Memento Mori Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort. |
| | [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? | |
| Auteur | Message |
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Megan Stirling I'm Still in School
Feat : Marion Cotillard Messages : 850 Date d'inscription : 22/12/2013 Age : 28 Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org
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| Sujet: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mer 12 Fév - 10:11 | |
| Coucou les enfants. Nous avons pu remarquer que vous étiez nombreux à nous demander de nouveaux moyens de gagner des points RPs. Parce que non, nous ne sommes pas radins ! Donc voilà, un petit concours [Merci à Serena/Damien pour l'idée ], histoire de vous faire gagner quelques points RPs Le principe est assez simple, bien qu'un peu particulier \o/ En fait, vous devrez créer une fiche ... De zombie. Avec le caractère [pas bien difficile somme toute, mais y'a quand même moyen de faire quelque chose d'original], le physique, l'histoire itout itout ... Et le jury ... EH BIEN CE SERA VOUS. Oui, VOUS, Mesdames et Messieurs. VOUS, mes enfants. Oui, VOUS. Je sais, VOUS avez compris. VOUS. Dooooonc, une fois que toutes les fiches auront été envoyées, nous les soumettrons à votre jugement ... Pour vous montrer qu'on est généreuses. Vraiment. Les prix seront attribués de la manière suivante : Le premier gagne 250 points RPs. Le deuxième, 200 points RPs. Le troisième, 150 points RPs. Et tous les autres gagnent 50 points RPs. Vous avez donc trois semaines pour m'envoyer vos fiches par MP [et si vous avez des questions, aussi \o/]. Jusqu'au 5 mars donc. :3 Puis la semaine suivante, je posterais toutes les fiches [anonymes, sinon c'est pas drôle °-°] à la suite de ce sujet, et là VOUS, oui, VOUS mes enfants *taggle on a compris*, pourrez alors voter pour votre zombie préféré. Voilà. Bisous. Bon courage. Chocolats. Cacahuètes. Tendresse.
Dernière édition par Megan Stirling le Ven 21 Mar - 22:31, édité 8 fois |
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 22:59 | |
| - Le Monstre:
| Nom : WrightNom Prénom : Avant, Noham. Maintenant, Le Monstre. Date de naissance : 15 Mars 1977 Lieu de Naissance : Washington Âge : 33 ans lors de la morsure. Ancien metier : Chirurgien neurologue
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Onze Fevrier 2011.Ça fait quelques mois déjà que cette foutue épidémie a commencé. Aussi quelques mois que je traîne cette chose, ce truc, ce monstre, cet idiot, ce con (si vous trouvez ceci, utilisez la mention que vous voulez, je vous conseille cependant une des trois dernières) derrière moi, pour couvrir mon odeur. Depuis qu'il s'est fait mordre, qu'il est mort et puis, comme-s'il n'en avait pas eu assez de prendre la tête à tout le monde, qu'il est revenu à la vie, essayant de me croquer. Je ne sais pas vraiment pourquoi je prend la peine d'écrire sur lui, je n'étais pas chercheur, je ne fais pas ça pour essayer de comprendre comment ces choses pensent, s'ils pensent. Non, c'est sûrement parce que je viens de trouver une grange super où je suis en sécurité et qu'il n'y a pas grand chose à faire, qu'il est à une dizaine de mètres de moi, attaché à une poutre en bois et que je souhaite raconter à quel point mon ex-fiancé était une pourriture et à quel point il l'est toujours … avec l'odeur en plus. Physique Jusqu'à sa mort, c'était un homme plutôt séduisant, le genre de mec qui retient votre attention dans la rue, ou que vous suivez du regard avec vos amies. Quand il a rouvert les yeux après sa mort, il l'était déjà moins. Son teint autrefois mat avait prit une couleur pâle, il avait … un teint cadavérique justement, avec de grosses poches violacées sous les yeux, lui donnant un air plus que fatigué. Une paire d'yeux qui s'était retrouvés injectés de sang, faisant ressortir ses pupilles bleues. Dès son 'réveil', il avait déjà perdu une grosse partie de son charme en tout cas, mais à cette époque, on aurait pu le trouver normal sans trop s'en approcher. Maintenant, il n'a ni bras ni dents, qui se trouvaient être trop dangereux. Sa peau est grisâtre et terne, en plus d'être flasque, mais contrairement à d'autres rôdeurs qu'on peut croiser, elle n'est pas encore à un stade de décomposition trop avancé. Il a pas mal d'écorchures et de griffes assez profondes, autour desquelles il y a une espèce de sang noir séché et ses cheveux noir et gras commencent à tomber par endroit. Si on s'approche un peu plus, chose que j'évite de faire un maximum à cause de son horrible puanteur et de son horrible apparence, on peut voir qu'il a toujours ces grosses cernes violettes sous ses yeux creusés fixant le vide et qui ont fini par prendre une couleur jaunâtre. Ses lèvres n'existent plus vraiment et sa bouche constamment ouverte laisse voir des gencives noires sans aucune dents et je ne veux même pas imaginer ne serait-ce qu'une seconde, l'haleine que ces monstres peuvent avoir. En résumé, même s'il est plutôt 'en bon état' si on compare avec d'autres, il est franchement moche à voir. Un vrai cadavre ambulant, une vrai pourriture. Caractère Ce monstre, il n'a pas de caractère, vu qu'il est mort. Il marche, il grogne, il mange, il pue, mais il est bel et bien mort. Il n'a plus que sa fonction motrice de fonctionnelle en faite. Mais on peut tout de même le définir. S'il avait encore la partie du cerveau qui définit le caractère en marche, on dirait qu'il est agressif. Il suffit de le mettre à côté d'un bout de viande (j'entend par là être humain), pour qu'il essaye de se jeter sur lui et de le dévorer, bien que sans dents ce soit très compliqué. Mais justement, il n'a pas encore compris -et ne le comprendras jamais- qu'il ne peut pas manger. En effet, toujours s'il avait son cerveau fonctionnel, on le qualifierait d'idiot. S'il y a une grille entre lui et son bout de viande, il ne va bien évidemment pas essayer de passer au-dessus ou de chercher un portail, mais continuer à s'y accrocher en espérant … non il n'espère plus, il s'accroche juste à la grille en grognant. Et enfaîte, je pense que s'il y a bien une chose à laquelle il pense, c'est à manger. Comme s'il se répétait le mot 'faim' en boucle dans la tête. Histoire Noham Wrigt, né aux Etats-Unis, grand chirurgien neurologue. Issu d'une famille aisée et fils unique, il n'a jamais galéré dans la vie et a toujours obtenu ce qu'il voulait. Il a été scolarisé dans les écoles les plus prestigieuses que ses parents ont pu dénichés, réussissant dans tout ce qu'il faisait. Tout jeune déjà, il manipulait toutes personnes dont il souhaitait obtenir quelque chose, réussissant presque à chaque fois. Plus tard, il a fait des études de médecine pour finalement devenir chirurgien, avant de choisir la neurologie en spécialité, brillant dans son domaine