. Non, mais il les choisissait où toutes ces filles? Elles étaient toutes si… bref. Faut dire que je m’entendais bien avec certaine, mais d’autres…je vous jure. Une est même venue me menacer de ne plus voir Emerick. Vraiment, je lui ai ris au visage. «Je suis amie avec lui depuis plus longtemps que toi, prends ta place.» Mouais, j’étais une saleté d’arrogante et elle me répondit, vous savez, avec une moue horrible «Bah moi, je suis sa petite amie!» J’ai haussé un sourcil avant de lui dire «Toi, tu es une étape dans sa vie. On ta jamais dit que l’amitié dure souvent bien plus longtemps que l’amour?» Elle resta choquée. Elle n’avait rien compris, je pense. Et fallait être idiot pour ne pas s’en rendre compte. Il cumulait les copines, mais moi je restais sa meilleure amie. Indétrônable. Et pour être honnête, je ne voyais pas la différence entre Emerick avec copine et Emerick sans copine. Bon, on se voyait peut-être un tout petit peu moins, mais bah… j’avais une vie hein! Jusqu’à la fin de ma quatrième année, c’était comme ça. Emerick, Volley, étude et famille. Pas compliqué hein? D’ailleurs, ça se calma aussi avec ma mère à cette époque. Nous étions même devenues des amies puis…elle me parla d’Emerick, vraiment, elle lui faisait de la publicité même s’il ne le savait pas. Elle parlait toujours de lui, qu’il était beau, gentil, intelligent, attentionné et moi je répondais un «Non» et je sortais de la pièce. Franchement, moi et Emerick? Ça ferait tellement cliché de films d’ado! Il manquait que des scènes de…oh… oui je suis obligée de raconter, mais vraiment, ça va arriver qu’une seule fois, alors soyez attentif.
J’étais une fille brillante. Intelligente. Organisée. Polyvalente. Mais… j’étais une adolescente aussi très normale. Emerick m’invita chez lui, quand ses parents étaient en voyage. Franchement, c’était aussi arrivé chez moi et il avait aussi Ritchie, son adorable petit frère. Nous n’étions pas des irresponsables… normalement. Je ne sais pas ce qui se passa ce soir-là, une crise hormonale surement, mais nous trouvâmes des bouteilles d’alcool. J’avais déjà bu, mes parents me permettaient quand j’étais avec eux… mais là, il n’avait pas d’adultes, juste Ritchie qu’on empêcha de boire. Mais lui ne pouvait pas nous arrêter. Vraiment, si on s’arrête au début de notre soirée, c’était amusant! On ressentait un peu l’effet de l’alcool, on riait, on jouait à des jeux vidéos, je me souviens de Ritchie qui allait se coucher en tombant de fatigue presque. Moi qui manque de mourir en allant juste à la salle de bain, des rires et puis…rien. Je vous jure, la transition entre plaisir et noir total est si nette, c’est effroyable. J’avais eu l’impression que tout tournait très très vite. Ensuite le matin arriva… ou l’après-midi, sincèrement, je n’en ai aucune idée. Attention, la suite est terrifiante, ne me jugez pas. J’étais dans un lit. Sauf qu’Emerick était là. Je ne vous dis pas si nous étions en pyjama… mais non. Ne me demandez pas si j’étais bien. Je n’aime pas mentir. Emerick n’était aussi pas beaucoup vêtu que moi –je sais que ce n’est pas français-. Je vous dis la CA-TAS-TRO-PHE. Ma réaction fut très humaine et spontanée, je le poussais comme s’il s’agissait d’un insecte –vous savez, les pas jolis- en me retenant de pousser un cri. Non non non! Ça ne pouvait pas être arrivé! En quatrième vitesse, je mis des vêtements, il dit pareil. C’est moi qui parlai en premier. Je ne me souvenais de rien. Il me confirma que lui aussi. Je ne savais pas si c’était vrai, mais…je conclus la conversation en disant qu’il ne s’était rien passé, ça n’avait pas existé. Il était d’accord. Parfait. Nous n’en parlâmes plus du tout. OH je vous vois dire, mais normalement, les premières fois, les filles, vous savez elle… Non. Pas moi, j’ai fait de l’équitation, donc le «truc-normal-qui-arrive» bah, moi ça ne m’était pas arrivé. Je n’entre pas dans les détails, si vous ne comprenez pas, tant pis pour vous. Passons à un autre sujet.

