Avant toute cette apocalypse, Marabella était une jeune étudiante en Faculté de Lettres et Sciences Humaine ou elle étudier l'Histoire. Elle allait faire ses premiers pas en deuxième années de licence et allait retrouver son bel appartement. Mais comme vous vous en doutez tout ne c'est exactement passé comme elle l'avait prévue.

Aujourd'hui, ses rêves de pouvoir un jour enseigner à son tour l'Histoire de son pays et celle des autres c'étaient envolés, à tout jamais, ça elle ne pouvait en douter. Mais l'avantage, selon elle, d'être enfermé dans une école était qu'il y avait des livres on ne peu partout, notamment à la bibliothèque.
Ici, au Lycée Franklin, c'était l'un des endroits qu'elle préférait par dessus tout le reste, car c'était là-bas au creux des rayons emplis de milliers de bon bouquins qu'elle pouvait s'évader durant une heure ou deux.
Elle adorait la lecture et l'odeur des pages jaunis des livres vieillis par l'usure et le temps. Ces favoris étaient les livres de fantaisie, mais elle n'aurait jamais imaginer vivre un jour une tel aventure dans le cour de sa vie. Les Zombies, les mordeurs ou les rôdeurs, peu importe le nom qu'on peu leur donner au final, Mara les avaient toujours préféré dans les histoires d'horreur ou encore dans les films. Dans la vrai vie, lorsque vous vous retrouvez face à eux, si votre instinct de survie ne prend pas vite le dessus... eh bien.... Eh bien c'est la mort tout simplement !

Marabella songeait à tout cela en se rendant à la bibliothèque. Bien que la vie avait changé du tout au tout il y avait quelque chose dont elle, dont personne en faite, ne pouvait se débarrasser : Les SOUVENIRS ! Les souvenirs étaient sûrement ceux qui nous faisaient à la fois tenir le coup (pour ceux qui ne sont plus là) et ceux qui nous faisaient également déprimer. Mara, elle n'était pas certaine de savoir trouver un juste milieu entre les souvenirs qui la faisaient tenir et les souvenirs qui la faisaient souffrir. Mais en même temps, elle ne pouvait s'empêcher de penser. De penser a ce qui fut autrefois, a ce qui est aujourd'hui et de ce qui sera demain.
La solitude, voila ce qu'elle craignait par dessus tout autre chose. Perdre son frère et les autres... Mara ne pensait pas survire à sa !

Soudainement elle secoua la tête, comme pour chasser de son esprit une telle idée ! Elle ne voulait pas songer à cela et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle était venu à la bibliothèque pour arrêter de trop penser et de perdre pendant quelques instant dans les aventures de quelqu'un d'autre.

Je venais de me faire une nouvelle amie du nom de Tina, elle était très bien et surtout vraiment câline. C’était toujours agréable de voir des chiens, en plus, ils me repéraient facilement, je ne savais pas si c’était l’odeur de Rex ou vraiment l’odeur des surprises que je gardais sur moi qui les attiraient. Surement un peu des deux, ils ne devaient pas y avoir énormément de viande dans les repas canins de nos jours ou au contraire… trop de nourriture de table et pas assez de nourriture canine.

Bref, j’avais fini par aller à la bibliothèque rejoindre Becca, j’étais peut-être un peu tôt pour ça, mais pas trop. Au pire, je l’attendrai avec un livre. Un livre… ça faisait mille ans que je lisais le même.  En entrant dans la bibliothèque j’eus des sentiments contradictoires, l’ennui en premier, ensuite… l’espèce d’envoutement que pouvait avoir les romans sur moi, mais juste les bons, pas les longs ou ennuyeux. On allait oublier les trucs de cons comme twillight et compagnie s’il-vous-plait. En prime, je n’y comprenais rien moi aux histoires d’amour tellement simple que ça devenait compliqué. Il part, tu oublis et passe à autre chose. Il est mort… bah, il est mort, c’est tout. Pas parce que le zombie marche que je vais aller l’embrasser, alors le vampire… enterre-le et oubli le. Peut-être que nos zombies allaient finir en vampire… Je ne sais pas ce qui serait le pire. Des trucs moches, mais lents. Des trucs beaux, mais rapides… Ouais bon, en même temps, les vampires ça existent pas.

Mon premier choix de livre fut très simple. Un nouveau tome sur le langage des signes, mais là sur les phrases plus complexe avec des mots qu’on ne disait pas très souvent. J’allais devenir un vrai commando à moi toute seule, tuer en silence et dire aux autres ce qui se passe sans faire un seul bruit. J’allais être géniale.

Je me cherchais aussi un petit quelque chose de plus… je ne savais pas trop… de plus… qui raconte une histoire bon. J’avais besoin d’un peu d’imaginaire dans ma vie. J’avais le dessin, mais ce n’était pas le truc le plus palpitant non plus. Pas qu’un zombie faisait un mauvais model, mais… sa bougeait tout le temps et Rex… c’était pire.

Je fis le tour de quelques rangées passant ici et là devant des gens, j’avais finalement choisis un livre, mais un bruit m’avait distraite, résultat au lieu de saisir le livre. Il tomba de l’autre côté de l’étagère, je vis un peu de blond et un « aie » qui signifiait que mon livre avait atteint une cible. J’étais forte quand même. J’arrivais à toucher une cible sans même le vouloir! Bref, je fis le tour de l’étagère pour aller chercher mon livre à la blondinette.

« Désolé, j’ai été distraite. Je peux le récupérer? »

"Se perdre pendant quelques instant dans les aventures de quelqu'un d'autre", dans son ancienne vie, Marabella le faisait souvent. Pas tout à fait pour les même raisons qu'aujourd'hui, parce que dans le temps, elle aimait plutôt bien sa vie. C 'est tout simplement qu'elle adorait la lecture et que cela faisait partie de ses plus grand hobby. Elle aimait les histoires d'aventures mêlé à des romances sans fins ou impossibles, un peu à la Roméo et Juliette. Toutefois elle appréciait aussi les histoires d'amour déjà toute faite et sans vraiment de surprise.

Mais aujourd'hui, vivant elle même dans un monde d'aventures surfaites ou les histoires d'amours sont quasi impossibles (du au faite que tout le monde, ou presque, est mort et qu'il y est très peu de survivants), Marabella recherchait dans les grands rayons de la bibliothèque des histoires simples, sans véritable aventures, une histoire rationnelle sans zombie, sans revenant, etc. Bref une histoire banale ou encore un bouquin d'Histoire pour lui rappeler ses études à la FAC et ses longues heures à bosser pour arriver à quelques chose de vie... ou plutôt de ce qu'aurait dût être sa vie. Mara était passionné par l'Histoire, elle aimait tout en cette matière et elle aurait souhaité enseigner un jour son savoir. Mais son plus grand rêve était de partir en Egypte pour étudier de plus près l'Histoire antique du pays et de ses habitants. L'Egypte ancienne était ce qui passionné le plus la jeune femme. Mais aujourd'hui tout cela n'était plus qu'un beau rêve, car l'Egypte ne devait pas vraiment être dans un état très différent que celui des Etats-Unis d'Amérique !

Mara secoua de nouveau la tête. Pourquoi se faisait elle a se point du mal avec tous ces souvenirs ?!! Pourquoi ne pouvait elle tout simplement pas faire abstractions de ce genre de chose ? Elle savait que les souvenirs étaient importants et qu'ils valaient la peine de ce souvenir des bons moments. Mais là, elle commençait à se rappeler de la FAC, de ses rêve d'aller en Egypte et bientôt elle se souviendrait de ses parents disparues, de ses amis perdu et du reste... De tant de chose dont elle n'avait pas vraiment envie de penser sur l'heure.

Elle quitta donc le rayons d'Histoire qu'elle avait arpentait juste après celui des histoires fantaisistes et se dirigea vers un tout autre rayons tout aussi emplis de bouquin que les précédents, mais cette fois elle ne regarda pas le nom de se dernier. Elle commençait à lire en parallèle les titres des quelques livres qui lui passaient sous les yeux quand soudain, l'un d'ente eux glissa de son étagère et vient tombé pile poile sur les pieds de Mara.

"Aoutch" Dit elle surprise.

Car oui, c'était bien plus de la surprise que le fait d'avoir mal en lui même. Marabella portait des Doc Marten's montante au pied, alors autant le dire que même des chaussures de sécurité faisaient difficilement le poids fasses à sa !
Mara se pencha doucement pour ramasser le livre qui lui était tombé aux pieds, puis se releva en essayant de regarder à travers l'étagère tout voir ce qui avait bien pu faire tomber se satané livre. Mais il ne semblait ne y avoir.

« Désolé, j’ai été distraite. Je peux le récupérer? »

Marabella se retourna d'un coup sec vers la personne qui venait de s'adresser à elle. Ouf, rien de bien grave. C'était juste une jeune fille "distraite" qui avait échappé son bouquin. Mara lui sourit en essayant de paraître le moins irritable possible.

"Tiens, prend le."

J’avais fait le tour de l’étagère pour arriver à récupérer mon livre qui était tombé sur une personne. J’en avais de la chance moi. Depuis que j’étais dans cette école, j’avais jamais autant parlé à des personnes, et ce, même avant l’apocalypse et les rôdeurs, c’était peu dire. Imaginez, j’étais encore moins encline à parler avec des gens avant les rôdeurs, qu’après. Je ne comprenais pas pourquoi. Surement parce que ça faisait un bon moment que j’avais été toute seule. Mes habitudes de vie allaient surement revenir d’ici à ce que les rôdeurs prennent le dessus. Peut-être qu’ils ne prendraient pas le dessus, mais ils étaient si nombreux. Faudrait en tuer beaucoup trop pour arriver à rendre la vie sécuritaire. Faudrait vraiment que tout le monde si mettent rapidement. Moi ça ne me dérangeait pas de faire des efforts, mais la population totale de la ville était beaucoup trop grande pour moi, donc aller hop, tout le monde s’en charge. Ce serait comme un travail d’équipe si on veut. Bref, récupérer mon livre ou le livre…

"Tiens, prend le."

« Merci. »

C’était un minimum quand même, en prime elle me l’avait rendu gentiment, donc je ne pouvais pas dire mieux que ça. Faudrait quand même que je décide si j’étais sociable ou non. Savoir si j’allais dire plus de mot ou non… Bon, d’accord on allait faire un effort. Pourquoi? Parce que si je décidais de quitter l’aéroport pour venir avec Becca ici, j’aimais mieux qu’on ne me déteste pas. Fallait que j’essaie d’être la fille solitaire, mais pas bizarre. Ça c’était un peu plus difficile, mais on allait faire des efforts. Un peu au moins.

« Je ne sais pas ce que j’ai, mais depuis que je suis ici je fais bêtise sur bêtise. »

Léger sourire aux lèvres, mon livre dans les mains. J’avais dit vrai quand même. Bah oui, bêtise un : rencontrer Jackson. Bêtise deux : rencontrer John… maintenant une grande blonde avec de grand yeux. Je pouvais même considérer Jack comme une bêtise, mais pas Rex. Rex n’était pas une bêtise, loin de là J’avais le don de rencontrer des gens, mais je n’avais peut-être pas envie de rencontrer des survivants. Dans mon monde à moi, tout le monde était mort et là, on rencontre plein de vivant. Attendez, parmi ses vivants là j’avais même de la famille. Fallait le faire quand même. Qui pouvait dire qu’ils avaient encore de la famille de vivante après tout ça? Non, rectification, qui pouvait dire avoir retrouvé de la famille en ne sachant même pas que cette dernière existait. Y a bien juste moi pour ça. Moi qui avais maintenant un oncle quelque part dans la région, dans une prison… Endroit que je ne mourrais pas d’envie d’explorer. Non, mais… qui pouvait vouloir vivre dans une prison. Des trucs pour perdre la clé et rester enfermé. Je tournais et retournais le livre dans mes mains, on allait voir si la blonde avait envie de parler. Sinon, j’irai simplement me terrer dans un coin pour attendre Becca.

Marabella faisait à présent face à la jeune fille qui lui avait échappé sur bouquin sur les pieds. Fort heureusement, sa petite tête avait était épargné et c'est aussi et sûrement ce qui avait fait que Mara lui avait sourit plutôt que de lui rendre "gentiment" la pareille.
Mara n'était pas une méchante fille, loin de la, mais elle avait réaction des réactions un peu impulsives par moments ; surtout lorsqu'elle était surprise ou fatigué.

« Merci. »

" Je t'en pris, ce n'est rien. "

Marabella lui sourit de nouveau. La demoiselle n'avait pas l'air bien méchante, bien qu'elle ne la connaissait pas au point d'en être certaine. Mais dans ce monde de fou dans lequel tous survivaient à présent il valait mille fois mieux avoir des amis plutôt que des ennemis et cette jeune fille Mara souhaitait quelque part en elle même en faire une amie, car elle n'en a jamais véritablement eu des tonnes ! La plupart d'entre eux, étaient des garçons, car étrangement elle avaient bien plus confiance et donnait plus facilement sa confiance a un mec qu'à une fille. Mais ça c'était avait la fin du monde. Aujourd'hui il ne lui reste que très peu d'amis (non zombifié), pour ne pas dire aucun, sur qui compter et son frère, Nick.
Il était temps qu'elle s'ouvre un peu plus aux autres.

« Je ne sais pas ce que j’ai, mais depuis que je suis ici je fais bêtise sur bêtise. »

" Ne t'inquiète pas, sa arrive à tout le monde".

Mara n'était pas très doué pour engager ou poursuivre une discutions lorsqu'elle venait à peine de rencontrer une personne. Mais le léger sourire de la demoiselle lui redonna quelque peu d'espoir. La voir là, sont livre à la main, les yeux presque dans le vide comme si elle était entrain de songer à quelque chose de bien plus grand que ce qui se passé sur l'instant. En la voyant ainsi, Mara repensa à elle-même, car elle aussi avait toujours un livre à la main et le regard perdu par les illustrations de souvenirs passé, de bêtises ou encore de trucs complètements dingues !

" Je m'appelle Marabella. " Dit t-elle en lui tendant une poignée de main.

Elle n'avait aucun idée de si la demoiselle allait ou non l'accepté, lui prendre la main ou encore lui donner tout simplement son nom. Mais Mara avait tout de même tenté sa chance de s'ouvre aux autres et là en l’occurrence a cette jeune damoiselle.

Je ne n’étais jamais très à l’aise avec les filles. Les filles c’étaient de vrai peste, toujours compliquées, jamais franches, jamais sincères, toujours à dire quelque chose et en penser une autre. Je n’aimais pas les filles. Alors avoir des amis de sexe féminin autre que Rebecca, c’était quasiment impossible, mais j’étais prête à faire des exceptions maintenant que la fin du monde était arrivée. Pourquoi? Parce que tout le monde me ressemblait un peu plus.

" Je t'en prie, ce n'est rien. "

Je lui fis un sourire, fallait être gentille et aimable. Si vous trouviez que je me le répétais souvent, c’était absolument vrai. Pourquoi? Parce que c’était la meilleure façon que je m’en souvienne. Un peu comme les États américains et les trucs ennuyeux du genre. Certains ont besoin de se rappeler les capitales, moi c’est la gentillesse… ok, j’avais un problème mentale, si on ne le savait pas déjà, maintenant c’est clair.

« Je ne sais pas ce que j’ai, mais depuis que je suis ici je fais bêtise sur bêtise. »

" Ne t'inquiète pas, ça arrive à tout le monde".

Je lui fis un autre sourire. Elle était quand même très gentille avec moi. J’aurais fait ça à Jackson qu’il m’aurait engueulé ou autre réaction typiquement masculine, du genre être chiant et faire chier. Plus la journée avançait et plus j’étais fatigué. En même temps, fallait dormir pour ne pas être fatigué et ça, je n’y arrivais pas très bien c’est dernier temps. La dernière fois que j’avais dormi une nuit presque complète, c’était dans un appartement pas à moi. J’aurais pu mourir là-bas, mais l’appelle d’un grand lit confortable était trop invitant pour moi. En plus, je ne savais pas vraiment ou je m’en allais à ce moment-là. J’étais donc loin d’être pressée. C’était maintenant que j’avais des choses à faire et le temps ne me le permettait même pas, c’était nul la vie.

« Je m'appelle Marabella. »

Elle me tendit une main que je serai en signe de politesse. Oui, oui j’étais polie. Fallait rajouter des mots maintenant, aller, on allait être capable. Être sociable, c’était chose courante dans la vie.

« Et moi Serena, mais je préfère qu’on m’appelle S. »

Bah oui, c’était le surnom que j’avais depuis toujours, alors fallait en profiter. Il était simple à se rappeler en prime.

« C’est toujours aussi ennuyant à l’école ou si c’est à cause de la tempête que tout le monde est comme ça? »

Wow! Un effort surhumain! Bravo gamine! Un point de compétence en sociabilité et hop, on devient politicienne, va falloir parler plein de fois dans un miroir pour augmenter le charisme encore un peu. Bref! J’avais continué la conversation, en prime, je regardais les gens amorphes autour de moi. Choix un, l’école était toujours aussi ennuyante, choix 2, les gens détestaient être enfermé.

Marabella venait de tendre une poignée de main à une parfaite inconnue, mais elle l'avait déjà croisé une ou deux fois ici, elle en avait donc conclu que la jeune femme avait du emménager elle aussi à Franklin auprès des autres survivants qui s'y trouvaient déjà. Elle espérait juste que celle ci accepterait son gesse "amicale" histoire de ne pas passer pour une pauvre fille !

« Et moi Serena, mais je préfère qu’on m’appelle S. » Dit elle tout en lui serrant la paume de la main.

" S ? C'est originale, comme surnom. " Admit elle.
"Je tâcherait aussi de m'en souvenir " Ajoutait elle après un bref instant de silence.

Marabella la regardait de haut en bas, tout en espérant ne pas être impolie ou loud dingue en faisait cela. C'est simplement que Mara la trouvait plutôt jolie. elle avait un beau visage et un sourire vachement angélique. Ces long et onduleux cheveux brun lui tombé joliment les épaules et bien que comme Mara elle n'avait pas du prendre un bon bain chaud (parce qu'ici à Franklin il n'y avait que des douche et l'eau était toujours froide, mais c'était déjà très bien pour tout le monde, songeait Marabella) depuis des lustres, elle avait l'aire calme et paisible. Cela faisait plaisir à voir.

« C’est toujours aussi ennuyant à l’école ou si c’est à cause de la tempête que tout le monde est comme ça? »

Qu'entendait elle par "comme sa" exactement ? Déprimé et apeuré ? Ennuyant et frustré ? Ou encore épuisé et survolté à la fois ?
Il n'empêche qu'elle avait raison. Depuis le début de la tempête le moral de tout le monde semble dans leur chaussettes, voir plus bat que terre. Mara pouvait les comprendre toutefois. Ce n'était pas toujours évident de vivre dans un mode infesté de mort qui en veulent à votre vie à chaque instant, d'être loin de sa famille, de ne pas savoir s'il sont toujours envie ou de vivre en sachant qu'il sont tous mort... Bref ajoutant a cela un superbe orage et des vent violent, Mara pouvait en effet comprendre que personne n'est le moral.

" En général on est un peu plus optimiste ou faussement joyeux, voir presque part moment. Mais il est vrai que le temps à tendance à déteindre sur nos humeurs. " Répondait elle en espérant qu'elle ne l'avait pas fait en répondant tout à fait à côté de ses pompes !

il y eu un bref silence, mais Marabella n'aimait pas laisser le silence s’immiscer trop longtemps dans une conversation mais aussi entre deux personnes. Elle décida donc de faire un gros effort et d'être sociable jusqu'au bout. Il lui semblait que Serena avait autant de mal qu'elle, se qui la rassura un tout petit peu. Alors elle ne réfléchit plus et se lança :

" Alors, cela fait combien que tu es arrivé à Franklin ? si ce n'est pas indiscret bien sûr... "

J’avais fait vraiment plein d’effort, j’étais vraiment bonne en fait. On arrivait à avoir une discussion même si on avait l’air un peu nul en discussion. En même temps, tout le monde était tellement devenu nulle en discussion, que moi qui l’étais à a base, était maintenant meilleur que les autres en discussion. C’était franchement perturbant.

" S ? C'est original, comme surnom. Je tâcherait aussi de m'en souvenir "

J’allais rajoutai « pas obligé », mais en même temps… ce n’était pas très polie et je devais être polie. Fallais pas se faire mettre dehors par un temps pareil. Avec la taille que j’avais… j’allais m’envoler. Bon d’accord, voler jusqu’à l’aéroport pourrait être génial, mais en même temps… si je ne pouvais pas contrôler la direction on allait oublier l’envoler. Je me sentis observer, mais je me permis la même audace. Elle était mince, blonde et même … très blonde. Elle avait l’air fatigué, mais un peu comme tout le monde.

« C’est toujours aussi ennuyant à l’école ou si c’est à cause de la tempête que tout le monde est comme ça? ».

" En général on est un peu plus optimiste ou faussement joyeux, voir presque part moment. Mais il est vrai que le temps à tendance à déteindre sur nos humeurs. "

« Je comprends pas pourquoi les gens ne sont pas bien ici, il y a des douches! »

Oui, je souriais franchement. J’avais pris une douche ce matin. Une douche! Une vraie! C’était magique, magnifique, le truc le plus parfait de la terre entière. Bon d’accord, ça m’avait peut-être un peu trop manqué pour ma santé mentale.

" Alors, cela fait combien que tu es arrivé à Franklin ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr... "

« Eum… depuis hier. »

Là je rigolai vraiment. Bah oui, j’étais là depuis la veille, mais ça me semblais une éternité. J’avais discuté avec Becca, parlé avec un certains Jackson et son chien, Clochard. J’avais aussi parlé ce matin avec un John et sa chienne, Tina. Il y avait des chiens et des chats ici, c’était bien quand même. L’école était quand même un bon choix, mais j’avais un coup de cœur pour l’aéroport. Pourquoi? Parce qu’il y avait de la bouffe en masse, juste pas le confort, mais ça… ça s’arrangeait. Malgré que faire l’aller-retour ne me faisait pas peur.

« J’ai quand même bien visité, rencontré des gens. Je ne sais juste pas quand je vais pouvoir repartir. Avec le temps qui fait, je ne me risquerai pas sur les routes. »

C’était vrai quand même. Les routes c’étaient très dangereux. Les zombies volant étaient encore pire. Imaginez des zombies venant de partout, même des airs. Un zombie qui vous tombe sur la gueule et vous mange, c’est pénible quand même. En fait, ça serait vraiment laid comme sorte de monstre, un monstre volant.

" Alors, cela fait combien que tu es arrivé à Franklin ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr... "

« Eum… depuis hier. »

Marabella lui sourit tout en l'observant, mais de façons on ne peut plus discrète cette fois-ci. Elle avait l'air joyeux, le sourire en coin, comme si elle pensait à tout allure a des choses amusantes ou toutes bêtes qu'elle seule pouvait comprendre et qui lui donnait le moral pendant que discutait avec la blondinette ou le moral tout simplement.
Mara réfléchit un instant, qu'est ce qui lui donné le moral à elle ? Voila une excellente question, se dit soudainement la jeune femme. Qu'est ce qui lui donné le moral ? Elle y réfléchit à peine une ou deux seconde et pensa immédiatement à son grand frère ! A tous les bons moments qu'ils avaient vécu ensemble, leur chamailleries, leurs bêtises les plus folles... Puis elle songea à Shane, au jour ou elle l'avait vu pour la première fois, à leur première rencontre, au premier rendez-vous... Voilà, c'était toutes ces choses qui finalement lui donné le moral. Elle évita cependant de penser a ses parents, car y penser lui faisait un peu l'effet contraire.  

« J’ai quand même bien visité, rencontré des gens. Je ne sais juste pas quand je vais pouvoir repartir. Avec le temps qui fait, je ne me risquerai pas sur les routes. »

" Tu as bien raison, je crois qu'il faut être fou pour oser sortir par un temps pareille ! "

Repartir ? Alors elle ne compter pas rester ? Cela voulait sûrement dire qu'elle était originaire d'un autre groupe et/ou tout simplement d'un autre lieu. Mais Marabella ne pensait pas que la jeune damoiselle brune qui lui faisait face vivait là quelque part, dehors ou pas, complètement seule. Il y avait des gens qui appréciaient la solitude, mais cette solitude fini tout ou tard par vous trahir, que quelque manière que se soit. Elle est fourbe et sournoise. Mara appréciait, certes, ces petits moments de solitude lorsque allait se balader seule ou qu'elle sortait à ses risques et périls faire un raide je ne sais ou en ville pour trouver de quoi survivre. Mais apprécier la solitude au point de renier le peu de survivant qu'il restait sur cette Terre désolé, Marabella ne le pourrait en aucun cas et elle ne doutait pas du fait que cela devait être le cas pour beaucoup d'entre nous. Car de nos jours, voir un visage non déformé et usé par le temps et la décomposition se faisait rare mais cela redonner aussi espoir. Alors Marabella aimait penser qu'elle ne vivait pas là dans un vieux bâtiment tombant en ruine mais aussi et surtout qu'elle n'était pas seule.

Mais Mara se faisait très probablement du soucie pour rien. Si Serena penser repartir d'ou elle venait une fois que la tempête se serait calmé c'est qu'elle devait avoir hâte de retrouver son petit nid douillé avec ses camarades. Car finalement, peut importe l'endroit ou vous vous trouvez lors de la fin d'un monde, le plus important c'est d'être en sécurité avec les gens que vous aimez. Avoir de l'eau, à mangé et une douche si Dieu le veux.

Je faisais la conversation avec une inconnue, une fille en prime et elle était complètement normale. Il ne lui manquait aucun morceau, elle n’était ni sourd ni muette, ni aveugle. Elle était blonde, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Donc, autre le fait d’être blonde et d’aimer les bibliothèques, rien ne clochait chez elle. Donc, j’étais en plein discussion avec quelqu’un de normal, quelqu’un que je n’aurais surement même pas regardé avant l’épidémie, mais là… j’essayais le coup du, je suis gentille, ne me mettez pas à la porte par un temps pareil.

" Tu as bien raison, je crois qu'il faut être fou pour oser sortir par un temps pareille ! "

Vrai, parce que même moi je l’avais pas fait et moi… il me manquait sérieusement une case. Une grosse case en fait. Plus que ça encore… en fait, je n’étais pas normal à la base. Il me manquait de… de sentiment, d’émotion. Toute la notion de l’attachement était soit bâclé, soit à refaire. Surement beaucoup des deux en fait. Mais là… elle ne rajouta rien. Non mais… fallait relancer sur un sujet blondasse, sinon on allait la finir la nôtre conversation et je n’avais pas vraiment l’impression que… j’avais eu l’air gentille. J’avais pas vraiment fait de mon mieux disons, mais… elle ne m’aidait pas. J’allais faire quoi moi là? Rester planter là? Me sauver? Partir? Exister… Aucune idée. Sincèrement.
Bon, je vais aller finir de m’ennuyer ailleurs. Non, ça n’était pas gentil. Bon, mon livre m’appelle. Non… c’était complètement stupide. Bon, je… et c’est là que je vis une silhouette bouger au fond de la bibliothèque. Une petite rouquine. Je ne pus m’empêcher de sourire en ayant trouvé l’explication à mon presque départ et je rajoutai simplement.

-Bon, je crois que mon amie est là, j’ai été ravie de faire ta connaissance Marabella. Au plaisir de te revoir.

Bravo, mes profs seraient fiers de moi. 10/10 pour la présentation et la concentration. Tous les mots étaient les bons, la formule était gagnante. J’avais juste à partir maintenant. À moins qu’elle ait quoique ce soit à me dire, mais dans tous les cas… j’avais fait ma part.