et devenant vite un médecin renommé et beaucoup demandé. Côté professionnel, s'il brillait dans son domaine d'activité et avait un salaire bien plus que raisonnable, il n'était pas particulièrement apprécié de ses collègues. C'était le genre de mec arrogant, vaniteux, absolument détestable et qui trouvait toujours un moyen d'obtenir les faveurs du patron. C'était comme-ça, c'était Noham. Côté vie privée, disons que c'était assez nul. Il consacrait tout son temps à son boulot, son appartement luxueux étant la plupart du temps vide. Ses seuls repas en compagnie de quelqu'un étaient ceux avec ses parents, qu'il voyait à peu près une fois tout les six mois. Pas très glorieux tout ça … Mais il était loin d'être malheureux. Il avait tout du type parfait au premier abord. Séduisant, médecin, riche, l'homme qui a du succès auprès des femmes. Mais aussi très bon menteur. Et je dois avouer que je suis tombée dans le panneau. Quand on s'est rencontré, on avait vingt-neuf ans, et il s'est montré gentil, attentionné, sympathique, tout ce qui pouvait le faire passer pour un type bien en somme. On a emménagé ensemble et je n'ai jamais compris pourquoi il a fait tout ça, pourquoi il m'a fait croire qu'il m'aimait, pour finalement foutre la merde total dans ma vie avant de rompre. Je crois même que je ne l'ai jamais aimé, j'en suis pas trop sur, bref, on parle de lui là. Dès qu'on a emménagé ensemble, il a commencé à être distant, froid et surtout, absent. Le boulot. Son excuse pour être constamment parti je ne sais trop où et pour je ne sais quelle raison. De mon côté, je continuais à m'accrocher au fait que notre relation allait finir par marcher, même si dès qu'on se retrouvait ensemble, les disputes allaient bon train à propos de sujet complètement dérisoires, mais toutes les raisons étaient bonnes pour s'engueuler. Et bien évidemment, séducteur dans l'âme, il allait régulièrement voir à droite et à gauche pour passer une bonne nuit en compagnie d'une inconnue rencontrée dans un bar après le boulot. J'étais au courant de ces aventures d'un soir, mais il avait bien évidemment prit des précautions, comme faire en sorte que je vende mon appart, que nous ayons un compte en commun, tout un tas de trucs de ce genre que j'avais bêtement accepté, à l'époque sous son charme et qui ont fait que je ne pouvais pas tout plaquer comme ça, je me serais retrouvé à la rue sinon. Alors j'ai fini par aller voir ailleurs moi aussi, sauf qu'il le découvrit et là, ce fut le drame, comment avais-je pu lui faire ça ? Il me mit à la porte. Il continua sa vie, son boulot, gagnant toujours aussi bien sa vie et recommençant son petit numéro de séduction comme il avait fait avec moi avec une autre. C'était ça son truc, séduire, prendre tout ce que les autres possèdent, puis se débarrasser d'eux. C'était un manipulateur, c'était Noham.
Quand l'épidémie a commencé, il a galéré. Il était seul, personne n'était là pour l'aider. Il n'avait que son meilleur ami qui l’appréciait, et bien évidemment, Noham a réussi à le convaincre de rester à Los Angeles avec lui et de se trouver un abri. Sauf qu'il n'avait pas prévu que moi je sois en compagnie de ce même ami, qui m'avait aidé après que Noham m'ait mise dehors. Il accepta de rester avec nous, en vu de la situation critique et nous nous sommes organisés, quittant finalement rapidement la ville pour survivre. On est restés ensemble un petit moment, puis notre ami en commun a fini pas se faire dévorer. Laissant Noham avec moi. Il m'a suivi, se rendant que tout seul il n'y arriverait rien. On s'est fait attaquer par un zombie alors que je montais la garde. Lui dormait. La bête s'est approché de lui et l'a mordu, une fois. Il s'est réveillé en hurlant, entendant le coup de feu venant de mon arme. Il constata que j'avais tiré une fois que les dents du montre s'étaient enfoncées dans sa chair et ne mit pas longtemps à comprendre que s'était volontaire. Il a su qu'il allait mourir, qu'il allait devenir comme ces choses. Il a supplié pour que je l'achève, mais je n'en ai rien fais. Un vrai con, vraiment. Il fout votre vie en l'air, prend tout ce que vous possédez, vous manipule et quand il en a envie, il vous demande une faveur. Hors de question que je lui accorde, il fallait que je lui rende la pareille. Je l'avais laissé se faire mordre, il était mort, il s'était réveillé, il était devenu une de ces choses. C'était comme ça, c'était une pourriture, une vrai cette fois.
Il a commencé sa misérable vie de rôdeur. Mais est-ce qu'on peut qualifier ça de vie ? Une de ces choses, ça rôde, attendant son bout de viande qu'il finira par croiser, ça l'attrape et puis ça le mange. Quand ça n'a pas de nourriture, ça continue de marcher, sans but. Ils suivent une route, un pote rôdeur, une odeur, un bruit. Mais c'est tout. Pour une vengeance, je la trouve plutôt réussi. Il marche donc à mes côtés, repoussant au plus haut point, puant à plusieurs mètres, condamné à marcher là où je le guide, ne pouvant même pas croquer un bout d'être humain puisqu'il ne possède plus de dents. Un monstre, c'est ce qu'il était, c'est ce qu'il est resté.
Il marche, il grogne, il traîne les pieds, il trébuche. Il est mort, ce n'est plus Noham, juste une chose qui a mérité ce qu'il lui arrive selon moi. Sa vie s'est arrêté dès qu'il a rendu son dernier souffle, mais il est revenu à la vie et rien que de savoir que c'est ce qu'il ne voulait pas me réjouis.
Mais il faut que je m'en débarrasse, il commence vraiment à se décomposer et à puer. Alors je vais partir, sans Le Monstre. Mais je ne vais pas lui faire le plaisir de lui mettre une balle dans la tête, il ne mérite pas que je gâche une munition. Il va juste partir et se mettre à marcher, sans but. Il va croiser une bande de rôdeur et les suivre. Il va entendre un son, il va dévier de sa route pour aller vers la source du bruit. Il va rencontrer un humain, il va l'attaquer, parce que son instinct lui dira et il ne pourra pas manger, parce qu'il n'a pas de dents. La faim, la seule chose qui le fait avancer, il ne peux pas la combler, juste la ressentir au plus profond de lui même, vu qu'il ne pense qu'à ça.
C'est comme-ça, c'était Noham, c'est une pourriture. Personne ne mérite de devenir comme ces choses … Lui, si.
Dernière édition par Megan Stirling le Mar 4 Mar - 23:11, édité 1 fois |
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:00 | |
| - Bad Luck Bryan:
| Nom : Luck Prénom : Bryan, mais on l'appelle aussi Bad Luck Bryan Date de naissance : 11 Septembre 1984 Lieu de Naissance : New York Âge : Humainement, 27 ans. En tant que zombie, seulement Six mois. Ancien metier : Prof de Philo. Enfin... Presque Groupe : The Dead PeopleFeat : S'il était mort, ce serait Penn Bagley. Mais il est pas mort... Imaginez Penn Bagley en zombie pour les besoins de la fiche, s'il vous plaîtEt vous ?