Quelques semaines plus tard, j’eus mon premier copain. Quoi? Je n’étais pas un ange et je n’allais pas attendre au mariage non plus. Et je vous l’ai dit, je les trouvais mignons quand même les garçons. Bref, je me mis à sortir avec un type qui était en terminal. Il était gentil, très beau garçon aussi, il était un peu drôle et un peu intelligent. Mouais, vraiment, quand j’y pense maintenant… j’aurais pu avoir mieux, mais il n’était pas totalement con non plus! Je ne faisais pas de si grande erreur de jugement et je n’étais pas le genre de fille à être avec un garçon que pour être avec un garçon. J’étais contente de le présenter à Emerick et peu importe ce qu’il pouvait en dire, je restais probablement plus longtemps avec lui que toutes ses copines réunies alors!
Le problème, c’est que Copain –oui, nous le garderons anonyme- n’aimait pas beaucoup Emerick, allez savoir pourquoi… Oh oui, c’était mon meilleur ami. Je ne savais pas en quoi c’était un argument valide, franchement, s’il avait eu à se passer quelque chose, ça serait…je rectifie. S’il avait eu à se passer quelque chose de sérieux, bah… ça serait déjà fait, non? Mais lui, il ne comprenait pas. Rien de rien, je vous l’avais dit, il était un peu intelligent. Enfin, ce fut mon premier vrai amoureux, vous savez… celui que le père déteste? Ma mère ne parlait jamais de lui non plus. Qu’est-ce que j’en avais à faire moi, j’étais bien, voilà tout. Bien jusqu’à ce qu’il se mette à vouloir me séparer d’Emerick. D’accord, c’était un idiot. Quand ils se battirent, ce fut la fin. Vraiment, il me raconta que c’était lui qui avait commencé, qu’il n’y était pour rien et tout le tralala… j’y croyais pas –je faisais l’autruche, je sais- et puis… il m’énervait bon. Il n’était pas drôle et pas intelligent. Ça aussi, on n’en a pas vraiment reparlé moi et Emerick. La vie reprit son courant normal. J’aimais ma vie, j’avais un meilleur ami génial (que mon frère aimait un peu trop), j’avais d’excellentes notes et je commençais même à être plus que douée en volley-ball, bravo à moi!

Et notre terminal commença. J’étais nerveuse, dans le bon sens, j’avais déjà d’excellentes notes, mais je me donnais à fond quand même. J’allais terminer avec une bourse, j’irais à la même université qu’Emerick, tout allait bien! Puis, il eut la nouvelle. Elle était très antisociale. Pire que moi en fait! Elle était très belle aussi, ce n’était une femme aussi en réalité… pas une gamine ou une adolescente en crise. Là, Emerick me montra qu’il était bien un garçon. Il tenta, comme tous les autres, de lui parler. Mais vraiment beaucoup, vous voyez? Assez pour que je le remarque… il ne faisait même plus équipe avec moi, il la voulait elle. Emerick était le genre de garçon qui était capable d’arriver à ses fins normalement…et je vis qu’avec elle, c’était vraiment différent. D’un, elle ne s’arrêtait pas à la beauté bouleversante d’Emerick (vous sentez mon ton sarcastique?). Sauf qu’elle avait accepté de travailler avec lui. Ils se voyaient souvent… je sais pour le travail. Au fond de moi, j’espérais qu’elle ne craquerait pas. Qui sait… peut-être que c’était sérieux aussi pour Emerick…et plus il m’en parlait, plus je sentais que ce l’était. Et je n’aimais pas ça. Quand il n’était pas avec moi –ce qui arrivait plus souvent —, il était avec elle et quand il était avec moi, il me parlait d’elle. Il avait de la chance que j’ai une fierté en béton, sinon je l’aurais frappé comme elle le faisait aussi. Je ne pense pas qu’Emerick le remarqua… il était trop occupé à tenter de séduire cette fille… ou de survivre à ses coups, ou un peu des deux. Je ne me sentais pas bien, mais je n’en parlais à personne. Il fallait vraiment une nouvelle superbe pour qu’il me laisse tomber? Je n’étais pas une vieille chaussette, vraiment, je passais d’envie de le taper à envie de meurtre, mais ça, c’était ma colère refoulée. En fait, c’est un presque meurtre qu’elle dû faire pour qu’Emerick lui fiche la paix. Magie, on se voyait plus souvent maintenant, je vous jure… heureusement, mon orgueil avait tout prit et je ne lui en parlerais jamais. Jamais de la vie. Il aurait associé ça à de la jalousie et ce n’était pas ça… j’étais fataliste, voilà tout. C’est environ à ce moment-là que je demandais à Emerick de venir avec moi au bal. Je sais, normalement c’est les garçons qui demandent, mais je voulais vraiment y aller avec lui. C’était quoi, le secondaire sans lui de toute façon, c’était logique qu’on y aille ensemble, vous ne pensez pas? C’était un moment important à vivre avec une personne importante et il était d’accord!... Mais pas avec moi. Vraiment, il était blessant et vexant, mais à la place, je fis la fille en colère et je partis. Si c’était comme ça… Je ne voulais plus en entendre parler, qu’il me laisse tranquille avec le bal, si je n’y pensais pas, ça n’existait pas.

En fait, plus rien n’exista à partir du lendemain. Maman était très malade. C’était surprenant, même papa qui était médecin et tout ça trouvaient la situation un peu bizarre. Elle était si brûlante de fièvre qu’elle finirait surement par fondre. Je n’avais pas averti Emerick que je ne serais pas à l’école et quand je vis mon téléphone, il m’avait appelée deux fois… bah, il rappellerait, ce qu’il fit. Je lui dis qu’on se rencontrerait plus tard.
Mais ça n’arriva pas vraiment comme je le souhaitais, il se passait des trucs vraiment bizarres aujourd’hui. Mon père rentra plus tôt en panique en disant que c’était la folie à l’hôpital. Il avait du sang sur son sarrau, il paniquait complètement, il avait même été chercher mon frère. Il se mit à préparer nos affaires… il fallait partir. Et Emerick? Je ne pouvais pas partir sans savoir où il était, s’il était en sécurité! Sauf qu’à ce moment-là, tout se passe beaucoup trop vite. Ma mère s’était installée dans le salon pour avoir la télé… et pendant qu’on préparait nos trucs, elle mourut. Elle ne pouvait pas mourir aussi rapidement, c’était…une simple fièvre. Mon père s’était approché pour prendre son pouls et m’avait regardée avec un regard dévasté…et avant même qu’il ne me dise quelque chose, elle l’empoigna sauvagement par le bras pour le mordre. Je reculai, complètement terrifiée par ce que je voyais, mon père tomba au sol, ma mère se jeta de nouveau sur lui pour le mordre et… le dévorer. J’étais sidérée, incapable de bouger puis mon père attrapa un des trucs pointus près du foyer –le machin pour bouger les buches- et le planta dans le crâne de ma mère. Là, elle s’éteignit pour de vrai. C’était un cauchemar, mon frère arriva dans la pièce, tremblant… il me questionna du regard et mon se releva péniblement… ma mère lui avait pris des bouchées. Il s’approcha de moi, couvert de sang et me donna l’arme. Je tremblai, je n’arrivais juste pas à croire… il me dit de protéger mon frère et de partir le plus loin possible et… son regard changea puis il émit des râles. Il me serra avec force et il alla pour me mordre quand mon frère le poussa avec force, il tomba avec lui au sol et mon père le mordit, lui aussi… là je me mis à réagir, je m’approchais avec l’arme et l’écrasait sur le crâne de mon père. Je me mis à pleurer, à crier, je n’étais plus moi. Ce n’était plus lui non plus. Mon frère se tourna vers moi affolé en me montrant son bras. Je le serrais contre moi en lui disant que j’allais m’occuper de lui, que j’allais prendre soin de sa blessure…et il eut un râle. J’étais en mode survie, je le repoussais avec violence pour croiser son regard. C’était impossible… les morsures… j’eus à me battre avec lui… j’avais mon arme, il était si…petit et frêle… je n’eus pas besoin de me battre longtemps avant de lui rentrer le bout pointu dans le crâne. Puis la terre arrêta de tourner. J’étais couverte de sang…entouré des trois cadavres de ma famille. Seule. Mes jambes cédèrent et mon cerveau s’éteignit.
Je ne sais pas combien de temps passa… mais Emerick arriva chez moi…je l’entendis me parler, je le vis s’inquiéter, mais je n’étais plus là… il fit des téléphones peut-être…et il m’emmena avec lui. Je me souviens qu’il m’ait prise dans ses bras. Dans la voiture, on tenta aussi de nous dévorer. J’étais absente de ma tête et de mon corps, comme engourdie mentalement. Sous le choc finalement. Emerick prit soin de moi, je me retrouvais propre en ayant que de brefs souvenirs du bain qu’il me donna… je… quel jour étions-nous déjà? C’est très vague, mais je me souviens des grilles du collège. J’étais encore éteinte quand nous arrivâmes là. Tout ça se passa…rapidement. Ou pas. Je n’en avais aucune idée, mais ce soir-là, Emerick dormit avec moi et je me sentis mieux. Un peu mieux. J’étais en sécurité, dans ses bras.

Le lendemain… j’avais tout caché dans mon cerveau. J’avais réagi comme une parfaite idiote et je devais maintenant survivre. La pièce n’était pas bien placée. On devrait…s’organiser. S’il arrivait quelque chose à l’extérieur de la classe, on devait pouvoir faire une barricade relativement solide. Je me mis à penser à comment bien survivre, de quoi nous aurions besoin, je fis une liste. Emerick es réveilla et m’aida…après avoir dit que je lui avais manqué. Je ne répondis rien, je devais…bouger, être efficace.

La vie telle que je la connaissais avait radicalement changé. Emerick était là, Ritchie aussi. Je m’attachais a eu comme si ma vie en dépendant. Je l’admets, j’avais besoin d’Emerick, j’avais besoin qu’il me serre dans ses bras le soir en ne disant rien. Le soir, c’était le pire moment… je revoyais les cadavres de mes parents, de mon frère… comment je les avais massacrés… c’était terrible, mais Emerick éteignait ses pensées. Je me concentrais sur sa respiration et je me sentais bien ensuite.

Sinon… je faisais mon cerveau et j’utilisais mes techniques médicales que je connaissais pour… aider les autres et pour nous permettre de survivre… voilà, je ne pouvais rien faire d’autres… la vie n’était plus la même et…elle n’était plus belle.




Dernière édition par Amelia Hoper le Sam 5 Avr - 7:10, édité 1 fois
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Emerick Black

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 7:10

Claimed *tape Jack*


Je t'attendais toi Smile
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Amelia Hoper

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 7:11

Oui je sais ♥

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Alyana Johnson

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 8:20

Tu as 333 lignes ! \o/

Ce qui nous fait... 1665 points RP ♥️

Bravo chou ! Very Happy
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Amelia Hoper

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 8:57

OH MON DIEU MERCIII Very Happy Very Happy

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Jack Anderson

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 9:27

Emerick: j'ai déjà claimed toutes les filles sur le forum!

Sinon bienvenue! Razz
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Alyana Johnson

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 9:39

Non, pas moi. Very Happy
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Jack Anderson

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 9:50

Bah oui toi aussi, j'avais dis un truc du genre: claimed toutes les filles du forum, tu es une fille non? Razz
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Alyana Johnson

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 9:57

Je ne suis pas n'importe quelle fille !
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Serena Donnelly

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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] EmptySam 5 Avr - 10:31

mais Amé n'était pas là encore donc sa ne compte pas!
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MessageSujet: Re: Amelia Hoper [Terminé]   Amelia Hoper [Terminé] Empty

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