Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
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 L'humanité ne devrait même plus exister.

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Ava Robins

Ava Robins
I'm not Crazy, Bitch

Feat : Cara Delevingne
Messages : 26
Date d'inscription : 16/03/2014

Feuille de personnage
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MessageSujet: L'humanité ne devrait même plus exister.   L'humanité ne devrait même plus exister. EmptyLun 17 Mar - 9:59


Nom : Robins
Prénom : Ava
Date de naissance : 10 juillet 1986
Lieu de Naissance : Atlanta
Âge : 25 ans

Ancien metier : Aucun
Groupe : Pas encore créé BOUUUUUH !
Feat : Cara Delevingne
Et vous ?

Niveau : Oh vous savez…
Âge : Trop vieille 8D
Comment avez-vous connu le forum ? Boh allez, faites un petit effort pour le savoir !

Physique
« Je n’ai jamais vu une fillette comme celle-là ! Mignonne à souhait. Et déjà un petit quelque chose… qu’on ne saurait préciser ! »

Ava est une jeune femme au physique avantageux et ce, depuis son plus jeune âge. Commençons par sa silhouette. Elle est fine, très fine, Ava. Tout est fin, chez elle : ses bras, ses jambes, ses mains, tout. Sa poitrine elle-même n’est pas des plus opulentes, loin de là. Elle mesure à peu près 1m70. C’est, on peut le dire, une taille moyenne. Elle porte des vêtements légers, de couleur claire, telle que le beige ou le blanc. Même si ses vêtements sont légèrement tâchés, ils restent impeccables, sans un seul trou, ce qui est étonnant pour notre époque. La semelle de ses chaussures brunes est remplie de terre, séchée en cas de canicule, boueuse quand il pleut.
Passons aux détails. Ava a un visage fin, pour ne pas dénoter du reste. ses longs cheveux châtains tombent en cascade sur ses épaules. Ses grands yeux bleus vous épient d’une lueur que vous ne comprenez pas. On pourrait penser que ses cils sont maquillés, mais il n’en est rien. Le regard de la jeune femme est surmonté par deux sourcils symétriques. Ils sont gros, mais pas broussailleux comme ceux d’une jeune adolescente. Un nez droit barre le visage d’Ava. Un nez droit, fin, « mignon ». Et puis il y a ses lèvres. Des lèvres qui se sont bien souvent étirées en un sourire sadique. C’est la seule chose que l’on peut voir dans son visage de toute façon, quand il a de l’expression : du sadisme.
Le peu de personnes ayant pu la toucher aura remarqué qu’elle possède une peau très douce. Il existe des filles comme ça. On ne nait pas tous égaux. Ava elle, est née avec un physique de rêve. Un physique de mannequin. Oui, elle aurait pu devenir mannequin, si elle n’avait pas été comme ça.

Caractère
Caractère Nous ne nous étalerons pas bien longtemps sur le caractère d’Ava, car son histoire l’explique bien mieux. Mais vu qu’il faut tout de même remplir cette partie, nous le ferons « vaguement ».
Ava est une jeune femme qui n’aime pas les gens. Elle trouve que les humains sont des choses horribles, qui ne devraient même pas exister. Elle aime les animaux, ça oui. Mais pas les humains.
De ce fait, elle prend un malin plaisir à les manipuler. Les manipuler, les détruire. C’est ça qu’elle aime, c’est ça qu’elle veut. Pour elle, les humains ne méritent pas de vivre, car ils détruisent tout ce qu’ils créent, tout ce que leur a offert la nature.

Histoire
« Ava, c’est l’enfant chérie que nous avons toujours voulu avoir. Merci pour ce beau cadeau envoyé du ciel. » – Monsieur et Madame Robins, 1986.
Ava est le fruit de l’union entre Monsieur et Madame Robins, un couple dans la trentaine, ayant rapidement cherché à avoir beaucoup d’enfants. Mais pendant des années, aucun bambin ne pointa le bout de son nez. Le couple désespéré avait pourtant tenté beaucoup de choses : les aides médicales, les magiciens et autres arnaqueurs… mais rien n’y fit, Madame Robins ne tomba pas enceinte. Jusqu’à l’aube de ses trente-trois ans, où, n’ayant pas eu ses règles depuis quelques jours, elle décida de faire un test de grossesse qui se révéla positif. Cet enfant tant attendu allait enfin faire partie de la vie du petit couple.

« Oh vous savez, la petite Ava est vraiment une petite fille fantastique ! Elle ne parle pas beaucoup c’est vrai, mais elle a l’air tellement curieuse de ce qui l’entoure ! Ça fait plaisir à voir ! » – Madame Roy, voisine des Robins, 1989.
Ava était un bébé normal. Elle pleurait quand elle avait faim, quand ses couches étaient souillées ou qu’elle était fatiguée. Au début, du moins. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, elle pleurait de moins en moins. Normal, me direz-vous. Sauf qu’elle ne piquait jamais de « crises », comme tous les bébés. Elle était tellement calme… c’était un véritable plaisir pour ses parents. La fillette apprit à marcher à l’âge d’un an et prononça son premier mot à deux ans. Son premier mot ? Le nom du chat, tout simplement. A l’aube de ses trois ans, Ava ne parlait pas beaucoup, se contentant de mots et de demandes simples. Ses parents, peu habitués aux bébés, ne s’en inquiétèrent pas beaucoup. Ils avaient une enfant calme, c’était un pur bonheur. Et leur entourage leur confirmait bien qu’elle était très tranquille.

« Ava est une fillette très intelligente, calme et sérieuse. C’est un vrai bonheur de l’avoir en classe. Cependant, elle semble avoir quelques problèmes de socialisation avec ses petits camarades de classe. » – Madame Marshall, institutrice d’Ava, 1992.
Quel ne fut pas le plaisir des parents de la petite Ava, que de recevoir un si beau premier bulletin de leur petite fille chérie ! L’enfant avait en effet des notes maximales dans toutes les matières. De plus, à en croire la maîtresse de la fillette, cette dernière était calme, même à l’école. Il y avait juste ce petit problème d’amis. Mais aucun enfant n’est parfait, n’est-ce pas ? Peut-être Ava était-elle trop intelligente que pour se mélanger aux autres enfants. Il y avait de cela, en effet.
En réalité, Ava, du haut de ses six ans, trouvait que les autres n’avaient aucun intérêt. Trop idiots, trop superficiels. Mais ça ne s’appliquait pas qu’aux autres enfants. En fait, cela s’appliquait à tout le monde. Vers six ans normalement, les têtes blondes ont des modèles, des personnes à qui elles veulent ressembler. Au départ, ce sont les parents. Et puis les enseignants. Mais pour la fillette, tout le monde était stupide. Même ses parents. Ceux-ci n’étaient pour elle que des gens comme les autres, qui ne servaient qu’à avoir de quoi se nourrir. L’affection ? Elle s’en fichait. Mais pour avoir les choses qu’elle désirait et surtout, le moins de problèmes possibles, Ava comprit bien vite qu’il fallait faire belle figure : être gentille, polie, avoir de bonnes notes à l’école… être normale. Oui, Ava l’avait déjà compris à seulement six ans. Mais même si Ava se révélait être une enfant très intelligente et manipulatrice, tout ne pouvait pas aller comme elle le voulait.

« La petite Ava est très intelligente, motivée, curieuse, douée. Mais il semblerait qu’elle ne soit pas des plus gentilles avec ses compagnons de classe. C’est pour cela, Madame, Monsieur, que je souhaiterais m’entretenir avec vous à ce propos. » – Monsieur Djens, instituteur d’Ava, 1995.
Les parents d’Ava tombèrent de haut, ce jour-là, quand leur magnifique petite fille de huit ans leur apporta ce message de son instituteur. Ils cherchèrent évidemment à savoir ce qu’il s’était passé auprès de la fillette. Cette dernière répondit simplement que les autres l’énervaient. Ce n’était pas tout à fait faux. En réalité, même si au début, l’enfant arrivait à garder son sang-froid, rester huit ans sans rien dire, c’était difficile… mais elle y était arrivée.
Malheureusement, Ava n’était pas la petite fille modèle. Son seul défaut –et ses parents ne la blâmaient pas du tout pour ça– était que malgré son âge, elle faisait toujours pipi au lit, la nuit. Ce n’était pas un gros défaut. Juste étrange, ça oui. Ava n’en avait jamais parlé à l’école –de toute manière, à qui le dire ?– et donc normalement, personne n’aurait dû être au courant. Mais tout se sait. Ava ne sut jamais vraiment comment l’information était passée, mais une chose était sûre : ses « petits camarades de classes » furent au courant de ses problèmes nocturnes. Et là, ce fut la catastrophe. Ava se fit insulter à chaque récréation, y compris par les élèves des autres années. Même durant les heures de classes, les autres ne se gênaient pas. Au début, la fillette tenta de se contenir. Ces réflexions, ça ne prouvait qu’une seule chose : que les autres étaient des imbéciles.
Mais plus les jours, les semaines passaient, plus la patience d’Ava diminuait. Et après quelques mois, elle finit par se venger. De la violence physique ? Oh non, bien trop facile. Les mots étaient une arme bien plus puissante. C’est ainsi qu’elle détruisit les plus faibles, les faisant culpabiliser pour des choses dont pourtant, ils n’avaient rien à voir : le divorce de parents, la maladie d’un petit frère, la sénilité d’un grand-parent. Et ceux qu’elle n’avait pas réussi à avoir à cause de leurs faiblesses, elle les avait tout simplement monté les uns contre les autres. Mais cette mascarade, bien qu’elle passa inaperçue dans un premier temps, fut découverte pas l’instituteur d’Ava et une balance finit par avouer tous les faits.

L’instituteur convoqua donc les parents d’Ava et leur expliqua la situation. Suite au désarroi du père et de la mère, l’enseignant leur proposa d’envoyer leur fille chez un psychologue. Ses problèmes avec les autres élèves, ainsi que ses soucis de nycturie étaient, d’après lui, d’ordre psychologique.

« […] Ava est une petite fille étrange. Cela va faire plusieurs mois que je la suis, et elle me parle de tout et de rien, mais je ne perçois rien d’anormal dans ses propos. Cependant, il y a quelque chose d’inquiétant dans cet enfant. C’est pourquoi je la redirige vers vous, cher collègue. » – Mrs Jackson, psychologue d’Ava, 1998.
Pendant près de trois ans, Ava fut suivie par une psychologue. Très honnêtement, elle n’aimait pas cette femme. Mais ses parents insistaient pour qu’elle soit suivie. Pour eux, ce n’était pas normal que leur petite fille se soit ainsi vengée –ils ne l’avaient pas élevée comme ça !– et fasse encore pipi au lit.
Chaque semaine, Ava dut donc voir sa psychologue. La fillette comprenait que pour son propre bien, elle ne pouvait pas dire ce qu’elle pensait réellement. Ce n’était pas « normal » de détester ainsi tout le monde. Qui plus est, plus Ava grandissait, plus elle les haïssait, plus elle se disait qu’ils ne devraient pas exister. Ava savait que si elle avouait le fond de ses pensées, ça ne passerait pas comme une lettre à la poste. Elle savait qu’elle avait raison, mais les gens étaient tellement stupides –et cette psychologue qui parlait lentement, comme si elle s’adressait à une petite fille de trois ans, était peut-être la reine des imbéciles !– qu’ils ne comprendraient pas son point de vue.

Au fur et à mesure de la thérapie, Ava réussit pourtant à ne plus uriner dans son sommeil. Pourtant, rien n’avait changé dans sa tête. Et d’ailleurs, c’était le seul point qui avait changé. Même la psychologue n’avait rien trouvé d’anormal. Elle avait bien entendu essayé de cuisiner l’enfant pour connaître le fond de sa pensée –entre autre, pourquoi elle n’avait pas juste signalé à un adulte ses problèmes à l’école ?– mais rien n’y fit : elle n’arriva à rien. A court d’idée, dépassée, la psychologue décida de passer la main et de rediriger Ava vers un spécialiste de la santé mentale ; un psychiatre. Cette décision effraya les parents de la jeune adolescente. Quant à cette dernière, elle fut désappointée. En effet, elle pensait avoir assez bien joué la comédie pour qu’on lui foute la paix. Mais non : elle allait devoir tout recommencer, cette fois avec un médecin spécialisé en psychiatrie. La poisse.

« A. Robins est une patiente cachant bien son jeu. Après plusieurs consultations, je ne saurais encore très bien diagnostiquer sa pathologie. C’est pour cela que je demande sa mise en observation. » – Dr. Adams, 2000.
Les parents d’Ava attendirent plus d’un an pour présenter leur fille unique à un psychiatre. Ils étaient terrifiés à l’idée d’apprendre que leur fille n’était pas l’enfant rêvée. Mais après d’autres cas de violence psychologique envers d’autres élèves, au collège, Monsieur et Madame Robins craquèrent et envoyèrent leur fille unique voir un psychiatre. Le meilleur d’Atlanta.
Pendant plusieurs semaines, Ava dût se présenter face à cet homme. Lui, il était bien moins stupide que les autres, il fallait bien l’avouer. Il était intéressant. Il arrivait à pousser l’adolescente dans ses derniers retranchements. Mais elle parvenait tout de même à ne pas montrer son côté malsain. Ava tentait de parler des choses qui lui plaisaient dans la vie : les animaux –surtout son chat–, la littérature, la science-fiction, la science tout court… mais ça ne suffisait pas au Dr. Adams. Il sentait bien que quelque chose clochait, et Ava le savait. Elle redoutait ce moment où il lui annoncerait avoir tout compris. Mais ça n’arriva pas. Non, ce fut pire : il décida de la mettre en observation. La mettre en observation, comme un cobaye dans une cage. Ça voulait dire qu’elle ne pourrait plus faire ce qu’elle voulait. Mais elle y arriverait, non ?

« Après plusieurs semaines d’observation, le diagnostic d’A. Robins n’est pas encore totalement posé. Tout ce que je peux affirmer, c’est que sa pathologie est classifiée dans la catégorie des perversions. Sociopathe ? Pervers narcissique ? Psychopathe ? Nous allons tenter une expérience pour le savoir. » – Dr. Adams, 2001.
Le Dr. Adams était le meilleur psychiatre d’Atlanta. Et peut-être même le meilleur psychiatre de toute la Géorgie. Et pourtant, il n’avait pas encore réussi à mettre un doigt sur la pathologie exacte d’Ava. Mais pour lui, une chose était certaine : elle était dangereuse, et il fallait le prouver. Elle avait tout de même réussi à pousser certains élèves de son collège dans une dépression profonde.
Finalement, le Docteur eut une idée de génie pour qu’Ava montre son vrai visage. En effet, la seule chose qui semblait intéresser l’adolescente quand elle voyait ses parents, c’était le devenir de son chat. Après avoir convoqué Monsieur et Madame Robins, les trois se mirent d’accord sur le plan qu’ils allaient mettre en place. C’était simple : les parents allaient devoir annoncer la mort du chat à leur fille. Madame Robins ne fut tout d’abord pas très d’accord… elle savait que sa fille aimait profondément l’animal. En fait, il lui arrivait de passer des heures entières à simplement l’observer. La mère avait compris que c’était une de ses sources de bonheur. Mais poussée par son mari et le médecin, Madame Robins finit par accepter.

Le lendemain, les parents rendirent visite à leur enfant. Dans la pièce des visites, Ava était déjà assise quand ils arrivèrent. Comme à son habitude, elle les salua à peine. Les parents prirent place face à leur descendance, séparés simplement par une table. Directement, Ava demanda à ses parents des nouvelles de Pilou. Hésitante, la mère de l’adolescente finit par cracher le morceau : « Pilou est mort, nous avons dû le faire piquer. »
Tout d’abord, Ava n’en crut pas ses oreilles. Pour la première fois depuis bien longtemps, son visage afficha une expression : surprise, tristesse ? On ne pouvait pas vraiment le dire. D’une voix calme, elle demanda alors de plus amples explications. Et son père lui expliqua. Ils manquaient de temps, et vu qu’Ava n’était plus là, ils avaient tout simplement décidés de se débarrasser de l’animal.
La réaction ne se fit pas attendre et les caméras cachées dans les coins de la pièce ne manquèrent pas d’immortaliser la scène. Les yeux normalement froids d’Ava s’humidifièrent et un coin de sa lèvre supérieure se retroussa dans un rictus et d’une voix tremblante, où on sentait la colère, la haine, Ava dit :

« Vous êtes… horribles. Vous ne méritez pas de vivre. Vous vous pensez puissant mais vous n’êtes rien. Vous ne méritez que de crever dans un caniveau. Je vous déteste. Je vous hais. Je vous ai toujours détesté… vous êtes… vous n’êtes que deux enfoirés. Vous êtes bien comme toutes les pourritures vivant dans ce monde de cons !! »

Au fur et à mesure qu’elle s’exprimait, le ton montait et finalement, Ava se leva, prête à se jeter sur sa mère. Ce fut son père qui l’empêcha de faire quoi que ce soit. Et là, sous l’emprise des mains paternelles, elle comprit. Elle comprit qu’elle venait de faire la plus grosse erreur de toute sa vie. Des infirmiers entrèrent dans la pièce, l’entravèrent et la ramenèrent dans sa chambre. A ce moment, Ava explosa. Elle injuria tout le monde, tenta de se libérer des hommes. Elle débordait d’une énergie et d’une force qui ne lui ressemblaient pas. Finalement, le Docteur Adams décidé de la placer en isolement. Et ce fut la première fois d’une longue série.

« A. Robins, diagnostiquée comme sociopathe à tendance psychopathe est une patiente dangereuse, pour elle et pour les autres. Plus que jamais, les règles de sécurités sont indispensables et donc à appliquer. En aucun cas il ne faut la laisser en présence d’autres patients. Attention, fugues multiples. » – Dr. Adams, 2008
Des années s’étaient écoulées depuis l’épisode de la « mort » de Pilou. Les parents d’Ava ne venaient plus la voir, terrifiés par la maladie de leur fille. Comment était-ce possible qu’ils aient mis au monde une fille pareille ? Ils s’en voulaient aussi, pensant avoir fait quelque chose de travers. Et pourtant, ce n’était pas de leur faute. Ce n’était même pas celle d’Ava. Elle était née comme ça, c’était tout. Et c’était rare, des sociopathes sans aucune histoire.
Depuis toutes ces années, Ava était restée internée dans cet hôpital psychiatrique de la banlieue d’Atlanta. Bien que les ordres du Dr. Adams aient été clairs, la jeune fille avait réussi à manipuler plusieurs infirmières. Ses proies préférées restaient les petites stagiaires, naïves. Elle en avait poussé plus d’une à la dépression, et elle adorait ça. Aussi, elle avait réussi à fuguer plus d’une fois. Malheureusement, on l’avait toujours retrouvée avant qu’elle ne parte pour de bon vers un autre état.
Ava recevait un traitement quotidien. Il était censé casser ses idées « anormales ». Très vite, elle comprit que les infirmières n’étaient –comme tous les humains après tout– que des connes. Il était facile de les berner : même si elles observaient bien que la prise des médicaments, c’était simple : il suffisait de les placer sous la langue. Facile. La seule chose à laquelle Ava ne pouvait pas échapper était l’injection qu’elle recevait tous les quinze jours. Mais même si elle n’était pas dans son état normal dans un premier temps, ses idées redevenaient rapidement claires. Malheureusement, après plusieurs crises de colère, de larmes, de fugues… les doses furent augmentées, et le personnel médical commença à bien vérifier si elle prenait vraiment ses médicaments.

C’était l’enfer, car Ava ne pouvait plus être elle-même. Et pourtant… elle avait toujours cette haine pour l’humanité. Elle était juste… amorphe.

« Ava Robins est diagnostiquée comme sociopathe. Le Docteur Adams m’a d’ailleurs bien dit de faire attention à elle. Pourtant, je ne la trouve pas si dangereuse. Il s’agit juste d’une fille triste, mais sympathique. Elle est belle, mystérieuse… je suis certain que le Dr Adams s’est trompé de diagnostic. Malheureusement, je ne peux rien faire pour elle. Pour l’instant ! » – Dr. Thomas Avery, 2009.

Quelle ne fut pas la surprise d’Ava de faire la rencontre du Docteur Avery. Il s’agissait d’un interne en psychiatrie. Naïf, les yeux remplis d’espoir et de bonté, il était l’appât idéal. Et puis, il y avait quelque chose chez lui. Quelque chose de touchant. Il ne la pensait pas folle –c’était bien une première ça– et lui avait avoué que si ça ne tenait qu’à lui, Ava serait déjà dehors. Imbécile. Mais touchant. Peut-être était-ce sa naïveté, qui touchait Ava. En réalité, même si ses pensées étaient engourdies, elle comprit vite que cet homme était son total opposé. Il croyait en l’homme, il pensait pouvoir soigner tout le monde, il était gentil. Profondément gentil.
Au départ, elle pensa qu’il était envoyé par le Dr Adams en tant qu’espion, ou quelque chose dans le genre. Mais elle comprit bien vite que ce n’était pas le cas. En effet, Thomas pouvait faire ce qu’il voulait –sauf prendre de grandes décisions, malheureusement– et s’intéressait juste à Ava. Finalement, elle décida de se confier au jeune médecin. Evidemment, elle n’entra pas dans les détails. Il ne fallait pas exagérer non plus. Cependant, et pour la première fois de sa vie, Ava se sentit complice de quelqu’un. Complice et comprise. Bien que Thomas ne partage pas son point de vue sur la « pourriture » des humains, il tentait de la comprendre et minimisait la chose. Il minimisait. Ça, Ava l’avait compris. Et ça, elle allait jouer avec.

« Nous ne comprenons toujours pas ce qu’il se passe. les scientifiques restent muets quant aux évènements récents. Une chose est sûre : l’alerte vigilance est de mise. Ne sortez de chez vous qu’en cas de force majeure et ne vous approchez pas des morts. Si vous êtes atteint d’une fièvre inexpliquée ou si vous avez été mordus, veuillez vous rendre tout de suite à l’hôpital. » – Une journaliste certainement morte à l’heure actuelle, mai 2010.
Cela faisait plus d’un mois que les messages du genre paraissaient dans les médias. Ava pouvait sortir de sa chambre d’isolement pour regarder les informations avec les autres patients, le soir. Contrairement aux autres patients –certains étaient interdits de regarder les nouvelles car ça les plongeait dans une paranoïa sans précédent– Ava était excitée. Ses yeux brillaient d’une lueur d’enfant, comme si à 4 ans, on lui avait avancé son anniversaire ou Noël –non en fait elle n’avait jamais été emballée par les cadeaux.
Cette curieuse épidémie allait changer la face de la planète, la face de l’humanité. Elle avait hâte de voir ce qu’il allait devenir de tout cela.

Et elle ne dût pas attendre bien longtemps. Plus les jours passaient, plus tout devenait catastrophique. A l’hôpital, des patients mourraient de leur fièvre, se relevaient… et tentaient de manger les autres. Ce fut vers le début du mois de juin, qu’elle regarda à travers la petite fenêtre de la porte de sa chambre. Les morts sortaient, leurs vêtements en sang. Les cris des infirmières raisonnaient dans tout l’hôpital. C’était juste… jouissif. Mais très vite, le calme revint. Puis petit à petit, des cris recommencèrent. Cette fois, c’étaient les autres patients. Ils paniquaient. Et l’angoisse prit alors Ava : et si personne ne revenait ? Elle ne pouvait pas sortir de sa chambre. Elle ne pouvait rien faire. La jeune femme se sentit pâlir. Elle s’installa sur son matelas et tenta de se calmer. Quelqu’un allait bien finir par arriver.

Ce quelqu’un, ce fut Thomas. Ava le vit ouvrir sa chambre et s’engouffrer dedans. Il tenait une arme. Un bien joli jouet. Le médecin expliqua alors à Ava qu’à l’extérieur, c’était le chaos le plus total : les policiers tiraient dans tout ce qui bougeait, les morts se comptaient par centaines… et la seule manière de tuer les revenants était d’abîmer leur cerveau. Intéressant. Thomas proposa à Ava de partir, s’enfuir à deux. Mais cette dernière ne fut pas de son avis. Elle voulait rester ici. C’était pour elle, l’endroit le plus parfait.

« Ava est une chef exceptionnelle. Elle nous dirige, elle nous guide… oui, elle nous guide ! Les extra-terrestres ont trouvé en elle une leader magique. Je suis contente qu’elle soit parmi nous ! » – Evelyne, ancienne patiente du Atlanta’s Psychiatric Hospital, 2011.
Ava se révéla en effet être une leader d’exception. Elle n’aimait pas les gens, non. Mais pourtant, c’était drôle de devoir diriger toute une bande de survivants complètement malades. Il fallait dire qu’ils étaient tellement faciles à manipuler. Thomas avait parfois du mal à la suivre dans ses idées –il n’était pas toujours d’accord avec elle– mais continuait de le faire sans broncher. Il avait décidé de rester. Surement à cause des sentiments qu’il éprouvait pour elle.

Mais Ava commence à s’ennuyer, dans son grand hôpital. Elle s’ennuie, et il lui faut une nouvelle distraction. Tuer les zombies n’est plus aussi amusant qu’avant. Voir des zombies bouffer les humains est devenu une habitude. Ce n’est plus amusant, il faut autre chose, maintenant.

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Serena Donnelly

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Rebienvenue Very Happy On t'aime déjà ^^
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MessageSujet: Re: L'humanité ne devrait même plus exister.   L'humanité ne devrait même plus exister. EmptyMar 25 Mar - 9:02

JE TE VALIDE AVEC MES PIEDS
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Ava Robins

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MessageSujet: Re: L'humanité ne devrait même plus exister.   L'humanité ne devrait même plus exister. EmptyMar 25 Mar - 10:58

Je t'emmerde.

Amicalement,

Ava.

*sort XD*
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Alyana Johnson

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MessageSujet: Re: L'humanité ne devrait même plus exister.   L'humanité ne devrait même plus exister. EmptyMer 26 Mar - 10:33

J'AI FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Very Happy
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Daryl Dixon

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MessageSujet: Re: L'humanité ne devrait même plus exister.   L'humanité ne devrait même plus exister. EmptyJeu 27 Mar - 6:12

Bonjour petite Ava!

Comme je suis sympa et que je t'aime bien, même si t'es complètement folle Wink

Je te valide! Very Happy

Selon MON calcul, tu as 257 lignes (j'ai du recompter deux fois... et je suis pas arrivé au même résultat xD) ce qui te donne un joli total de 1285 pts.

Tu connais ensuite la procédure, boutique, fiche de liens et tout ça! Bon jeu!


P.S. Ne tue pas tout le monde ;)On les aimes nos perso xD
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