Niveau : Piètre Âge : Pas bien vieux Comment avez-vous connu le forum ? Je passais par là et bam, j'ai glissé dedans |
Physique Le moins qu'on puisse dire, c'est que Bryan, c'est pas un beau gosse. Déjà, sa peau est toute verte, comme s'il était en train de moisir petit à petit (ce qui, il faut l'avouer, est sûrement le cas). En plus on voit ses côtes, mais genre, vraiment, qui ressortent de sa poitrine et tout, sans compter l'énorme trou au milieu de son torse et qui permet de voir son cœur qu'a arrêté de battre depuis des lustres. A une époque, il avait de magnifiques boucles noires sur le haut du crâne mais elles sont tombées par poignées tout autour de lui. Enfin, il en reste encore un peu mais franchement, c'est pas du meilleur effet, vaudrait mieux qu'il soit chauve. Il est plutôt grand mais franchement squelettique, la peau sur les os, comme on dit. Et puis, quand je dis grand... C'était avant que ses jambes ne se brisent et que les tibias se mettent à ressortir au niveau des genoux, ce qui l'a pas mal diminué. Sa peau est trouée, parce que cet idiot, il reste sous la pluie et qu'à force de couler au même endroit sans arrêt, bah ça creuse un peu. Côté style vestimentaire... J'appellerai pas ça un style. On dirait qu'il s'est pas changé depuis des lustres, quoi... Tous ses vêtements sont en lambeaux, tâchés de sang séché, délavés par la pluie et le soleil. Un petit relooking lui ferait pas de mal. Mais je vous jure qu'à une époque, il était pas si mal ! Caractère Caractère, c'est un bien grand mot. L'absence de caractère définirait mieux Bryan et franchement, y a pas grand chose de plus à en dire et comme dirait Max Brooks : "Peu importe ce qu'une personne a été dans son ancienne vie, elle a disparu pour toujours, remplacée par un automate décérébré qui ne possède aucun autre instinct que celui de se nourrir." Mais bon, puisque vous y tenez... Bryan, il est plutôt insipide. Il est pas vraiment virulent, disons, assez calme et pas très actif. Par contre, qu'est-ce qu'il est bavard ! Dommage que sa conversation soit pas vraiment intéressante, tenant plus du « greuuuh » et du « gaaaah » que du discours philosophique. Je dirais pas qu'il est intelligent, loin de là, en fait, je pense que son cerveau a été réduit en bouillie depuis bien longtemps. C'est quand même drôle qu'il arrive encore à parler et à bouger ses bras. Si on devait vraiment lui trouver une qualité, ce serait qu'il est plutôt sympa, pour un zombie. Il attaque pas vraiment les gens, même si c'est parce qu'il a pas le choix. Par contre niveau défauts, la liste s'allonge. Il manque pas d'agressivité quand il s'y met. Et puis, il est du genre obsessif. La seule chose qui l'intéresse dans la vie, c'est de bouffer. Sérieux, on dirait qu'il pense qu'à ça toute la journée. Et en plus, il est difficile, monsieur, c'est pas n'importe quoi qu'il veut manger. Non, non, non, lui son trip c'est la viande humaine et plus elle est fraîche, mieux c'est. Par contre, il aime bien qu'on lui serve tout sur un plateau, c'est pas le genre à aller courir derrière son casse-croûte. Bon ok, là, je fais preuve de mauvaise foi, sûrement que s'il pouvait courir, il le ferait. C'est pas une feignasse, le bonhomme, loin de là. Et puis rien ne l'épuise, il dort jamais, je vous jure ! On a jamais vu ça, quelqu'un avec autant de volonté et de rage de vivre (enfin, vivre, vous m'avez compris...). Ah, Bryan, franchement, c'est mon zombie préféré. Histoire Avertissement : L'auteur s'excuse par avance de tout manquement ou oublie dans son récit. Bah oui, faire la biographie d'un mec mort qui veut jamais rien dire de plus que « graaaaeuuh » quand on lui pose une question, c'est pas facile!
Le petit Bryan voit le jour le 11 Septembre de l'année 1984, à midi pile dans la belle ville de New York. Sa naissance se passe plutôt sans encombre. C'est un joli bébé, sans un poil sur le caillou qui est vraiment aimé de sa famille. Tout aurait pu bien se passer si les choses n'avaient pas mal tourné (normal, me direz-vous). Faut dire que le 11 Septembre 1984, c'est un peu le bordel à l'hosto où il naît. On a jamais vu autant de bébé venir au monde le même jour dans un même lieu, les infirmières sont totalement dépassées et on remet par erreur le petit bambin des Stuarts aux Luck. C'est comme ça que Bryan se transforme en Bryan Luck.
Bryan grandit sans -trop- d'histoire au sein de sa famille, tout le monde étant persuadé qu'il est bien le fils biologique de Monsieur et Madame Luck. Les problèmes commencent à survenir quand il a trois ans et que de magnifiques boucles brunes lui poussent sur la tête. En quoi ça pose problème, me demanderez-vous ? Bah, en soit, c'est rien. Enfin, ce serait rien si les Luck étaient pas tous roux sur plusieurs générations. Quand on voit le grand frère et la grande sœur de Bryan, tous les deux roux et pleins de tâches de rousseurs, avec de très joli yeux vert et la peau pâle et qu'ensuite on observe Bryan... Bon, au moins, il a la peau pâle ! Monsieur Luck ne prend pas la nouvelle très bien et les relations avec sa femme sont assez tendues. Il se met dans la tête qu'elle l'a trompé alors que la belle jure sur ses grands chevaux qu'il n'en est rien. Mais le doute persiste et il aura bientôt raison du couple Luck qui finit par divorcer. Pour une raison obscure et comme tout le monde le sait, c'est toujours la mère qui a la garde des enfants et Madame Luck déménage donc à Brooklyn avec ses deux enfants, le vilain petit canard et une belle pension alimentaire.
Le jeune Bryan entre à l'école élémentaire du quartier, comme tous les gosses, à l'âge de six ans. Il est plutôt intelligent, comme gamin, et sa scolarité se passe plutôt bien. Enfin, bien... Disons plutôt qu'il a de bons résultats et c'est déjà pas mal. Parce que le pauvre gosse, vous l'aurez peut-être compris maintenant, il a pas vraiment de veine. Tous les jours ou presque, il lui arrive des histoires de dingue. Vous voulez un exemple ? Ok, vous l'aurez cherché ! Alors une fois, quand il avait dix ans, l'école a organisé un voyage au ski. Bien sûr, comme tous les gamins de sa classe, le petit a été inscrit, y avait pas de raison qu'il y aille pas ! Malheureusement -enfin...- il s'est pas pété les deux jambes en descendant une piste de marche avec des raquettes, loin de là. Le gamin, il était super content de partir, il avait préparé sa valise depuis des jours et tout, il en parlait tout le temps à sa mère, tellement qu'elle en avait marre. La veille au soir, il avait mis son réveil à sonner trois heures avant le départ, pour être sûr de rien oublier et d'être prêt. Bah, à force d'avoir de la malchance, il prévoyait le coup, quoi. Malheureusement, quand il ouvrit finalement les yeux, il était midi et un immense soleil brillait derrière ses volets clos. Inutile de dire que le bus était arrivé depuis longtemps à Aspen. Le pauvre petit, qu'on appelait déjà un peu trop souvent Bad Luck Bryan, son réveil, il avait pas sonné. Une bête coupure de courant avait eu lieu pendant la nuit et son réveil digital, il s'était tout simplement arrêté. Dire qu'il était dégoûté, ce serait un euphémisme. En plus, à c't'âge là, c'est inconsolable, un gosse. Mais le pauvre, il était pas au bout de ses peines, il avait que dix ans quoi... La vie serait encore longue. Enfin... S'il avait de la chance. Et ça, c'est qu'un exemple précis. On ne fera pas mention de toutes les fois où il s'est cassé la figure sur la seule marche menant à sa classe, de celle où il a oublié de mettre son pantalon avant de venir en classe, de quand il s'est cassé le bras en jouant aux billes (si, si, c'est possible!), de sa collection de cartes de collection qu'est tombé dans une bouche d'égout, de la fois où il s'est cassé une dent en mangeant un morceau de pain trop dur (mais on y reviendra)... Pas la peine non plus de préciser qu'une petite brute lui prend la tête et lui vole son déjeuner tous les matins, qu'on arrête pas de dire qu'il est amoureux de la maîtresse, etc. Franchement, laissez ce pauvre gamin tranquille et arrêter de demander d'autres histoires.
Bad Luck Bryan grandit aussi paisiblement que possible avec ses histoires à la con et arrive finalement au lycée en un seul morceau (personnellement, j'y croyais pas trop). C'est un mec sympa, qui adore papoter, qui est plein de vie et pas facile à abattre. Ce qu'on peut comprendre vu la chance de cocu qu'il se tape depuis sa naissance, vaut mieux avoir les épaules solides quand on est comme lui. Il est plutôt mignon aussi, je dois dire... Ahem. Enfin bref! Malheureusement, il a pas changé et il s'en sort toujours pour se mettre dans des situations pas possible.
Mais l'adolescence, c'est aussi le temps des premiers amours et Bryan fait la connaissance d'une très jolie fille aux cheveux roux et plutôt courts. Elle est adorable, enjouée, pleine de vie et elle passe tout son temps avec Bryan. La chance lui sourirait-elle enfin ? Le garçon n'ose y croire, au début, mais il se lance et invite la belle Kelly au cinéma. Et devinez quoi, elle dit oui ! A quelques heures du rendez-vous, le jeune homme est anxieux, bien sûr, il n'arrive pas à avaler quoi que ce soit mais se laisse convaincre par sa mère de manger un morceau de pain avec un peu de confiture, histoire de pas avoir le ventre complètement vide. C'est-il pas là qu'il se casse la dent de devant avec une fichue minuscule céréale qui se coince entre deux dents et fait pivot. La dent éclate. Le garçon est inconsolable mais sa mère lui jure que Kelly ne remarquera rien. Franchement, il est un peu naïf d'y croire et de pas annuler le rendez-vous. C'est limite si c'est pas la première chose qu'elle lui dit quand il arrive. Pourtant tout au long de la soirée, la jeune fille semble gênée. Elle veut dire un truc mais elle y arrive pas. Finalement, Bryan arrive à la convaincre et sérieux, il hésite à se pendre pour avoir fait ça. La v'la-t-il pas qui lui avoue qu'elle ressent de l'attirance pour les filles et qu'elle est amoureuse de la sœur du jeune homme. Elle va même jusqu'à lui demander s'il pense qu'elle a la moindre chance. Mais Bryan ne se tire pas une balle et reste ami avec Kelly, qui ne lui apportera pas que du mal dans la vie. Mais on verra ça plus tard.
Parce qu'on peut pas parler des années lycée de Bryan sans faire mention de la fois où il a été renvoyé de son premier lycée. Une histoire vraiment bête, sérieux, je comprends même pas pourquoi il est pas devenu suicidaire. Le jeune homme a réussi à trouver un job à mi-temps après les cours dans un diner. Jusque là, rien de grave. Le problème, c'est qu'il finit souvent tard et qu'ensuite, il doit faire ses devoirs pour le lendemain. Résultat : il dort jamais avant minuit et se lève tous les matins à six heures pétantes. Si bien qu'un jour, bah, il s'endort en classe un matin. Soit la prof ne le remarque pas, soit elle est vraiment cruelle mais elle le laisse dormir. Le garçon est un adolescent comme les autres et parfois dans ses rêves, c'est pas joli, joli. Il finit par se réveillé dans un râle et le pantalon aspergé... La prof, hasard ou non, elle est plutôt jeune et sacrément bandante, faut dire ce qui est. Alors bien sûr, quand tout le monde se tourne vers lui et voit l'état de son pantalon, ils font des raccourcis un peu rapide et Miss Prof de Maths aussi. Il est immédiatement envoyé dans le bureau du principal, accusé de s'être masturbé sur la prof pendant l'cours. Il nie, bien sûr, mais le dirlo veut rien entendre et il est renvoyé sur le champ. Autant dire que sa mère est pas très contente, même si elle, elle veut bien croire à son histoire idiote. Faut dire que c'est pas très surprenant quand on connaît l'animal. Bref, il entre dans un nouveau lycée, laisse tomber son job et continue sa pauvre petit vie tant bien que mal.
La seule fois de sa vie où il a un peu de chance, c'est le jour de ses dix-sept ans. Son père bosse aux Twin Towers, il est homme d'affaire. Ce jour-là, ils ont rendez-vous pour prendre le petit-déjeuner, parce que même si le pauvre vieux croit que sa femme l'a trompé bah, officiellement, Bryan reste son fils et ils se voient de temps en temps. Ils se donnent donc rendez-vous au bureau de son père à 9 heures. L'adolescent arrive à 8h40 dans la première tour. Il s'avance vers la secrétaire, tout fier, et lui annonce qu'il vient chercher Monsieur Luck, qui travail au dixième étage. La secrétaire passe un coup de téléphone pour prévenir le sus-nommé que son fils est arrivé et c'est là qu'on lui annonce qu'il a changé ses plans et qu'il est parti en rendez-vous à l'extérieur. Il a prévenu qu'il retrouverait le môme directement au diner à neuf heures. Ni une, ni deux, Bryan quitte les tours et se précipite vers le restaurant, pressé de retrouver son papounet pour fêter dignement ses dix-sept ans. Six minutes plus tard très exactement, deux avions percutent les tous jumelles, qui s'écroulent, tuant des milliers de personnes. Heureusement, Bryan et son paternel sont loin. Encore heureux que, quand la chance le frappe, elle fait pas les choses à moitié.
Bryan rentre à la NYU deux ans plus tard, où il entreprend des études de philo. Son rêve, c'est de devenir prof de philo dans une super fac et pour une fois, il est persuadé qu'il pourra y arriver. C'est pas que la chance a enfin commencé à lui sourire, loin de là, mais bon il est assez naïf et il a foi en la vie, le fou. Ses études se passent aussi tranquillement que possible quand on est Bad Luck Bryan. Le principal étant qu'il survie pendant toute la durée de ses études. Y a bien ce soir où il va en boite avec des mecs de sa promo et qu'il rencontre une fille sublime. Le courant passe bien, elle le drague ouvertement et Bryan est aux anges. Il la ramène chez lui, l'emmène directement dans sa chambre et la déshabille doucement. Il prend son temps parce que, vous comprenez, c'est sa première fois et il veut pas tout foirer. Vous imaginez bien sa surprise quand, dans la jolie petite culotte en dentelle de la belle, il découvre un costume trois pièce. L'artillerie lourde. Et en plus, elle en a une plus grosse que lui, la garce ! Il commence à désespérer vraiment et à se dire qu'il trouvera jamais l'amour. Comme quoi, même lui il est capable de devenir réaliste un jour ou l'autre.
Il continue de voir Kelly régulièrement, qui s'affirme de plus en plus en tant que lesbienne. La jolie rousse lui présente finalement sa nouvelle meilleure amie, Leighton. Les deux jeunes gens tombent fous amoureux l'un de l'autre au premier regard et c'est la première vraie histoire d'amour que connaît Bryan. Elle est belle, intelligente, gentille, vivante. Et la malchance de Bryan la fait sourire. Elle se moque gentiment de lui quand il fait une crise d'allergie aux arachides en plein milieu de la cafét' alors qu'il mange un yaourt et qu'il se met à gonfler comme une baleine devant tout le monde. Elle ne fait que sourire quand il se foule la cheville lors de leur première fois et elle adore l'histoire de sa dent cassée. Ils s'aiment et s'installent ensemble au bout d'un an de relation.
La vie à deux se passe aussi tranquillement que possible quand on vit avec quelqu'un comme Bryan. Le seul incident notoire de ces belles années, c'est quand le jeune homme se teint les cheveux en bleu par erreur. On va finir par croire qu'il est un peu con, mais bon, je vais vous raconter quand même. La jolie Leighton aime la mode et rêve de devenir styliste. Dans leur appart, c'est un vrai bordel de tissus et tout ça. Tout ça étant des fils, des aiguilles et des boutons, principalement, mais aussi des bouteilles de colorant industriel dont elle se sert pour teindre les tissus. Elle a fabriqué elle-même une jolie teinte de bleu qu'elle a mélangé dans une bouteille de shampoing. Sérieux, elle devait avoir oublié avec qui elle sortait pour faire un truc aussi débile. Le pauvre Bryan se trouve à court de produit alors qu'il prend une douche en quatrième vitesse avant d'aller à la fac. Heureusement, il a un éclair de génie et se souvient de la bouteille de shampoing qu'il a vu dans le salon avant de s'engouffrer sous l'eau chaude. Il passe une serviette autour de ses hanches et sort de là pour récupérer le Saint-Graal. Il retourne sous la douche et termine de se laver tranquillement, sans se rendre compte de rien. C'est que quand il sort et qu'il commence à se coiffer un peu qu'il voit la magnifique couleur de sa chevelure. Il pousse un cri d'effroi mais le mal est fait. La seule solution, c'est de tout raser et ça il est pas encore prêt à le faire. C'est pourquoi il passe la plus grande partie du mois de mai avec un bonnet en laine sur la tête.
En 2010, le jeune homme de 26 ans s'apprête à quitter la fac avec son doctorat de Philosophie en poche. Reste plus que l'examen final et il sera diplômé, prêt à commencer son post-doc et d'ici quelques années il pourra donner des cours à NYU. Pour ma part, je m'étonne encore de le savoir en vie, mais bon. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'il est toujours avec Leighton. Il vont se marier au printemps prochain. Ce qui signifie, comme tout le monde s'y attend, qu'une grosse merde va lui arriver d'ici peu. Y a que lui qui semble pas s'en rendre compte. Il s'est tellement habitué à toutes ces histoires qu'il fait plus attention. Le drame arrive le jour de l'examen final. Il prend le bus pour aller jusqu'à la fac, parce qu'il a prévu le coup et qu'il s'est dit que prendre le métro c'était trop dangereux. Il pourrait se faire pousser sous les rails, la rame pourrait tomber en panne en plein milieu d'un tunnel... Avec le bus, dans New York, il peut à la limite avoir un grave accident mais quand même il n'y croit pas trop. Et pour cause, quand le bus s'arrête en plein milieu d'une grande avenue, tout le monde est encore en bonne santé à l'intérieur. Le problème, c'est que dehors, une horde de gens est en train d'organiser une manif' et bloque la route. Bad Luck Bryan garde son calme et demande gentiment à descendre du bus. Le conducteur accepte et lui ouvre les portes ! Et il va à pieds jusqu'à la fac, passe son examen qu'il obtient avec mention.
Non, sérieux, vous y avez cru ? LOL comme dirait l'autre. La manif bloque tout et Bryan tente tant bien que mal de se frayer un passage alors que des manifestant le retiennent. Il ne perd pas patience et continue d'essayer encore et encore. Ça lui prend, quoi ? Une heure, une heure et demi. Et il est encore à vingt minutes à pieds de la fac. Pourtant, vaillant gaillard, il insiste et parvient enfin à passer au travers de la foule. Dommage que quand il arrive, la salle d'examen soit déjà fermée et que le surveillant refuse de le laisser entrer, malgré toutes les excuses du monde. Mouarf, c'est pas grave, il reste la session de rattrapages de Septembre ! En octobre 2010, il fait sa huitième rentrée à la fac de New York, se retapant sa dernière année. Je ne vous dirais même pas pourquoi il a raté son examen de Septembre, vous allez plus me croire à force.
Si la vie était bien faite, l'histoire de Bad Luck Bryan aurait du prendre fin le 18 Avril 2011. Cela fait quelques semaines qu'une rumeur court selon laquelle une étrange épidémie circulerait dans le monde. Bryan n'est pas trop au courant de tout ça. Avec l’effervescence de son mariage, il a pas le temps de s’intéresser à de prétendus morts qui reviendraient à la vie. Et puis, honnêtement qui peut croire à une histoire pareille ? Pas lui, en tout cas. Bref, le 18 avril, donc. Toutes les petits têtes rousses de sa famille sont réunis dans l'église, il y a des fleurs partout, Bryan est au bout de l'allée avec le prêtre, il porte un super costard. Dans le fond de la salle, son oncle Henry est un peu pâle, il transpire. Il s'est fait agresser dans la rue par un type chelou qui sentait la mort. Le malade l'a mordu à l'épaule et la plaie est dégueulasse mais bon, c'est le mariage de son neveu préféré alors il fait pas la chochotte. Quand les premières notes de la marche nuptiale retentissent, tout le monde se lève pour regarder entrer la mariée. C'est fou ce qu'elle est belle dans sa sublime robe blanche. Et souriante. Elle est heureuse et ça se voit. L'oncle Henry se rassoit vite, il a la tête qui tourne et la nausée. Il hésite à quitter les lieux mais bon, c'est le moment le plus intéressant. Le prête balance son petit speech habituel. Les femmes versent des larmes de crocodile, les hommes sourient à tout va. Bryan et Leighton sont aux anges. Et puis, vient la phrase tant redoutée. « Si quelqu'un a une raison de s'opposer à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais. » La réponse ne se fait pas attendre et plusieurs personne dans le fond de la salle se mettent à pousser des hurlements d'horreur. L'oncle Henry est devenu fou, il s'est levé et essaye de bouffer tout le monde. Il a déjà fait quelques victimes, leur arrachant la carotide avec les dents.
La moitié de la salle est déjà morte avant que Bryan et sa presque femme ne se rendent compte de ce qui se passe. C'est quand ils se relèvent tous et grignotent tranquillement les personnes encore vivantes qu'ils font le rapprochement avec ces foutues rumeurs. Alors, comme ça, ce serait vrai ? Quand un mort-vivant s'en prend à la mère de Leighton, la belle se précipite dessus pour tenter de la sauver. Elle se fait dévorer en quelques secondes seulement, sous les yeux de son éternel fiancé. Il attend de la voir se relever pour se décider à déguerpir. Il quitte l'église en courant, une horde de zombie à ses trousses. Il court, il court, il court et par miracle, il parvient à s'en sortir vivant. Il va se réfugier dans un chantier de construction, les zombies toujours sur ses talons. Regardant toujours derrière lui, bah... Il voit pas ce qu'il y a devant. Il s'apprête à respirer un peu, soulagé de voir qu'il y a plus personne derrière lui. Quand même pas rassuré, il continue d'avancer à reculons, à toute vitesse et... s'empale comme un con sur une barre de fer qui sortait du mur. Le choc est assez violent, faut le dire et ça le tue sur le coup, lui casant au passage les deux jambes. C'est là qu'on penserait voir défiler le générique de fin, soulagé que cette histoire s'arrête. Que nenni ! Le pauvre Bryan rouvre les yeux au bout d'une quinzaine de minute, toute trace d'humanité ayant disparu de son regard. Il est mort et bien mort...vivant !
Un autre espoir vous traverse, pas vrai ? Après tout, empalé sur sa barre de fer, le pauvre zombie ne peut pas vraiment bouger, du coup, on se dit qu'on en a fini avec cette pénible histoire. Mais croyez-le ou non, dans la vie comme dans l'après-vie, Bad Luck Bryan reste Bad Luck Bryan. Il passe plusieurs semaines à se décomposer tout simplement, criant régulièrement famine à grand coup de grognements indigestes. Et puis, il y a cette bande de gamins débiles qui vient se réfugier dans son antre. Ils trouvent le zombie bien mal en point et décident de se venger un peu des autres rôdeurs sur celui-là. Ils le tabassent un peu mais décident de le garder en vie. Toute façon, il peut rien leur faire du moment qu'ils restent à bonne distance. Quand ils ont fini de s'amuser, ils décident d'en faire profiter les autres et lui colle sur le torse une grande feuille sur laquelle ils ont pris soin d'écrire en capitales : « Hit me, I'm an idiot ». Mais il faut admettre que sa vie de zombie se poursuit plutôt calmement. Il ne rencontre plus personne pendant longtemps, jusqu'à ce que ce type déboule en courant, tout aussi paniqué que l'avait été notre cher Bryan des mois plus tôt et tombe à quelques centimètres de lui. S'il bouge la main un peu comme ça, il pourra l'attraper. Il essaye, notre mort de faim, encore et encore, mais en vain. Vraiment pas de chance, le seul repas qu'il espérait se faire en six mois lui échappe.
Bref, je pense qu'il vaut mieux s'arrêter là. Il a toujours pas de chance mais les histoires amusantes, c'est fini pour lui maintenant qu'il est zombie. Et franchement, vous raconter en détail de quoi sont faites ses journées sera rapide : il grogne et grogne et grogne, gesticule sur sa barre de fer dans l'espoir de s'en défaire. Aucune chance pourtant, c'est son credo. Tout ce qu'on peut lui souhaiter pour l'avenir, c'est de ne pas faire de vieux os.
Lorsque l'auteur demande à Bryan s'il a une dernière déclaration à faire, sa seule réponse est "gaaaaah". Ce que nous pourrions traduire, probablement, je veux dire, si les zombies pouvaient penser, par : "Foutez-moi la paix, connard !"
Dernière édition par Megan Stirling le Mar 4 Mar - 23:08, édité 1 fois |
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:04 | |
| - Alice au pays des walkers:
| Nom : McAfee Prénom : Alice Date de naissance : 12 juin 1986 Lieu de Naissance : Los Angeles Âge : 25 ans Ancien metier : Glandeuse Groupe : The Dead PeopleFeat : Avril LavigneEt vous ?
Niveau : Merveilleux ! Âge : Une éternité Comment avez-vous connu le forum ? Par la merveilleuse fonda |
Physique Si vous voyez pour la première fois Alice, de dos, vous penserez qu’elle est tout simplement normale, malgré sa démarche étrange. Ses longs cheveux aussi raides que des baguettes semblent propres comme s’ils avaient été lavés la veille. Cependant, quand vous la héler et qu’elle se retourne vers vous, la première chose qui vous choque est son regard d’acier, sans vie, prêt à vous bouffer. Et en parlant de bouffer… vous remarquerez ensuite ses dents. Du vieux sang s’y est coagulé, ainsi que sur ses lèvres, ce qui donne l’impression qu’elle les a maquillées. Il est vrai qu’il s’agit de la seule touche de couleur de son visage… le restant étant d’un blanc cadavérique, commençant même à se décomposer. D’une taille et corpulence normale, le corps à moitié sans vie d’Alice est vêtu d’un pantalon large en toile noire. A sa mort, elle portait aussi un simple débardeur blanc. Mais avec le temps et l’errance, ses vêtements se sont troués, salis. Elle a même perdu une de ses chaussures, dans « la bataille ». Caractère Avant sa mort, Alice était une fille simple, qui préférait s’amuser plutôt que de rester dans ses bouquins. Du coup, elle n’a jamais fait grand-chose de sa vie. Elle buvait et sortait la nuit, dormait la journée… il lui en fallait peu pour être heureuse ! Son plus gros défaut par contre, était la gourmandise. Chose qu’elle a gardé étant maintenant zombie. Elle ne pense plus qu’à une chose : manger. Le froid, la chaleur, elle n’en a que faire –alors qu’elle détestait avoir trop chaud, quand elle était vivante ! De plus, elle avait tendance à avoir beaucoup la flemme, avant. Maintenant, elle peut errer pendant des jours entiers sans se lasser. C’est ça, être un mort vivant. Histoire Alice est le résultat de l’union entre un homme d’affaire et une mannequin très connue. Très vite, elle a appris à se débrouiller seule, livrée à elle-même à cause du peu de temps libre de ses parents. Ayant l’argent assez facile –hum hum– elle a vite appris à ne pas aller à l’école. C’était tout de même mieux de se faire à manger et de consommer les préparations devant les dessins animés, que d’aller se faire chier à manger des choses dégoûtantes de la cantine et d’écouter des choses ennuyeuses à l’école. Ses parents n’en ayant pas grand-chose à faire –ils étaient bien trop occupés avec leur boulot !– la laissèrent faire. D’après eux, Alice allait bien trouver quelque chose qu’elle aimerait, un jour.
Mais ça n’arriva pas. Adolescente, elle apprit surtout à faire la fête : sortir, boire, se droguer, le sexe… ça lui plaisait ! Et papa et maman avaient assez de pognon pour l’entretenir. Ce fut donc très tôt qu’elle prit un appartement à elle seule –financé par ses riches parents, évidemment. C’était cool, cette vie ! Alice n’avait besoin de rien d’autre. La journée, elle dormait, et la nuit, elle sortait en boite. La jeune fille avait des tas d’amis de tous les horizons. C’était juste parfait.
Puis un jour, elle apprit en se levant un matin… ou plutôt au milieu de l’après-midi, qu’une étrange épidémie avait fait son apparition. Les morts revenaient à la vie. Waouh !! Ça, c’était vraiment trop cool, pour elle. Fan de tout ce qui était apocalypse, elle avait joué à tous les jeux de zombies possibles –quand elle ne sortait pas ou ne dormait pas. Il était temps que tout cela devienne donc réalité ! Comme ses parents l’avaient dit, elle allait prouver qu’elle était douée pour quelque chose : poutrer du zombie. Malheureusement, dans un premier temps, elle n’en rencontra pas beaucoup. Et le peu qu’elle rencontrait étaient occupés à bouffer des humains. Les premiers jours, elle resta alors chez elle à préparer des plans pour rester en vie. Tout était parfait. Elle avait préparé un sac assez léger pour voyager, et avait fait le plein de sa voiture. La chose qu’il lui manquait était une arme.
Dans la cohue d’Atlanta, elle réussit à trouver un magasin encore ouvert. Le type vendit à la brune un pistolet à prix d’or. Heureuse de son achat, elle revint chez elle rapidement, tuant un ou deux zombies au passage. Alice jouissait clairement de plaisir. Elle était plus que jamais heureuse. Son sac sur le dos, elle sortit donc de son appartement.
Mais toute bonne chose a une fin. Dans les escaliers, l’arme à la main, la jeune fille rata une marche et en tombant dans un « Waaaaah ! » ridicule, se tira une balle en pleine poitrine. Et pan.
Quelques heures plus tard, Alice se releva, sans aucune conscience, avec une seule envie : manger. Manger, et encore manger.
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:16 | |
| - Guidon de vélo:
| Nom : Don D'velloPrénom : GuyDate de naissance : inconnuLieu de Naissance : AtlantaÂge : 39 ans Ancien metier : professeur à l'universitéGroupe : aperçu à AtlantaFeat : Ty Burrell Et vous ?
(Je suis la petite voix) |
Physique Cet homme porte très bien le rouge, une couleur qui se marie bien avec sa peau pâle et vitreuse. Ses veines apparaissent comme des multitudes de fibres tissant une toile géante. C'est d'ailleurs assez perturbant en plus du rouge qui teinte son visage. Ses yeux étaient aussi d'une couleur troublante , un bleu limpide tirant sur le blanc, une couleur à vous glacer le sang. Il était vêtu d'un costume sombre bien repassé malgré les nombreuses légères tâches d'hémoglobine qui le recouvrent. Qu'est ce qui faisait que ce monsieur-tout-le-monde- un homme extraordinairement différent ? Je dirais que 6 de ses doigts en moins ainsi qu'une partie de l'arrière de son crâne absente telle un oeuf à la coque permettant de dévoiler un cerveau violâtre font de lui un homme plein de cha(i)risme... Caractère Guy est extrêmement déterminé. Quand il a une idée quelque part, il ne l'as pas ailleurs. Ajouté à cela un appétit glouton et une gourmandise extraordinaire et vous aurez un fin chercheur de la haute gastronomie. C'est également un sportif de haut niveau puisqu'il aime la marche, la marche rapide... tout pour le satisfaire! Des activités très physiques mais il se montre infatigable et très compétiteur! Il marchera lentement mais sûrement pouvant ainsi parcourir des kilomètres. C'est aussi un très bon bataillant d'un sang froid surhumain. Il est on-ne-peut-plus invincible avec une santé de fer! Il peut perdre un bras, même les deux, il résistera à la douleur. Voilà de nombreuses qualités qui font de Guy un être d'exception ! Or, il se présente peu bavard ce qui rend la conversation très difficile et il semble avoir oublié les bonnes manières. Toute une éducation de perdue. Histoire Guy Don D'vello était devenu rapidement l'homme le plus célèbre du monde entier. Les médias, puis les médecins, puis le gouvernement, puis l'armée, puis les ambassadeurs, puis la terre entière s'étaient penchés sur sa question. Qui était Guy Don D'vello ? Pourquoi créait-il un tel engouement. Non ce n'était pas à cause d'une tendance musicale retrouvait sur le net qui faisait le buzz. Il était le premier contaminé des Etats-Unis d'Amérique et quel honneur de rentrer dans l'histoire des Etats- Unis! On n'avait pas vu ça depuis ... depuis les élections de Barack Obama l'année précédente. "Comment ça s'est produit?" est l'une des nombreuses questions sans réponse des amis survivants de ce cher Guy pourtant il détenait la réponse depuis le début, quel veinard! Guy avait deux filles, une femme et un chien nommé Spike. Il organisait des barbecues durant l'été, allait au cinéma quand il pleut et partait au ski lorsqu'il neigeait. Ce jour-là se présentait comme une journée ordinaire. Sa pause du midi, entre deux cours sur l'histoire du système solaire, se présentait également normal. Il était parti prendre un hamburger et des frites avec une glace comme dessert dans l'un des restaurants de la célèbre chaine de restauration rapide qu'on appellera anonymement M.C.D.O. Un bouché de cet hamburger à cet endroit et le voilà victime d'une intoxication alimentaire; Mal au point, ne pouvant pas assurer ses cours (pour le plus grand plaisir de ses élèves) et de mauvaise humeur; il décida de coller un procès à la restauration. D'autant plus que les cas se multipliaient et que des premières victimes aux symptômes similaires fleurissaient en Afrique et en Europe. Le déclin de l'empire M.C.D.O débutait. Guy avait fini par se réanimer tel un phoenix avec ses cendres pour... pour arracher le cou d'une des infirmières. Elle même avait souhaité porter plainte contre Don D'vello. On l'avait attaché à son lit comme 2/3 des patients connus de cette maladie qui elle restait inconnue. Les chercheurs s'empressaient de trouver un remède, lui aussi loin d'être connu. Pendant ce temps les médias s'appropriaient ce phénomène mondiale. Marais médiatique certes, vague mortelle certain! Un flot de morts donc se déversa aux USA et grâce à quoi? Aux petites dents de notre cher Guy qui forgea le monde tel que nous le connaissons. Qui a dit que les petites choses ne provoquaient pas des plus grandes?
Guy vivait d'amour et de sang frais. Oh oui , il les aimait ses victimes et ses amis zombis. Il était d'ailleurs aussi bavard qu'avant sa super infection. "Grrgrrrgrrrrgrrrgrgrrrgrrr" Tout aussi compréhensible que ses cours. On se passera de commentaire! I Guy vivait rêveur, attendant de rencontrer la bonne personne, celle qui remplira son coeur et son ventre. Guy adorait l'air, il marchait sans cesse à l'extérieur croisant ses amis. Guy aimait la vie plus que la mort car même mort il restait en vie. Guy ne demandait rien à personne sauf la liberté. Sauf que Guy le magnifique finit par se prendre un coup de pelle en pleine figure. Ce fut la fin de l'histoire de Guy, le premier homme a forgé le monde à son image.
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Megan Stirling I'm Still in School
Feat : Marion Cotillard Messages : 850 Date d'inscription : 22/12/2013 Age : 28 Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:20 | |
| - Princesse Pudding:
| Nom : Je sais plus, Pudding je crois ... Prénom : Ah ça je sais ! Un vrai prénom de princesse : Nadja Date de naissance : 17 octobre 1999 Lieu de Naissance : Islande Âge : l’âge d’une princesse ! Ancien metier : Princesse Groupe : Princes et Princesses ? Mangeurs de pudding ? ... Feat : Haille Dontenow Et vous ?
Niveau : Nivache Âge : C’est pas poli de demander ça, vous savez ! Comment avez-vous connu le forum ? J’ai suivi l’odeur de pudding ! |
Physique Je suis jolie, comme une petite princesse … si, SI ! Je suis restée jolie ! Malgré ma « maladie ». Enfin c’est pas vraiment une maladie hein, c’est plutôt que j’ai un peu changé. C’est juste qu’avant, je ressemblais plus à une vraie princesse. Des joues roses, parfaites, et puis des cheveux noirs, vraiment trop jolis, genre longs et ondulés, chose peu fréquente ici d’ailleurs, ils sont tous blonds. Avec des yeux bleus. Les miens le sont aussi, maintenant, à vause du froide je crois, mais autrefois, ils étaient verts, verts comme une pomme Granny ou comme une prairie magique … De véritables yeux de princesse ! Mais il faut l’avouer, je suis restée quand même très mignonne ! Pas vrai papa ? Tu pourrais répondre par autre chose qu’un grognement, je comprends rien. Tu veux du pudding c’est ça ? Caractère Avant, j’avais un vrai caractère de princesse. Enfin je l’ai toujours en fait, j’ai pas trop changé de ce côté-là… A l’école, elles me disaient tout le temps que j’étais capricieuse, têtue et égojesaisplusquoi, les maîtresses. Mais elles disaient n’importe quoi, ils étaient bêtes de toutes façons, aussi bêtes que des puddings ! Ça me donne faim rien que d’en parler ! Mes parents me l’ont toujours dit de toutes façons, que je suis parfaite. Je le sais déjà, mais eux ils n’ont pas eu l’audace de me mentir quand même ! Je suis une jolie et parfaite petite princesse, et les autres, ils sont juste jaloux en vrai. De toutes façons, c’est toujours moi qui gagne, parce que je suis rapide. Les puddings ont juste à bien se tenir ! Et même s’ils se tenaient bien, je les mangerais quand même je crois. Histoire Depuis ma naissance, j’ai toujours été une princesse. Mes parents m’ont chérie comme telle, j’avais genre tout ce que je voulais. Le seul problème c’est que maintenant, ils sont un peu plus réticents à m’obéir – des fois ils me laissent pas beaucoup de pudding au chocolat … Mais passons. Je suis née dans le pays le plus froid du monde, sans exagérer. Le froid, avant, c’était ma plus grande peur. Aujourd’hui, bah … J’ai plus froid, et puis j’ai plus peur de rien. En fait, je suis vraiment devenue une véritable princesse ! Mais SI ! Tu veux que je te morde ?!
C’est arrivé en décembre, en fait. Oui, ça a mis assez longtemps à arriver jusqu’à nous. On est sur une île, et la température extrêmement faible a tendance à ralentir notre marche … Mais franchement, cette infection, comme ils l’appellent, c’est bien moins pire que ce qu’on pensait, je me rappelle que tout le monde était effrayé … Mais bon je vais vous raconter comment c’est arrivé jusqu’à moi quand même, parce qu’en fait, c’est ça le plus important.
J’étais à la maison en train d’essayer de jolies robes – de princesse, cela va de soit –, avec ma maman. Et puis à un moment, par la fenêtre, on voit une petite silhouette qui se rapproche, clopin-clopant, de la maison. « C’est Adriel, ton petit prince, me dit ma maman, va lui souhaiter la bienvenue mon trésor ».
Je vais donc lui ouvrir, et là, voilà qu’il s’écroule à mes pieds, le malotru ! Alors, je commence à le sermonner « Ceci n’est pas un comportement de prince enfin ! ». C’est vrai, quoi, c’est pas parce que je suis supérieure qu’il doit perdre tous ses moyens, ce débile ! Et puis je commence à avoir pitié, parce qu’il est par terre, quand même, et il bouge plus trop. Ce serait bête qu’il soit mort de froid, ça me fait même un petit pincement dans la poitrine. Alors je me penche, et je le retourne sur le dos, pour voir son visage. On dirait une poupée de porcelaine, avec ses cheveux dorés, son visage rond, et sa peau tout pâle et toute douce. Et puis là, d’un coup, il fait quelque chose de choquant, mais alors vraiment, VRAIMENT très très choquant !
Il rouvre les yeux, d’un coup – déjà, il me fait sursauter -, et s’agrippe à ma belle chevelure, toute parsemée de perles de neige. Et puis il me fait comme les adultes ils font, c’est-à-dire qu’il se rapproche de moi et enfouis sa tête dans mon cou. Oui ! Je suis d’accord ! C’est plus qu’indécent ! Alors qu’il continue à se rapprocher, je le repousse. Non mais ! Il croyait que j’allais céder ? Et puis quoi encore ! Je le retiens avec mes petites mains délicates, et puis lui, il en prend une et il mord, très fort, très très fort. Et il essaie de me manger encore mais je recule autant que je peux. Je crie parce que ça fait mal, quand même, et puis j’ai l’impression qu’il m’a arraché un doigt. Maman accoure, ah, elle devait pas s’attendre à ça en m’envoyant ouvrir la porte hein ! Et puis, vite, elle enferme Adriel dehors, qui se met à tambouriner comme un forcené.
On dirait qu’il est devenu fou. Je me réfugie dans les bras de ma maman, parce que j’ai peur, j’ai vraiment très peur de ce qu’est devenu mon prince. Et puis, peu à peu, j’ai de plus en plus peur, mais cette fois-ci, je ne sais pas d’où ça vient. Ma maman me prend dans ses bras en disant que « il faut soigner ça, mon ange ». Et là, je sais d’où vient cette peur. Parce que je commence à avoir froid, vraiment très froid, à la main qu’il a mordu. Et comme j’ai peur du froid, ça double l’effet. Et puis le froid se propage, j’ai froid dans tout le bras maintenant, puis peu à peu, ça vient jusqu’à ma tête. J’ai la tête emplie de froid. J’ai tout mon corps empli d’un froid atroce. J’ai froid, froid, froid, froid, froid, fr…
Je rouvre les yeux. Je n’ai plus froid. Je lève le regard, hume l’odeur … Bon sang, je rêve ou je suis dans un pudding au chocolat (oui, DANS) – mon gâteau préféré -, et que ce pudding, vraiment très gros, est en train de me parler ?! Et puis je commence à avoir faim, moi, vraiment très faim, alors, je mords dans le pudding, très fort. C’est vraiment bon, un régal, je vous jure. Et puis, il est tout chaud, comme s’il sortait du four. C’est le meilleur pudding que j’ai jamais mangé et même s’il est en train de crier, j’en mange encore, parce que c’est vraiment tellement bon …
Et puis, peu à peu, le pudding se transforme. Et il se transforme en … Ma maman ! Un peu plus moche qu’avant, cela dit, il faut l’avouer. