Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Emerick Black - Tant attendu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Emerick Black

Emerick Black
I'm Still in School

Feat : Ian Somerhalder
Messages : 40
Date d'inscription : 16/03/2014

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 5:05


Nom : Black
Prénom : Emerick
Date de naissance : 23 mars, donc Bélier
Lieu de Naissance : Atlanta
Âge : 18 ans  

Ancien métier : Mâle alpha de son école
Groupe : Franklin High School
Feat : Ian Somerhalder
Et vous ?  

Niveau : Bleu bariolé fuchsia?
Âge : Toujours 23 ans
Comment avez-vous connu le forum ? En cliquant sur mes favoris


Physique


Comment d’écrire Emerick sans lui donner la grosse tête et sans le sous-estimer non plus? Emerick est un bel homme de 5 pieds 11 pouces. Il n’est pas géant et il apprécie cela, tout simplement parce qu’il n’a pas l’impression de se casser le dos s’il désire embrasser une fille pour un long moment. Du haut de ses dix-huit ans, il a tout pour plaire. En prime, il sait se servir de son corps pour approcher les femmes. Il préserve un look ébouriffé pour ses cheveux. Pas vraiment le choix, il a la mauvaise manie de se passer la main dans les cheveux quand il réfléchit ou quand il a fait une bêtise. Ah oui et il faut mentionner qu’il fait les deux… très souvent. Parlant de manie, quand Emerick trouve quelque chose de très drôle ou il a des idées tordues en tête, il passe sa langue sur ses dents du haut sans s’en rendre compte, lui donnant ainsi un petit air bestial ou tout simplement très séduisant qui fait craquer la plupart des femmes. Toujours un petit sourire en coin bien placé, ses yeux bleus acier perçants, ses iris cernés d’un halo noir profond, un regard à en faire craquer plus d’une. Pas toutes bien sûr, juste celles qui sont intéressantes. Il dégage une assurance tranquille et passe souvent pour arrogant par sa manière d’être. Emerick vise plutôt un style décontracté et confortable, qu’il s’est souvent fait reproché par sa mère. Comme si être confortable pouvait changer quelque chose à l’image qu’il projetait. Il préférait être bien, plutôt que de paraitre bien, mais dans tous les cas, avec ou sans vêtement… il faisait tourner des têtes.

Caractère


Comment me décrire simplement? Je n’en savais trop rien. Je n’étais pas si simple comme personne. Bien sûr, en apparence, j’avais l’air simpliste, mais non. Je suis un homme de meute, j’aime avec des gens autour de moi, des gens qui m’appuient et me suivent. J’aime bien être un leader, mais un leader positif. Si vous voulez que je vous demande d’aller tabasser des innocents, des femmes, des enfants… oubliés moi tout de suite, ce n’est pas mon genre. Non, je suis plus du genre à rallier les gens que j’aime, de leur proposer des solutions efficaces et de tenter de les mettre en application du mieux que je le peux.

Parfois, on peut me considérer comme un jeune chiot. Je suis joueur et bagarreur, mais jamais méchant. J’aime bien jouer de façon un peu plus… physique. Ce n’était rien de mal, surtout pas avec mon équipe de sport, on était tous un peu comme ça. J’avais le sang chaud, ce qui n’était pas mince à faire. Quand on m’embêtait ou qu’on embêtait quelqu’un qui n’avait rien fait… ça me fâchait, frustrait même et alors je m’en mêlais. Je n’y pouvais rien j’avais surement un petit côté sauveur.

Avec le complexe du sauveur, on pouvait dire que j’étais un peu protecteur. Bon, d’accord oui je suis protecteur, je n’y peux rien. Voyez-le comme dans une meute. Je suis le chef de meute et les gens qui sont avec moi… son sous ma responsabilité. Je peux même en devenir un peu possessif, mais… juste un peu. Juste assez si on veut. Je sais quand même être une personne douce et attentionnée envers les gens que j’aime, même si quand je le fais, je suis un peu maladroit. J’ai parfois des réponses un peu connes, mais pas trop non plus.

Je ne suis pas con mais j’agis parfois en con. Je suis un homme, ça doit être dans mes gènes. En même temps, si j’étais con, c’était souvent avec les filles parce que les filles… c’est compliquées. J’adorais les filles, j’arrivais à les séduire, mais je n’avais jamais envie de les garder bien longtemps. Ce n’était pas de ma faute, on n’était juste pas fait pour finir notre vie ensemble. C’est tout. La prochaine serait la bonne… ou pas. En même temps… chaque nouvelle fille est un nouveau défi à apprivoiser, ensuite… on pouvait bien passer à la prochaine. Je n’étais pas méchant… juste indécis. Promis.


Histoire


Donc, on m’a demandé comme devoir de parler de moi dans le cadre d’un devoir pour Madame Stirling. Que si je le faisais bien, ma prof me donnerait des points supplémentaires pour l’effort! Pas que ma moyenne scolaire soit mauvaise, loin de là, mais… ses points supplémentaires pour l’effort j’en ai besoin. Je ne suis pas con, je suis loin d’être un nul à l’école. Bon d’accord, au début je ne gérais pas bien mes priorités, mais maintenant, je suis dans les meilleurs de ma classe, après Amélia. Elle… ça ne compte pas. C’est un cerveau… mais… que ça genre, juste un cerveau. Au moins, c’est un gentil cerveau. Maintenant, vous vous demandez pourquoi je vais faire autant d’effort pour des points supplémentaires quand je suis excellent dans ce que je fais en général? Tout simplement pour me surpasser. Pour prouver à mes profs et à Amélia que j’en suis capable. Il y a aussi une envie de record personnel à battre. J’aime avoir des points, j’aime en avoir plus que les autres, que ce soit dans mes cours de sport, pendant un match, sur un examen ou un devoir. Moi, j’aime les points. Ça démontre qui gagne et à quel point il gagne. Moi, je gagne toujours, quoiqu’il en coute. Donc, maintenant que j’ai fini mon introduction… attendez… je n’ai pas de sujet divisé là, non? Merde. Donc, dans ce travail nous parlerons de la chose que j’aime beaucoup, donc tout simplement moi. Répondant à la question banale du : Qui suis-je? Pour ce faire, nous diviserons notre analyse en plusieurs points. La naissance, le petit frère, l’enfance, l’école, l’école et encore l’école. L’adolescence et le presque âge adulte. C’est avec cela que vous verrez qui je suis.

P.S. S’il y a des fautes… référez-vous à Amélia. C’est elle qui m’a corrigé. Donc…enlevé les points dans son travail s’il-vous-plait. Merci.

Pour commencer, parlons de mes parents. Ma mère est née dans une famille bien banale. Une mère, un père, une sœur, deux frères. Elle n’était ni la plus vieille ni la plus jeune. Elle a eu une enfance douce et paisible. Elle n’était pas complètement douée à l’école, mais réussissait à peut-être en tout, sports inclus. Elle faisait du triathlon pour s’amuser. Elle tenta aussi quelquefois les biathlons, mais n’en fit pas beaucoup. Pour mon père, ce fut presque la même histoire. Sa mère était canadienne, elle était monoparentale, mais vivait bien. Elle a eu mon père et son frère. Il n’était pas très doué à l’école, mais s’appliquait de son mieux. Il faisait beaucoup de sport d’équipe et du biathlon. Beaucoup de biathlon en fait. Devinez la suite. À dix-huit ans, mon père rencontra ma mère après un de ses biathlons. Il avait terminé deuxième, mais au moins il avait eu une nouvelle amie pour le consoler. Sept ans plus tard, j’étais née. Moi, Emerick Black. Mes parents avaient pris leur temps, mais en même temps, ça leur donna le temps d’acheter une belle maison à Atlanta. Ils avaient terminé leurs études et même remboursé leur prêt. C’était bien fait la vie. En fait, ma vie était bien faite et bien rangée dès la naissance. Certains diront que j’ai été élevée en enfant roi, mais non, c’était faux. Je suis juste née dans une famille aimante et avec de bonnes finances. Si je demandais poliment, je recevais. Si c’était non, fallait manœuvrer subtilement entre papa et maman, ensuite grand-maman ou mon parrain et là je l’avais, mais… c’était beaucoup plus compliqué. Au final, j’obtenais toujours ce que je voulais. Non, mais vraiment… toujours. Parfois, la technique était souvent de demander quelque chose de très gros, que je ne voulais pas, pour finalement… réduire sagement à quelque chose de moins gros. Alors, j’obtenais ce que je voulais vraiment. C’était bien fait la vie. Fallait juste savoir ruser un peu, mais juste un peu. C’était bien drôle quand même, j’avais compris comment mes parents fonctionnaient et sérieusement, le monde fonctionnait de façon semblable. Une fois qu’on comprend cette logique…, le monde nous appartient. C’est donc avec une chance terrible et mon cœur de petit garçon bien dans sa peau de je commençai une vie bien remplie. Ma mère, mon père et moi sur le chemin de la réussite familiale.

C’est vers mes 3 ans qu’un truc bizarre se passa. J’avais bien vu que ma mère avec prit un poids considérable et que mon père était un peu tombé sur la tête parce qu’il parlait au ventre de maman, mais je n’avais rien prévu de semblable. Maintenant que j’y repense, ma mère et mon père avaient dû tenter de me prévenir de l’arrivée de mon petit frère, mais en même temps… il faut être précis dans la vie. Si vous dites à votre enfant que les bébés, ça nait dans les choux, il ne faut pas le prendre pour un con quand le bébé est dans le ventre de maman. Elle n’est pas un chou non, mais. Revenons à nos moutons… ou à mon petit frère. Même combat. En pleine nuit, ma mère et mon père quittèrent à maison en vitesse et ma grand-mère vint me garder. Le lendemain, ma grand-mère m’amena à l’hôpital. C’était moi qui étais fou maintenant… ma mère avait un truc bizarre dans ses bras. Ça gigotait et ça criait, mais genre… vraiment fort. Il fallait le faire taire, c’était briser. Il fallait juste le retourner au magasin, comme mon camion orange qui ne fonctionnait pas vraiment. Un petit retour au magasin et maman à un nouveau jouet. En prime… il puait son jouet. C’était un peu con, mais elle avait l’air de l’aimer ma maman. Comment on pouvait aimer un truc qui bouge, qui cri, qui pleure et qui put? Il fallait m’expliquer là. Si elle voulait une poupée…, il fallait en piquer une à la crèche ou aller s’en acheter une bien portante au magasin. La poupée brisée était un petit garçon d’après papa et il l’avait appelé Ritchie. Ritchie… c’était bizarre comme nom. Je l’aurais plutôt appelé… je ne sais pas. Réveil matin? Crieur? Ça suffit? Qui put? Petite chose? Même spatule s’il lui fallait vraiment un nom, mais… Ritchie. J’avais un mal fou à le prononcer. Ma mère et mon père ne pouvaient pas penser un peu à moi pour une fois? La langue dans ma bouche n’était pas encore formée pour un mot pareil, Ritchie. C’était un peu comme parler avec des biscuits dans ma bouche, mais en pire. Au final…, il était quand même un peu drôle la petite créature. Un peu comme un chien ou un chat. D’accord, il fallait quand même clarifier avec maman et papa. Un jour, quand « bébé » fit une crise. Appelons-le comme ça pour la cause, parce que son nom était imprononçable. J’expliquai à maman que je n’avais pas demander ce truc, je voulais un chien moi. Je lui avais même proposé de le retourner au magasin avec elle. Elle m’a dit que la garantie était déjà terminée et qu’on devrait garder Ritchie… Non, mais… C’était quoi ses garanties complètement nulles qui ne préservaient pas les familles d’erreur de parcours comme ça. Ma mère avait fait une erreur, on pouvait lui pardonner. C’était comme quand j’avais mis mon chien Barnabé, d’un très joli rouge dans la machine à laver pendant que papa ne regardait pas et qu’il avait mis toutes ses chemises importantes pour le travail quand la machine. Barnabé et les chemises avaient fait un compromis, tout était devenu rose. Papa était retourné au magasin en panique. Voyez, compromit et magasin. C’était ça la vie. Donc… pourquoi le gardait-on lui? Au moins…, il occupait ma mère assez longtemps pour me laisser prendre des biscuits. Il y avait du positif. En fait, c’est là que je compris à quoi Ritchie servait. Il fallait bien le placer, mais… c’était très viable et il était bon joueur en prime! Je plaçais le bébé dans un coin, je disais « Maman bébé à… » et là elle allait le voir. Moi pendant ce temps, je prenais ce que je voulais dans la cuisine. Que ce soit biscuits, bonbons, chocolats! Tout ce qui trainait et que j’aimais. La nuit, si je n’avais pas envie de dormir et que je voulais un film… j’allais réveiller bébé et je retournais dans mon lit le plus vite possible. Quand maman se levait, je me levais aussi en pleurnichant, je voulais un film pour me rendormir. Elle me le donnait parce que le méchant bébé ne faisait pas bien ses nuits. Bébé était surement une des plus belles choses dans ma vie finalement. Je l’aimais bien la poupée brisée de maman.

Plus je grandissais, plus je compris, à quoi servait d’avoir un petit frère. J’avais réalisé que ce qu’il était… n’était pas vraiment de sa faute et qu’il était juste un peu stupide. Il avait tout à apprendre. Moi j’étais plus grand, donc tout simplement plus intelligent. C’était donc de ma responsabilité d’apprendre ce que je savais de la vie à mon petit frère. Mes parents étaient bien gentils d’essayer, mais… ils lui enseignaient comment être sage et tout, mais ce n’était pas ça le plus important. Moi je lui apprenais la vie, les bonbons, le chocolat, les grands-parents et surtout, surtout… comment obtenir ce que l’on voulait dans la vie. J’étais entrée à l’école et lui non, ça… ce n’était pas juste. En même temps, je découvrais tout pour lui, je lui expliquais ensuite et lui le faisait. Le mauvais côté, c’était que moi je faisais les erreurs, mais le bon côté c’était que lui non. À deux, on se faisait disputer juste une fois. Il était meilleur que moi dès ses débuts, mais ça ne me dérangeait pas. Il le méritait. À la maison, on avait compris comment obtenir tout ce qu’on voulait. Quand Ritchie a commencé à parler, la vie est devenue merveilleuse. C’était encore plus facile de lui faire dire ce que je voulais, quand je voulais. Nos plans étaient encore plus précis, moins faillibles.

Je trouve que mes quatre ans ont été une année charnière pour moi. C’était très difficile à assumer. J’étais à la garderie, j’étais le plus vieux. C’était une grande responsabilité. On nous apprenait des tonnes de lettres et de chiffres. On nous apprenait plein de nouvelles choses. Les planètes, les animaux. La différence entre vivant et non-vivant. Entre vivant et mort aussi puisque la question se posait. Les garçons jouaient aux voitures, aux ballons et les filles aux poupées. Elles jouaient à faire semblant d’être la maman, une grande fille, une grande sœur. Elles changeaient de vêtements pour un costume, médecin, infirmière, serveuse… C’était bien fait la vie. J’étais surement le plus gentil des garçons de mon groupe, parce que… quand les filles venaient me voir, me faire de beaux yeux pour obtenir un papa dans leur jeu de rôle…, je ne pouvais pas vraiment dire non. Elle le demandait… si je disais non, je voyais les larmes dans ses yeux. J’étais son seul espoir d’obtenir un papa pour sa pauvre petite poupée. Alors, j’étais le papa par excellence… pour toutes les filles et elles étaient en majorité. Parfois, elles commençaient à se tirer les cheveux pour que je sois leur papa à elle, pas aux autres. L’éducatrice les grondait et moi, j’étais là, au centre de tout ça... et… j’adorais ça. Je n’y pouvais rien, j’aimais ça. J’aimais qu’on veule jouer avec moi, qu’on veule être mon ami. Jamais qu’on ne me menaçait de ne pas m’inviter aux anniversaires! J’étais une valeur sûre, j’étais celui qu’on voulait comme ami. Celui qui créait les jeux les plus drôles, les plus amusants. Celui avec qui l’éducatrice faisait des grimaces pendant le dodo parce que je n’arrivais pas à dormir. Celui qui avait le droit à un frottage de dos pour réussir à s’endormir un peu. Celui qui pouvait obtenir le droit de distribuer la collation à tout coup. J’avais même le droit d’aller passer du temps dans la classe de mon frère quand les filles s’embêtaient trop. J’étais un peu le roi, j’étais aimé, apprécié et je n’étais jamais méchant. J’étais celui qui tenait le bout de la corde pour aller au parc. Le premier devant dans le rang. Pourquoi? Parce que j’étais sage, j’étais à mon affaire et je savais contrôler le groupe. Quand on me disait non et que je comprenais pourquoi, j’obéissais. Si je trouvais ça stupide comme raison, c’était une autre histoire, mais sinon. J’étais bien avec tout cela. Disons qu’on me disait : « Emerick, dit aux amis de garder le rang, on va aller jouer dehors. ». Bah… je gardais le rang. Si on me disait : « Ne mange pas de biscuit avant de manger, tu n’auras plus faim ». Ça, c’était con, parce qu’au final… j’avais mangé. En plus, on me laissait manger une pomme avant le diner, mais pas un biscuit. C’est parce que… je suis le seul à voir que la pomme était plus grosse que le biscuit? Donc, au final, la pomme me couperait plus l’appétit? On n’arrêtait pas de m’expliquer que l’année prochaine j’irais à la grande école et je n’avais pas peur. On aurait quand même pu me prévenir que je deviendrais dans la classe des plus petits. Ça aurait été gentil.

À 5 ans, mes parents m’envoyèrent finalement dans une grande bâtisse nommée école. Sérieusement, l’expérience aurait pu être très positive si je n’avais pas été le plus petit. Pourquoi devais-je être le plus petit de cet endroit? Il y avait les grands et nous. Certains de ma classe avaient déjà commencé à se faire embêter par les plus grands. Ils se faisaient voler leur argent de poche, celui pour leur goûter et même leur goûter. Un jour, un grand blond vint pour le mien. Vraiment là, il s’approche de moi, me fait de l’attitude et me dit « donne-moi tout ton argent ». Non, mais, il me dit ça à moi… Je me souviens encore lui répondre : « Bien sûr, je vais te donner tout ce que j’ai. » Avant de lui mettre mon poing dans la figure. J’étais assez fort pour mon âge, mais surtout rapide. Quand je vis le sang couler de son nez, je compris que je l’avais surement brisé. Quand il vint pour me frapper, j’évitai tout simplement. Comme un grand. J’étais vraiment tout petit et pourtant… j’avais blessé le plus con de l’école. On ne m’embêta plus. Non, mais, vraiment là. J’avais gagné quelque chose de nouveau, un… nouveau statut. J’avais fait de la retenue, mais… rien qui ne valait pas la peine face à ma nouvelle réputation. J’en étais à ma première année et déjà… les gens me craignaient ou m’appréciaient. J’allais déjà m’assoir avec des grands. Il m’appréciait, m’aidait à tracer ma voie. Je pouvais passer toutes les récréations avec eux à jouer au sport de leur choix. J’étais même très bon en sport. Ce qui était une excellente chose. J’avais encore plus de… de pouvoir décisionnel si on veut. On me demandait mon avis et je savais l’assumer. L’offrir comme un cadeau. J’étais un petit gamin, mais déjà, je me creusais ma place tranquillement, mais surement. Il fallait commencer tôt pour arriver au sommet. Je voulais être au sommet, mais… pas comme les crétins qui tapaient les petits. Non, je voulais… qu’on me choisisse et qu’on m’apprécie pour ça. J’étais peut-être petit, mais je voulais devenir le meilleur des petits, le plus grand des petits. Je commençais déjà à être ami avec tout le monde et tout le monde voulait être ami avec moi. Finalement, l’école… je l’aimais bien. Moi je traçais ma voie à l’école et j’expliquais à mon petit frère comment faire comme moi à la garderie. Ce n’était pas aussi simple pour lui, mais j’avais confiance. Il allait réussir à faire comme moi, on avait le même sang après tout.

Mes 6 et 7 ans furent franchement semblables. Je montais tranquillement les échelons sociaux. Je ne m’en laissais pas imposer, mais genre… jamais. Je n’étais pas méchant, loin de là, j’étais surtout… bagarreur un peu. Toujours gentil, souriant, mais… si tu me cherchais, tu me trouvais. Je n’y pouvais rien, j’étais comme ça et c’était pire en étant gamin. Petit, je ne comprenais pas encore qu’il y avait des choses qui se faisaient et d’autres pas. Pour moi, tapez un mec qui se comportait comme un véritable abruti fini, c’était normal, même un mal nécessaire si on veut. Bon, mes profs, les parents des abrutis et le directeur n’étaient pas toujours d’accord, mais mes parents ne m’en voulaient pas trop, tant que je défendais la veuve et l’orphelin. En gros, si je n’étais pas con… ça allait.

Mes 8 ans furent surement les plus beaux et les plus drôles de mon primaire pour une raison bien précise. Mon frère arriva finalement à l’école avec moi. C’était magique. J’avais déjà beaucoup d’amis et même si je n’étais pas dans les plus vieux, mon frère vint avec nous. Pas question de le laisser seul. Il prit rapidement ses marques avec mes amis et même s’il débitait plus de mots à la seconde qu’une télévision, il était génial quand même. On ne se ressemblait pas vraiment, mais on s’entendait à merveille. Disons que nous étions déjà très complémentaires à l’époque. C’était quelque chose qu’on partageait. Maman et papa de comprenait pas grand-chose à la technique d’apprentissage de nos professeurs, alors j’aidais mon frère sans vraiment me plaindre. C’était mieux ça que plein d’autres choses. Je faisais déjà pas mal de sport déjà et mon frère essayait de suivre. Avec le physique qu’il avait…, ce n’était pas très efficace. Il était plus petit et plus mince que moi à son âge. Je sais, j’avais des photos pour le prouver. Après avoir testé plusieurs sports, je m’étais finalement décidée sur ce que j’aimais le plus. C’était simple, j’aimais les sports d’équipe, mais surtout de contact. Le soccer c’était bien, le basketball aussi, mais… jamais autant que le football, le hockey, le rugby, même la lutte. J’aimais pouvoir chahuter, pouvoir utiliser la force contre un adversaire sans risquer de me faire punir par les dossards noir et banc. Mon frère était plus sport individuel, malgré qu’il fasse un peu de tout quand même. On avait souvent les mêmes passions. La seule chose qu’on ne pouvait pas éviter, c’était les triathlons et les biathlons avec papa et maman. C’était monnaie courante. On devait s’entrainer encore et encore. Pourquoi? Parce que c’était la seule chose qu’ils nous demandaient et qu’on était des sportifs de toute façon. Moi j’aimais bien, surtout le biathlon parce que ça nous demandait de tirer dans une cible. J’étais surement le seul gamin de mon école à apprendre à tirer. C’était génial, j’adorais ça. Le son étouffé de la déflagration au travers des coupes-sons que mon père me faisait mettre. La cible que je devais toucher. L’adrénaline de la course, ma respiration que j’avais à retenir. C’était… wow, c’était magique. Je ni pouvait rien, je comprenais ce que mon père aimait dans cette course. Alors, en faire en famille, ça ne me dérangeait pas. En même temps… C’était important de mentionner que ma mère était meilleure que moi aux tires et ça… je n’aimais pas ça. Il fallait s’entrainer plus, plus souvent, mais je n’étais pas assez vieux pour aller au stand de tir avec papa. Un jour, j’irai. Un jour, je serai meilleur que papa et maman. Parce que c’était mon travail. Le travail d’un enfant, c’était de surpasser ses parents dans tous les domaines. Mon travail… c’était de surpasser tout le monde dans tous les domaines. Je le devais, c’était inscrit dans les étoiles. Juste en dessous de la case, Emerick aura une femme magnifique, une belle voiture, une énorme maison et un chien pur race. Peut-être même un bateau.

Mes 9 et 10 ans furent tranquilles, mais amusants. À la maison, tout allait pour le mieux, ma mère et mon père s’aimaient toujours et moi et Ritchie, on était surement les meilleurs amis du monde. C’était con, je sais, la plupart des garçons de mon âge détestaient leur petit frère et voulait les enfermer dans le placard pour avoir la paix, mais… pas moi. Il était bien, il comprenait vite et ensemble, on arrivait à monter des plans d’enfer. C’était magique la vie. On était complémentaire et rien n’y changerait. Ensemble… on pourrait dominer le monde sans problème. Moi en plongeant tête première dans l’action et lui me suivant avec un peu plus de réflexion quand même. Nos vies avançaient vite, mais bien.

J’avais maintenant 11 ans. J’étais chez les plus vieux. J’étais bien, vraiment. Bon, d’accord j’étais dans les plus petits chez les plus vieux, mais tout le monde s’en fichait. On m’appréciait, on me laissait faire. J’existais aux yeux de tous et surtout, je tapais les mecs qui tapaient les plus petits. Alors, petit comme grand, on m’appréciait. J’en avais marre que les grands s’acharnent sur les petits. C’était con. Si tu voulais embêter quelqu’un… fallait embêter un plus vieux. Là au moins on pouvait parler de défi. Attaquer un plus petit… ce n’était pas du jeu. Alors moi je faisais ce que je pensais, qui était bien, je prenais le premier coup à la place du petit et ensuite je cassais la gueule au grand. C’était pas mal en soi. En plus, quand on devait s’expliquer à la surveillante ou au directeur, bah… je n’étais jamais le méchant. J’étais même le gentil. Gentil avec témoin en plus. Alors, les grands ont commencé à se calmer et les petits à prendre en assurance. C’était bien quand même. En plus…, la plupart des gens de la petite école finiraient avec moi dans la grande alors… aussi bien leur expliquer comment je marchais tout de suite. Fallait mettre les points sur les i comme disait papa. Ritchie allait continuer de protéger les petits ici et moi je me taillerais une place bec et ongle à la grande école. Ensuite, il viendrait me rejoindre et on pourrait jouer ensemble et terminer nos études tranquillement. Moi, c’était le sport qui m’intéressait, Ritchie il était plus du genre… musculature cérébral un peu. Pas que je sois con, vraiment loin de là. Juste que je me sentais vivre dans le sport et qu’un bouquin m’assommait royalement. Il n’y avait rien de palpitant à lire un livre… Le vivre je ne dis pas, l’écouter à la télévision non plus, mais le lire… Je n’étais pas vraiment tombé amoureux des mots, disons-le comme ça. Au moins, mes notes étaient bonnes. Pas excellente ni même magique, mais… elles étaient bonnes. C’était bien assez pour moi. Tant que j’arrivais à me tenir dans la moyenne et que je restais dans une équipe sportive, je pouvais me compter gagnant sur toute la ligne. Il n’y avait rien de mal à ne pas performer en math, ce n’était pas ce qui comptait dans la vie. Dans la vie, le plus important c’était les gens et le sport. Ça tombait bien, j’étais excellent avec les deux et j’entrainais les autres à ma suite. Personne n’arrivait à me refuser quoi que ce soit. J’étais mur pour mon âge et je savais négocier la vie que je voulais avoir. Je doute que les grands appréciaient, mais en même temps… moi ça ne me changeait rien à ma vie. Rares étaient les adultes qui refusaient de négocier avec moi. Il fallait juste avoir… leur espèce de logique un peu carrée. Tout trier par boite et ne rien mélanger. C’était ça le truc. Si je voulais manger des biscuits, je devais rester dans la boite nourriture. Si on changeait de boite, j’avais perdu. Tout simplement.

Mes 12 ans furent surement l’année la plus difficile pour moi. Je croyais que tout irait bien. Que l’histoire allait se répéter, mais les cours étaient franchement plus compliquées et les notes requises pour rester dans l’équipe sportive étaient vraiment plus hautes que prévu. Les entrainements pour la présélection demandaient un temps de fou et je n’avais pas assez d’heures dans une journée pour tout faire. Sérieusement, c’était la mort. Je n’allais pas survivre à mes études. Aussi bien abandonner maintenant. Plus le temps avançait et plus les sélections approchaient, je devais faire quelque chose. Je ne comprenais pas ses gens capables de réfléchir et d’étudier à mort, mais incapables de comprendre un jeu aussi simple que du volleyball, du basket… c’était ridicule. Il fallait voir cette fille, dans la plupart de mes cours. Amélia je ne sais pas quoi. Elle était la première de classe… dans toutes mes classes! Sauf une. Là, c’était moi le plus fort et c’était en sport. C’était surement la seule raison du pourquoi les gens l’insultaient. Ils étaient jaloux, c’était visible comme le monde. Elle était le cerveau, les gens avaient du mal à la suivre. Alors, ils cherchaient ses points faibles pour lui casser le moral. Je détestais ça. Vraiment, c’était con comme façon de faire. Elle était presque parfaite, mais tout le monde était presque parfait… le presque était juste plus grand chez certain. La pauvre, elle était toujours la dernière choisie dans les équipes. C’était nul. Moi… bah, j’étais souvent le capitaine d’une des équipes… en fait…, je l’étais toujours. Le prof faisait des concours de force, de vitesse, de lancer et plein d’autres trucs comme ça pour choisir les capitaines… Donc, bah je gagnais tout le temps. C’était simple quand même. Il ne fallait pas avoir 140 de quotient pour savoir faire tout ça. En même temps, elle n’y arrivait pas, elle. Un matin, les autres étaient vraiment pénibles avec elle. Elle avait fini dernière au test de classement des « capitaines » pour le cours. Moi le premier. Comme d’habitude. J’étais le premier à choisir et elle… elle serait la dernière choisie. Parce que bah… l’avoir dans son équipe faisait perdre son équipe. J’étais le meilleur… et elle la pire… donc logiquement, on s’annulait non? Alors, je fis un truc con, mais sympathique. Je la pris en premier. Elle était mon premier choix. Petite, frêle, les autres allaient la briser, mais j’assumerais. C’était du ballon chasseur, pas de quoi en faire un drame non plus. On avait fini par former nos équipes. Pour la première fois, les gens n’avaient pas l’air heureux que je les choisisse. Je leur répondis par un grand sourire. À quoi bon s’obstiner maintenant? On allait jouer et c’est tout. On s’installa sur le terrain. Prêt à jouer. Je me plaçai près d’elle. Mon équipe ne me faisait déjà pas très confiance alors… je devinais que la tactique de l’autre serait de viser Amélia. C’était le maillon faible de toute façon. Le ballon chasseur, le plus dur, c’était d’attraper les ballons. Comme prévu ils visèrent Amélia. La pauvre. Je m’étais simplement mit devant, j’avais attrapé le premier ballon et bloqué les autres ensuite. J’ai attrapé le dernier aussi. Je donnai donc un ballon à Amélia en lui disant simplement : « Tu as envie de jouer pour de vrai? » Bah oui, parce qu’avant, elle était éliminée dès le premier tour. Je lançai mon ballon fort en plein visage, soufflant à Amélia simplement un « Vise les jambes ». J’avais retiré le premier, Amélia retira le deuxième. Je lui fis un sourire, avant de sourire aux autres en disant « Allez les gars, on les massacre ». Cette journée-là, on gagna. J’étais content, mon équipe aussi et surtout, j’avais fait gagner quelqu’un qui ne gagnait jamais. Un mec tenta de lui passer un commentaire, mais elle ne l’entendit jamais. Pourquoi? Parce que je l’avais frappé, voilà tout. Lui, pas elle. Elle méritait son petit moment de bonheur à elle non? Alors, il fallait se la fermer. J’étais gentil au fond, mais… ça ne réglait pas mon problème de sélection et de note complètement nul. Je n’étais pas con… je n’arrivais juste pas à tout faire. Le professeur nous arriva avec une surprise. L’examen avait été transformé en travail d’équipe… joie… ou pas. Je détestais ça, c’était… mauvais pour le moral, sérieusement. J’allais me ramasser avec quelqu’un d’aussi motivé que moi et au final… j’allais couler et couler mes sélections. Je m’étais vautré sur mon bureau, les bras sur la tête, complètement démotivé. Je me passai les mains dans les cheveux avant de relever les yeux. Il fallait trouver quelque… Amélia se tenait devant moi. Sourire aux lèvres. Elle déposa son manuel et tira une chaise tout simplement. Elle était toujours avec l’autre fille… ensemble ils avaient le Q.I. adéquat pour piloter un vaisseau spatial et elle venait… avec moi? On commença à bosser. Parce que oui, je devais bisser hein. Elle n’allait pas tout faire pour moi. C’est comme ça que notre relation commença. Parce que oui, je l’avais choisi de nouveau en premier dans mon équipe et oui j’avais fusillé du regard le premier qui allait lui passer un commentaire et oui… je la protégeais un peu, mais elle en faisait de même avec mes notes! Elle me passa ses fiches de cours et me fit même bosser avec les examens. D’accord, elle était un peu froide, mais… elle était bien. On s’échangeait nos services comme ça. Je lui apprenais à prendre confiance en elle et à se développer en sport et elle, elle stabilisait mes notes. J’avais finalement réussi à me sélectionner dans l’équipe de football, j’étais un garçon chanceux finalement. On dit que la vie mettait des obstacles sur notre chemin en sachant qu’on arriverait à passer par-dessus. Il fallait juste que j’apprenne à bosser un peu plus. Du moins de façon plus structuré.

J’étais maintenant en deuxième année, j’avais 13 ans. J’étais dans la relève pour l’équipe de football. L’accord silencieux entre moi et Amélia fonctionnaient toujours aussi bien. Je n’étais pas de son niveau, mais j’avais surement les meilleures notes de mon équipe. C’était un excellent début. J’avais plein d’amis, mais je passais beaucoup de temps avec Amélia même lorsqu’on n’avait pas de révision. Elle avait eu envie de s’inscrire dans l’équipe de volleyball féminine. Alors, on empruntait souvent les gymnases pour qu’elle s’entraine. Pour chaque service, elle me faisait réviser un truc, c’était donnant donnant avec elle. Alors, on faisait du sport… et on bossait mes cours. C’était bien comme façon de faire. Elle était gentille. J’aimais bien les filles, vous savez, mais avec Amélia, c’était autre chose. C’était tellement plus… plus amusant et doux. Je l’aimais vraiment beaucoup. Non, mais vraiment là. Peut-être pas le grand amour, mais du haut de mes 13 ans, je pouvais dire que j’avais envie qu’elle soit ma copine. On était déjà très près l’un de l’autre. Alors un jour… je fis comme dans les films. Pareil! On étudiait, on fixait le même livre et j’ai trouvé le bon moment pour… bah l’embrasser. On s’embrassa un petit moment. Elle n’avait peut-être pas réalisé tout de suite. Ne me demander pas pourquoi, mais son réflexe fut de me frapper avec le livre qu’on regardait. La compilation des œuvres de Shakespeare. C’était violent comme livre quand même. Elle était ensuite partie en furie. J’avais fait quelque chose de si mal que ça? Moi qui pensais bien faire… je l’aimais pourtant. Du moins…, je pensais. D’accord, c’est clair l’amour fait mal. Être amoureux n’est pas une excellente idée. On allait plus l’être. Être ami était plus simple. Il fallait juste redevenir son ami. J’avais essayé de lui parler, de lui reparler, de lui laisser une note, j’en étais rendue à penser aux signaux de fumée. Amélia était une fille intelligente, je devais donc être un gars intelligent. Je passai dans une librairie et je demandai à la vendeuse quelques choses de bien, parlant d’erreur humaine, d’erreur de jugement et de pardon. La femme me fit qu’on acheter un recueil de texte, un gros recueil de texte. J’avais pris un petit moment en tête à tête avec le recueil écrivant à la première page, vous savez la blanche qui sert souvent aux dédicaces.  Donc, j’avais pris le temps d’y écrire : « Si je refais le con… frapper fort… à plusieurs reprises. Je veux que tu restes mon amie. Emerick ». Ce n’était pas grand-chose, c’était une petite attention. J’avais déposé le paquet sur son bureau avant d’aller m’assoir au fond de la classe. Elle est revenue vers moi après le cours. Je n’ai plus jamais tenté de l’embrasser et elle… elle ne m’en a jamais reparlé. Je l’avais surement traumatisé avec mon excédent de charme. On continua l’année doucement, en prenant bien soin de notre amitié un peu précaire. Au moins, ça avait le bonheur d’être clair, on était ami. Deux excellents amis qui, en prime, étaient très complémentaires. J’étais sportif et sociable, elle était plus froide et intelligente. Non, mais sérieusement elle connaissait tout sur tout. Posez-lui une question… elle a la réponse.

Vers mes 14 ans, j’avais bien compris que j’aimais tout particulièrement les filles. Certains pouvaient douter, moi non. C’était clair. On aurait pu le voir écrit en néon lumineux au-dessus de ma tête. Je passais tout mon temps avec Amélia, elle était bien comme fille. Je vous vois venir avec vos généralisations hâtives. Il passe tout son temps avec elle, l’apprécie, apprécie les filles… donc va sortir avec Amélia. Mais vous êtes fou! C’est non! Si j’avais bien compris une chose avec Amélia, c’était qu’elle faisait semblant d’être une fille. Pas que c’était un garçon non, elle n’était pas assez bien pour ça quand même. Non, non… elle tirait plus sur l’extra-terrestre, mais un gentil là. Tout le monde aimerait être ami avec E.T.. Bah moi je l’étais, mais il s’appelait Amélia au lieu d’E.T.. C’était une fausse fille remplie d’agressivité mal contrôlée. Heureusement pour elle, j’étais un jeune homme fort et en bonne santé. Quelques coups ne me faisaient pas si peur. Pas venant d’elle en tout cas. Donc, puisque c’était clair que moi et Amélia, ça ne donnerait rien de viable pour moi. Bah oui, l’allait pas me laisser tuer à grands coups de littérature anglaise, française et autre. J’avais eu droit à un baiser d’elle… et elle avait surement trop apprécié pour sa santé. Donc, on allait laisser couler. L’école était un excellent endroit pour faire de nouvelle rencontre. J’eus donc ma première copine. Son nom? Euh… ça ne devait pas être si important, j’ai oublié. Disons copine 1. Elle était folle de moi… ou folle tout court. Je ne savais pas trop et la différence était minime. Elle était juste… nulle. Alors, je l’avais quitté, tout simplement. Ça n’était pas bien grave, parce que j’avais déjà copine 2 en tête. Elle était bien. Elle était mignonne, intelligente. Ça dura bien… deux semaines nous deux, mais voyez-vous. Elle était minuscule. Vraiment. J’avais du mal à pouvoir la regarder dans les yeux si elle n’était pas assise. Donc… je l’ai quitté. Nous deux, ça n’aurait pas pu être viable quand même. J’étais grand et je faisais du sport… elle avait la taille d’une cacahuète prépubère quand même. Donc, peu de temps après… je rencontrai copine 3. Elle était très belle, c’était parfait pour la présenter à mes amis, mais… elle avait l’intelligence d’une cacahuète. Non, mais… vraiment. Je sais ce que vous pensez, passer tout mon temps avec le cerveau d’Amélia me rendait difficile et je préférais les femmes intelligentes, mais… même moi j’avais l’air con à côté d’Amélia… et à côté de moi, la trois avait l’air d’une cruche ou d’une plante… C’était au choix. Donc… ça n’a pas duré. Ce n’était pas de ma faute quand même. Moi, j’avais rompu, mais c’était de sa faute à elle. Ensuite, il y a eu la copine 4. Elle était parfaite, belle, intelligente, sportive. On sortit ensemble près de… quoi? Un mois? Je pense oui. Elle était géniale, mais. Oui, il y a toujours un mais… donc, mais elle était blonde. Vous savez, cette espèce de couleur mi-champ, mi-soleil… bah… je n’aimais pas ça. Elle aurait pu être brune, noire, rousse, bleu, vert… mais pas blonde. Elle était trop… ou pas assez… Ouais bon, je l’ai quitté elle aussi. C’est pas grave, elle était jeune, elle allait s’en sortir non, mais. C’est aussi à cet âge que je compris qu’il y avait deux types de filles. Les vierges et les putains. Les vierges, c’étaient celles que, quand on fermait les yeux, on arrivait à s’imaginer tenir leurs mains, effleurer leur joue, replacer une mèche de cheveux rebelle. Les putains, c’était celle qu’on voyait très bien dans son lit. Parce que oui, j’avais compris que les bébés, ça ne provenait pas des choux. J’avais l’internet. Non, j’avais aussi appris que les bébés, on pouvait les pratiquer très longtemps, sans grand risque si on était intelligent et en prime… pas obligé d’avoir la même fille. La vie, c’était juste… géniale.

Sérieusement, j’avais essayé très fort de me trouver une vierge, mais… je n’y arrivais pas. Les putains, c’étaient beaucoup plus facile d’entretiens, beaucoup moins de travail. Beaucoup plus drôle au final. À quoi bon jouer à tenir la main, quand on pouvait clairement faire plus au final? La numéro 34 m’en avait complètement découragé. J’y ai vraiment cru. Replacer les mèches et tout. Je n’arrivais pas à m’imaginer coucher avec, je me suis dit : « C’est la bonne! »… Bah non, je n’avais juste vraiment pas envie de coucher avec et quand on l’a fait… c’était nulle. Passons à la suivante. J’étais déjà en cinquième à l’époque. Le sport devenait de plus en plus sérieux, je faisais partie de l’équipe de football et en prime, j’étais en bonne voie de devenir quart-arrière et chef d’équipe. On me respectait et je respectais les autres. Ma vie prenait un excellent tracé. Amélia était toujours dans ma vie, nous avions 15 ans, elle venait chez moi régulièrement, mes parents nous laissaient même la maison! Surement parce qu’Amélia était vertueuse et responsable. Ils nous laissaient Ritchie aussi. Le chaperon si on veut. Le problème dans le plan de mes parents c’était qu’il n’avait pas prévu qu’Amélia ne soit pas si vertueuse et que Ritchie, bah… qu’il soit Ritchie. Alors, on trouva rapidement la clé qui ouvrait le bar de mes parents. Ce n’était pas si difficile à trouver, mais la chasse au trésor avait été palpitante. C’était Amélia qui avait trouvé la clé en fait. Elle était forte à ce jeu. J’aimais bien quand elle se servait de son cerveau pour le côté sombre de la force. On commença à boire à deux, parce que Ritchie avait quoi? 12 ans. J’allais passer pour quel genre de frère à laisser boire à cet âge-là! Non, pas d’alcool pour Ritchie. On avait commencé par jouer à des jeux vidéo, ensuite un commença à discuter. Rapidement, la nuit tombait et le monde tournait. Non, mais sérieux… je pouvais sentir la planète tourner autour du soleil. C’était peut-être moi aussi. Je ne savais pas trop si c’était moi ou elle qui but le plus, mais… tout ce dont je me souvins c’était le goût franchement dégueulasse de la dernière gorgée de la bouteille. Ensuite, plus rien, le noir total. J’aurais tellement aimé que ça finisse comme ça, mais non. Il fallait ouvrir les yeux le lendemain matin. Ce matin-là ne fut pas comme les autres. La première chose que je vis en me réveillant c’était Amélia, mais… Amélia presque nue. Le choc vous dites? Ensuite je réalisai que moi aussi j’étais nu ou presque… Il ne fallait pas être con pour faire un plus, un… je vous rappelle que j’avais l’internet. Le visage qu’elle me fit en ouvrant les yeux… Elle aurait pu voir un monstre que ça aurait été le même résultat. Elle ramena les couvertes vers elle et me poussa en bas, mais… C’était mon lit hein? Non, mais, une princesse je vous dis. Je m’habillai rapidement. Me retournai et elle s’habilla. On regardait tous les deux partout, sauf sur l’autre. Elle releva les yeux en premier. Disant simplement : « Je ne me souviens de rien et toi », moi de répondre : « Que dalle ». Elle avait eu l’air de se satisfaire de ma réponse parce qu’elle rajouta : « Il ne sait rien passé, on oubli, ça n’a jamais existé. ». Je pouvais dire quoi à ça sauf : « Ça me va très bien »? Bah oui, je n’allais pas perdre Amélia pour une soirée un peu conne. Si j’avais couché avec elle? Aucune n’idée, mais de toute façon ça n’avait jamais existé. Jamais.

Oh mon Dieu! Non. Sérieusement non. Juste non. Je refuse. Voir annexe non corrigée par Amélia merci. Annexe : Je savais que ça allait arriver. C’était sûr. Elle n’était pas à toute épreuve. C’était une fille quand même, mais… Amélia m’avait présenté son « copain ». Un crétin plus vieux qu’elle. Amélia était MON amie, je me devais de la protéger. Si elle n’était pas capable de le faire toute seule. J’allais le faire. Ce mec ne lui arrivait pas à la cheville. Je le voyais gros comme le nez au travers de la figure qu’il l’a voulait juste pour son cul, qu’il l’a voulait juste dans son lit. Il n’avait pas les sentiments qu’elle méritait. Amélia, c’était une princesse, pas une femme d’un soir. C’était juste… non. Jamais. Il fallait qu’il le comprenne lui. Fallait lui faire comprendre, vous comprenez. Pas de ma faute à moi. Alors face à Amélia, j’étais le meilleur ami exemplaire. On ne lavait pas son linge sale en public, ça, je le savais. Lorsqu’elle disparaissait pour une raison ou une autre. J’expliquais clairement à monsieur qu’il n’était pas le bienvenu. Je voulais qu’il dégage. Il ne la méritait pas. Une fois, on en était même venu au coup. Bon d’accord, j’en étais venue aux coups plusieurs fois, mais pas lui. À chaque fois, je l’avais blessé discrètement et sans marque. Comme quand je tapais mon frère sous la table pour qu’il change de sujet à la maison. Rien de bien grave, juste plus fort. Beaucoup plus fort en fait. J’avais visé les endroits qui ne laissaient pas de marque, lui non. Déjà qu’il parlait toujours contre moi, qu’il se plaignait sans arrêt et sans preuve, qu’il essayait de l’éloigner de moi. Maintenant, j’avais une preuve qu’il me détestait. Il m’avait frappé au visage. C’était raté, j’avais une preuve. En prime, les marques, ça avait un poids fou dans la balance. Dommage, game over du con. J’avais gagné. Elle l’avait quitté. Tant mieux, c’était un con. Elle trouverait mieux. Elle méritait mieux. Il fallait qu’il existe mieux quelque part dans le monde pour elle. Pour le moment, elle était mon amie et rien n’y personne n’y changerait rien. Jamais. On était déjà en cinquième et pourtant, je ne voyais pas trop la différence. Certains disaient : « Emerick, quand tu auras 16 ans, tu vas voir, tout va changer. Tu auras des responsabilités ». D’accord, mes parents m’avaient acheté une voiture, je devais assurer les transports de Ritchie, mais sinon… Je ne me voyais pas vraiment ce qu’il y avait de différent. Mes parents espéraient que je ramène une fille à la maison, mais ils avaient l’air très satisfait des visites quotidiennes d’Amélia. Ce n’était pas la seule qui venait dans ma chambre, mais c’était la seule qui venait souper si on veut. Toutes les raisons étaient bonnes pour qu’elle passe à la maison. Même quand j’étais puni pour une raison ou une autre, Amélia avait un droit de véto. Je vous jure, une vraie princesse. Mes parents l’adoraient, c’était surement la seule qu’ils aimaient en fait. La vie était belle. Ah oui! Je sais la nouveauté qui venait avec mes seize ans! Mon père pouvait enfin m’amener au centre de tir. Je pouvais maintenant m’entrainer pour de vrai au biathlon, j’étais déjà meilleur que ma mère, mais… j’allais surpasser mon père avec un peu d’effort.

J’avais 17 ans et j’étais enfin en terminal. C’était la belle vie. J’étais toujours quart-arrière de mon équipe de football. J’en étais même le capitaine. À l’école, on me respectait et m’appréciait. Bon, disons que 50 % de mon lycée m’appréciait. Les filles commençaient tranquillement à m’apprécier un peu moins. Pourquoi? Parce que j’avais eu celles que j’avais envie d’avoir et pour les autres, j’en avais juste pas envie. Il y avait donc certaines filles qui me voulaient, mais je ne voulais pas et d’autre frustrée que je ne les ai pas gardés… Au moins, c’était des filles. Tout le monde sait qu’avec elle, l’espoir fait vivre. Alors, on leur donnait de l’espoir, mais pas grand-chose. Juste assez pour qu’on ne me déteste pas. J’avais commencé à prendre des filles à l’extérieur de l’école, l’université d’Atlanta était bien pour ça. Il y avait beaucoup de filles intelligentes et mignonnes. Rien de bien méchant, je n’allais pas en épouser une non plus. J’avais vraiment cru avoir passé à autre chose, avoir délaissé les filles du lycée pour mieux, mais… il y avait cette nouvelle dans notre classe. Elle était arrivée un peu après la rentrée. La pauvre, en plus d’arriver après les autres, elle était nouvelle en dernière année. Vous savez l’année où tout le monde se connaît. Être nouvelle était… la mort. Le point positif pour elle… l’aviez-vous regardé trois minutes? Même trente secondes. Elle était… magnifique. Elle était petite, mince, jeune et avec un de ses regards. Même pas obligé de fermer les yeux pour pouvoir m’imaginer coucher avec elle, ici et maintenant. Toutes les filles du lycée tombaient dans la catégorie putain, ce n’était pas de ma faute. C’était là leur. Plusieurs garçons de mon équipe c’était essayé, avait tâté le terrain, mais… rien. Ils n’avaient même pas réussi à lui parler. Non, mais sérieusement, personne n’arrivait à savoir si elle avait une voix. Dès que le cours se terminait, elle remettait ses écouteurs et ne les retirait pas. Comment le savais-je? J’avais essayé d’aller lui parler. Rien ni faisait, elle ne faisait qu’aller à l’école et disparaitre. Personne ne savait ce qu’elle faisait d’autre. Elle était une véritable énigme. C’était mon défi du mois. J’adorais les défis. Je trouvai finalement une façon de lui parlai. Je me mis en équipe avec elle pour un travail valait près de 20 % de la note. D’accord, Amélia voulait me tuer, mais… elle serait bien obligée de me parler comme ça… et elle le fit! Pour me proposer de faire le travail toute seule et de mettre mon nom dessus. Non, si je voulais ça… je serais restée avec Amélia. Elle refaisait toujours mes parties. Sans rancune ma jolie, je dis juste la vérité. Non, non, je l’obligeai à me faire travailler. On passa donc tous ses moments libres à elle sur ce travail. Elle était plus occupée que moi, c’était fou. Je compris qu’elle travaillait, mais elle refusait de me dire où. Elle n’était pas bavarde, elle était… méfiante. Elle était salement attirante, alors on s’en fichait. Au bout du cinquième jour, on arrivait presque à avoir des discussions. Elle en souriait! Alors…, j’ai tenté de l’embrasser. On me disait rarement non une fois dépasser les limites de la proximité. Nos nez se frôlèrent, je sentis son souffle. J’avais gagné… Bah non, elle me frappa fort, mais… très fort. Aucune retenue. Son regard était noir. Non, sérieusement si elle avait pu me tuer avec ses yeux, elle l’aurait fait. D’accord, mauvaise technique. On continua pour terminer le travail. Elle faisait comme si de rien n’était. À la dernière journée, il était près de deux heures du matin, nous étions dans un petit café à essayer de terminer notre travail à remettre pour le lendemain. Amélia avait déjà fini le sien depuis une semaine… ouais. Elle travaillait un peu trop la Serena. Quand les derniers mots furent écrits…, je retentai le coup. Je sais, je suis con, mais c’était la montée d’adrénaline du moment. Elle me gifla encore plus fort. Je vous jure, le lendemain… j’avais encore une marque. Elle m’expliqua calmement que j’étais surement un mec super pour une autre, mais pas elle. Je l’accusai légèrement d’aimer les filles. Elle me refrappa. Sauvage. Elle m’expliqua simplement qu’elle aimait les garçons, mais… qu’elle ne voulait rien savoir des hommes. De putain, elle passait à vierge. J’eus quand même droit à une compensation. Je lui avais troqué un café contre le droit de me frapper d’avance pour mon prochain essai… elle me frappa. Le lendemain, j’avais droit à un café après mon entrainement. Un Starbucks hein? Elle avait manqué tous les cours après le diner en prime. Elle avait souvent du Starbucks en fait… c’était une piste non? On parla tranquillement en marchant vers je ne sais où. Elle était gentille, juste très violente. Elle mit les choses au clair avec moi. Ça ne lui dérangeait pas de me parler, mais si je la touchais, elle me casserait quelque chose. On avait une sorte d’accord là non? J’étais surement le seul garçon avec qui elle parlait un peu. C’était pas mal. Mon équipe était jalouse, mais… c’était bien quand même. Une fois, j’ai réessayé de l’embrasser. Je m’étais dit, pourquoi ne pas la prendre par surprise. Mauvaise idée. On était debout cette fois-là et elle visa directement mes parties intimes. Mon seul réflexe fut de m’effondrer. Elle partit et refusa de me reparler. Non, mais, sérieusement, plus un mot. Pas même un regard. J’avais… tué mes chances. Je retentai une dernière fois de lui parler à cœur ouvert. Je l’avais amené dans le placard à matériaux de sport dans le gymnase. Elle me jetait un regard noir, je lui avouais penser avoir des sentiments. Non, mais sérieux, moi avec des sentiments. Une fille aurait… une vraie aurait craqué d’être l’unique… bah… je ne me souvins de rien ensuite. À mon avis, j’avais voulu conclure ma grande déclaration par un baiser et je m’étais réveillé par terre, dans le placard… avec un de ces bleus derrière le crâne. C’était horrible. D’accord, elle me détestait. Il fallait passer à autre chose. Ce n’était pas une fille, c’était une… boule de rage condensée. J’avais choisi, je retournais aux putains, c’était vraiment moins compliqué. J’avais quand même essayé de glisser un mot dans le casier de Serena pour qu’elle vienne au bal avec moi. Juste… au cas. J’avais quand même mentionné sur le mot qu’on allait être entouré d’une foule ce qui m’empêcherait d’être un con. Au même moment, ou presque, Amélia voulait qu’on y aille entre amis. Je lui avais quand même dit que j’avais déjà invité quelqu’un. L’espoir fait vivre hein? Ça n’avait pas l’air de lui plaire, à Amélia je veux dire. Elle était vraiment fâchée, mais… pourquoi? Il fallait que le bal se fasse avec quelqu’un d’important et pour une fois… j’étais d’accord! Quand je lui avais dit…, elle partit fâchée. Qu’est-ce que j’avais dit encore?




Dernière édition par Emerick Black le Dim 16 Mar - 6:07, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas

Emerick Black

Emerick Black
I'm Still in School

Feat : Ian Somerhalder
Messages : 40
Date d'inscription : 16/03/2014

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 5:05


Nom : Black
Prénom : Emerick
Date de naissance : 23 mars, donc Bélier
Lieu de Naissance : Atlanta
Âge : 18 ans  

Ancien métier : Mâle alpha de son école
Groupe : Franklin High School
Feat : Ian Somerhalder
Et vous ?  

Niveau : Bleu bariolé fuchsia?
Âge : Toujours 23 ans
Comment avez-vous connu le forum ? En cliquant sur mes favoris



Histoire (suite)

J’avais réussi à lui en reparler, mais elle me demanda de laisser tomber. Sérieusement, j’avais déjà laissé tomber une fois, pas deux. Mes parents étaient en voyage au Canada. J’avais la maison pour moi tout seul pour une semaine peut-être même deux ou plus. Ça aurait été con de ne pas en profiter. Au moins avec Amélia et Ritchie. Ensemble, on choisirait si oui ou non on faisait une fête. C’était bien les fêtes quand même. Je savais que j’allais revoir Amélia à l’école et elle ne se fâchait jamais bien longtemps. Elle n’était pas là. Elle ne pouvait pas vraiment être assez fâchée pour manquer un cours. Ce n’était pas son genre. Je l’appellerais entre deux cours pour savoir. Pendant la pause, j’étais sortie dans la cour pour marcher jusqu’aux portes clôturées. Il fallait aviser le gardien pour se faire ouvrir. Ça empêchait les gens de sécher les cours à volonté. Amélia n’était pas là. J’appelai une fois, rien, deux fois, rien… la troisième fois elle décrocha. On était déjà à l’heure du repas. Là elle m’expliqua que sa mère était souffrante et qu’elle avait dû rester à la maison avec elle. Sa mère faisait de la fièvre et plein d’autres symptômes, mais rien que je comprenais vraiment. C’était Amélia qui voulait étudier en médecine. Au moins, elle me parlait. Elle avait promis qu’on se verrait après mon entrainement. Ce qui était une bonne chose. Une excellente chose en fait. Si elle voulait vraiment y aller avec moi à son bal, j’irais. Serena m’avait clairement supprimée de sa vie. Un mec de mon équipe avait essayé de l’embrasser. Elle lui avait cassé la clavicule… donc j’étais gagnant d’une certaine façon. On n’allait pas se risquer quand même. On avait un championnat à gagner. L’entrainement se passa bien, Ritchie m’attendait à la sortie. Il finissait souvent ses devoirs pendant mes entrainements, comme ça on rentrait ensemble à la maison. On quitta l’école les derniers d’après le gardien. Il verrouilla donc la porte derrière nous. Joie. Quitter l’école en dernier… c’était nul ça. La route ne fut pas de tout repos. Des gens partout, mais… vraiment partout. Des gens en peur, des gens bizarres qui ne savaient plus marcher. D’accord, ça aurait pu passer jusqu’au moment où une des personnes qui marchaient croches attrapa un coureur et le mordit. Je l’avais vue dans le rétroviseur. Il l’avait foutu au sol et commençait à le vider et le manger, j’avais failli renverser quelqu’un tellement j’étais choqué. C’est en arrivant chez moi, que je réalisai. Amélia. Elle était où? Je débarquai Ritchie en lui disant de s’enfermer à la maison le temps que je parte chercher Amélia. De ne pas ouvrir la porte à personne. D’écouter le journal télévisé pour comprendre ce qu’on voyait dehors. Je repris la route nerveusement.

En route vers chez Amélia, le spectacle était à peu près le même. Il y avait les gens paniqués et les autres, ceux en sang, les yeux vitreux. Les… malades? J’arrivai finalement chez Amélia, les voitures étaient là, ce qui était une bonne chose… ou pas. Je ne savais plus trop quoi pensé? Je rentrai comme à mon habitude, appelant Amélia. Rien, pas un son. Je n’avais pas eu le droit aux salutations habituelles. Ni de la mère, ni du père d’Amélia. Même, le petit frère ne descendait pas. Habituellement, il descendait en trombe pour venir me voir. Il était souvent plus heureux d’Amélia de me voir. C’était ça, avoir une princesse comme amie, elle aimait se faire désirer. Il y avait quelque chose de différent, quelque chose… de pas naturel. C’était un silence de mort qui régnait dans la maison. Une odeur de métal, une odeur ferreuse me heurta. J’ai craint le pire et… j’avais malheureusement raison. Dès que je mis les pieds dans le salon… oh mon Dieu. Il y avait la mère d’Amélia… en sang. Morte, c’était évident. Son père aussi. Ils avaient la tête… broyée tous les deux. Son petit frère aussi. Au centre de tout ça, Amélia… les yeux dans le vide. Non, mais… complètement éteint. Elle était couverte de sang. Elle ne regardait rien, nulle part. Elle n’existait plus. Je marchai vers elle lentement. Me pencher pour plonger mon regard dans le sien. Rien… aucune réaction. Elle me faisait peur là. Vous vouliez que je fasse quoi? Elle n’existait plus… j’avais pris mon portable, appelai la police. J’eus droit à de l’attente… non, mais sérieusement mille ans d’attente. J’avais fini par raccrocher, appeler Ritchie. C’est lui qui me raconta ce qui se passait de façon très peu claire. Une maladie, les gens qui en meurent et qui se mettent à attaquer les autres. La télévision conseillait de s’enfermer chez soi, d’attendre que les autorités locales s’en chargent. Que les policiers étaient débordés! De faire attention aux gens. Ne pas faire confiance. Que la maladie se propagerait par morsures et/ou blessures. Le je commençais à avoir peur pour Amélia. Vraiment. Alors, je fis tout ce que je pouvais faire en ce moment. Je la soulevai et l’amenai dans ma voiture. Elle n’était pas si lourde, ce n’était pas la première fois que je la levais non plus. C’était la première fois qu’elle était dans cet état. Elle me faisait peur, je ne pouvais pas la perdre, pas elle. Quand je fermai la porte de la voiture sur nous. Un mec en sang se plaqua contre ma voiture, grattant ma vitre pour m’atteindre. Mon réflexe avait été de verrouiller la porte, mais… il n’essayait même pas de la débarrer. Il… grattait. C’était tout ce qu’il faisait… gratter. Je quittai sans mal, il continua sa route pour nous « pourchassé », mais il marchait… Au moins…, il ne courrait pas. On arriva sans mal chez moi. Je stationnai la voiture dans le garage intérieur. Mes parents toujours absents. J’aurais aimé qu’ils soient là. Ils me manquaient, mais au moins au Canada… ils seraient en sécurité. Je soulevai Amélia pour l’amener chez moi, Ritchie était paniqué devant la télévision. Les images… mon Dieu. Il figea à la vue d’Amélia couverte de sang. On décida de la marche à suivre ensemble. Moi je m’occupais d’Amélia. Il fallait lui enlever… tout ça. Ritchie devait ramasser tout ce qui était utile si on devait partir rapidement. On avait verrouillé les portes, mais quand même. Je montai Amélia dans la salle de bain principale. Donc, dans la chambre de mes parents. Il y avait une baignoire deux places et surtout une douche téléphone. C’était vraiment plus simple. Je l’installai dans la baignoire. Elle ne bougeait pas, même son regard n’avait pas bougé. Je doutais même qu’elle cligne des yeux… c’était… elle me fichait la trouille. Je commençai par son chemisier… j’étais sur qu’elle allait me gifler, m’arracher les yeux, quelque chose. C’était mon Amélia, ma princesse. Elle ne se laissait pas faire… mais… je dû mis résoudre. Je lui retirai son chemisier, ses pantalons… mais pas ses sous-vêtements. C’était Amélia! Elle allait bien se réveiller un jour. Donc, je pris un linge et le savon de ma mère et je l’ai nettoyé lentement. J’avais peur de la brusquer. Je nettoyai ses cheveux aussi. C’était tout un travail, j’étais complètement nul pour donner le bain à quelqu’un. Je terminai, l’ai séché de mon mieux. Je lui ai enfilé des vêtements de ma mère. Je n’allais pas la laisser en sous-vêtement quand même. En plus, elle et ma mère avaient à peu près la même taille et Amélia s’habillait toujours avec autant de sérieux que ma mère alors... Je la descendis au salon. Remontai pour lui faire un sac avec des produits féminins et des vêtements propres. En fouillant dans le placard de ma mère…, je vis le coffre de sureté de mon père. Celui où il verrouillait son pistolet… Je l’ouvris et le prit. Juste… au cas. Je pris les munitions qui allaient avec. J’en avais pas mal. C’était bien. Avec l’arme se trouvait le couteau de chasse de papa. Il m’avait interdit d’y toucher… mais il n’était pas là pour dire non alors… je le pris. Juste au cas. Quand je redescendis avec le sac d’Amélia…, on cognait à la porte. Ritchie regardait par la fenêtre. Il y avait un type couvert de sang… qui… cognait contre la porte. Ce n’était pas si mal. S’il n’utilisait pas de force rien. C’était jouable. Le problème… c’est que ça en attira un autre et un autre. Pour améliorer mon état de stress…, l’électricité lâcha dans la maison. La porte commençait à bouger… non, mais… elle bougeait vraiment là. On ramassa nos trucs. On mit tout dans ma voiture. Je pouvais faire quoi de plus? J’apportai Amélia en premier. Ensuite, j’avais aidé Ritchie à tout empaqueter. Il avait fait ça bien, comme quand on partait en camping. Sac de couchage, nos quatre, réchaud, vêtement pour lui et moi, il était… fort. Pour un gamin de quatorze ans, il réagissait bien. Il aurait quinze cette année et moi dix-huit. Si on n’attrapait pas cette fichue maladie. Quand on mit les derniers paquets dans ma voiture, on entendit un craquement sonore quand le salon. Il avait défoncé la porte!?! On ferma la porte du garage, je dus l’ouvrir manuellement puisque l’électricité faisait défaut. Un de ses mecs me sauta dessus. Eh merde. J’avais essayé de le repousser, rien à faire. Il y allait avec ses dents. Non, mais… ses dents!?! C’était terrible quand même. Je lui  tirai une balle. J’avais plus ou moins visé entre nous deux. Il ne broncha même pas… Non sérieux. Une balle, puis deux et… toujours rien. Ritchie me cria par la fenêtre de la voiture de viser la tête. Ce que je fis juste avant que les dents de… ce truc touchent mon bras. Il s’effondra, mais d'autres arrivaient. Alors, je tirai sans remords… ou presque. Je retournai à la voiture et démarrai en trombe. On quitta la maison, pour aller… aucune idée. On s’en fichait pas mal pour l’instant. D’accord, pas vraiment puisque les gens conduisaient en fou et causaient des accidents partout. Je pris donc une décision conne et sur le coup. Je partis vers mon école. Amélia n’avait aucune réaction, Ritchie regardait autour de lui, analysant ce qui se passait. C’était terrible. Le gardien m’ouvrit la porte clôturée quand il me vit arriver. Il ne comprenait rien non plus. On était pas mal de gens à avoir pensé à venir à l’école. C’était un peu comme les journées de tempête prolongée. On irait faire du camping dans le gymnase. On nous avait proposé une classe pour nous installer. Ils avaient bien vu qu’Amélia n’allait pas bien. Je leur avais promis qu’elle n’avait pas été mordue et c’était vrai! Le corps d’Amélia… je l’avais presque vue dans son intégralité et elle n’avait aucune blessure. On s’installa comme au camping. La nuit était déjà tombée… on ne pouvait pas vraiment faire autre chose que s’installer. J’avais couché Amélia dans le sac de couchage double de mes parents. On avait gonflé leur matelas gonflable aussi. Aucune réaction. Moi et Ritchie on grignota, discutant un peu. Ensuite, on décréta que dormir serait le mieux. J’allais voir Amélia avant de me coucher dans mon sac de couchage. Elle était gelée. Je fis donc le truc le plus logique du moment. Je retirai mon chandail, me glissai dans le sac de couchage de mes parents avec elle. Le mien ouvert, par-dessus nous. Je la pris dans mes bras. Je sentis sa peau se réchauffer tranquillement et je m’endormis ainsi…

Quand j’ouvris les yeux, j’étais seul. La panique m’envahit rapidement. Je la cherchais, vraiment! Je la vis tout de suite après. Quand je me fus redressé. Elle était debout, elle marchait… elle était… bien? Elle était… Amélia. Comme à son habitude. Elle était en mode, ménage de l’endroit. Placer des trucs, rien de moins quoi. Elle était une véritable petite ouvrière. En même temps, juste la veille… elle était complètement éteinte alors, elle s’était réparée toute seule comment? J’ai essayé de lui demander comment elle allait, mais… elle déplaçait des trucs. Elle était incapable d’arrêter d’après elle. Elle était en état de choc, c’était évident, on n’allait pas en rajouter. Alors, je décidai de m’habiller et de l’aider, mais avant… Je la fis s’arrêter deux secondes, la prit dans mes bras en disant simplement « tu m’as manqué princesse. ». Même s’il la voyait tous les jours, il avait eu vraiment peur de la perdre. Il fallait lui dire, sans vraiment lui dire. Amélia n’était pas du genre à dire ce qu’elle ressentait, alors il fallait détourner les choses. J’étais rendu bon dans cela. Ensuite, sans un mot de plus je commençai à déplacer des trucs avec elle, lui demandant où elle voulait les trucs. Ce que femme veut, femme obtient non? Avec le bruit qu’on faisait, Ritchie vint nous aider. Le pauvre il n’avait pas vraiment la tête à ça. On plaça le local en ne sachant pas trop si c’était permanent ou temporaire. On allait bien voir ce que l’avenir nous réservait.

J’aurais cru que les autorités auraient pu faire quelque chose à cette épidémie, mais… non. Ils n’avaient rien pu faire. On apprit que les gens mourraient et se relevaient pour ensuite chercher à bouffer d’autres gens. On en avait tué plusieurs, puisque c’était la seule chose qu’on pouvait faire. Le gouvernement n’était plus… la police non plus… l’armée avait échoué. Rajoutons à ça que… c’était mondiale. Mon cœur se serrait quand j’y pensais. Ma mère et mon père n’étaient pas à l’abri au Canada… ils étaient peut-être morts ou comme nous, ils pouvaient être cachés. Je n’aimais pas penser à ça. Moi au moins, j’avais une chance de revoir mes parents. Moi au moins… je n’étais pas comme Amélia. Elle ne m’en avait jamais reparlé. Comme si… elle n’avait pas été là. Un seul détail avait changé. Parfois la nuit, elle venait dormir avec moi. Sans raison et surtout, sans explication. Je ne demandais pas non plus. J’allais tout faire pour éviter de revoir cette Amélia complètement… brisée, éteinte. La vie avait repris son cours, mais de façon différente. On était au lycée, on vivait au lycée, on ne sortait presque plus. J’étais surement de ceux qui sortaient le plus souvent pour aller chercher à manger et plein d’autres trucs utiles. Plus le temps avançait, plus c’était difficile de trouver des choses et plus ses… rôdeurs étaient voraces, ils étaient nombreux aussi. Je n’y pouvais rien, mais j’étais confiant. Je visais à faire vivre ma famille, Ritchie et Amélia. C’était le but maintenant, survivre. Les balles commençaient à me manquer, mais j’en trouvais parfois. Je m’en gardais toujours quatre, juste au cas. Les garder pour le moment où… tout serait perdu si on veut. Je pense que le truc le plus choquant avec cette épidémie, c’était quand des personnes que tu connaissais t’attaquaient. Le pire… j’avais déjà failli me faire bouffer par la numéro… quoi? Vingt-deux je pense… ou vingt-cinq. Je ne savais plus trop. Coucher avec une fille c’était bien… la voir en décomposition après… c’était… terrible. J’en avais fait des cauchemars pendant une semaine. Même aujourd’hui, les images pouvaient se superposer dans ma tête. Je continuais de me chamailler avec certains survivants pour le plaisir, on se battait aussi pour garder la forme, mais jamais rien de méchant. Bien sûr, on ne pouvait pas s’entendre avec tout le monde. Certains étaient mieux que d’autres, mais tous les survivants valaient le coup. Je n’étais pas apprécié de tout le monde, si tu avais une bonne idée, on le disait, si tu étais con… bah on le disait. Si tu allais te faire tuer, on te le mentionnait et on te regardait faire. Certains étaient plus cons que d’autre. Certains ne m’appréciaient pas pour ce genre de commentaires. Bah… pas mon problème. Allez demander à Jackson si ça me dérange quand même… d’autres… méritaient leurs sorts. Moi, j’essayais d’être comme avant. Juste sympathique et si les gens m’aimaient tant mieux. S’il me détestait, tant pis. Personne ne prenait de décision, il y avait des clics qui se formaient, se déformaient. L’école était assez grande pour tout le monde. La bouffe était dans la cafétéria et les gens se servaient comme bon leur semblait. On prenait, on remettait. On s’aidait parfois, mais c’était rare. On était un groupe de gens épars bien plus qu’un véritable groupe et ça, c’était con. On passa mes 18 ans au lycée et on se rapprochait de mes 19. C’était… mauvais pour le moral. J’aurais dû être à l’université… j’aurais dû être… avec une jolie fille à étudier dans un bistro. Pas enfermé au lycée à chasser les boites de conserve. C’était chiant, mais au moins… j’avais Ritchie et Amélia.




Dernière édition par Emerick Black le Dim 16 Mar - 6:50, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Alyana Johnson

Alyana Johnson
I'm A Lonesome Wolf

Feat : Emilie De Ravin
Messages : 976
Date d'inscription : 04/10/2013

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue30/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (30/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue30/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (30/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 5:09

REBIENVENUUUUUUUUUUE HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Emerick Black - Tant attendu 2760362753
Revenir en haut Aller en bas

Jack Anderson

Jack Anderson
I'd Rather Have my Flight

Feat : Zachary Quinto
Messages : 614
Date d'inscription : 29/01/2014

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue90/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (90/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue90/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (90/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 5:26

Rebienvenue femme Razz
Revenir en haut Aller en bas

Emerick Black

Emerick Black
I'm Still in School

Feat : Ian Somerhalder
Messages : 40
Date d'inscription : 16/03/2014

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 6:27

FINI!!! Very Happy Mon Dieu xD
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité


Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 7:33

Hello ! Aaaah toi tu vas être un survivor c'est sûr :p

bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas

Megan Stirling

Megan Stirling
I'm Still in School

Feat : Marion Cotillard
Messages : 850
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 28
Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue60/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (60/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue60/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (60/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 7:43

Ton histoire est NULLE Mr Black, jte mets 0/20 è_é
Non, sérieusement, j'ai mis une heure à tout lire/compter xD
735 lignes. 3675 points RPs. *te bute*

Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326 Emerick Black - Tant attendu 2520308326

Et sinon, t'es validé. Emerick Black - Tant attendu 2520308326
Revenir en haut Aller en bas

Emerick Black

Emerick Black
I'm Still in School

Feat : Ian Somerhalder
Messages : 40
Date d'inscription : 16/03/2014

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue100/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (100/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyDim 16 Mar - 7:45

Merci Mme. Stirling. Vous êtes toujours ma prof préférée Smile
Revenir en haut Aller en bas

Charlie Sandman

Charlie Sandman
I'm A Lonesome Wolf

Feat : Dylan O'Brien
Messages : 62
Date d'inscription : 16/02/2014
Localisation : Habitations d' Atlanta

Feuille de personnage
Jauge de Survie:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue10/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (10/100)
Jauge de Faim:
Emerick Black - Tant attendu Left_bar_bleue10/100Emerick Black - Tant attendu Empty_bar_bleue  (10/100)
Matériel de Survie:

Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu EmptyLun 17 Mar - 2:11

YEEAAARH ! Emerick Black - Tant attendu 2760362753
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé



Emerick Black - Tant attendu Empty
MessageSujet: Re: Emerick Black - Tant attendu   Emerick Black - Tant attendu Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Emerick Black - Tant attendu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Memento Mori :: Avant de Survivre... :: Carte d'Identité :: Survivants Référencés-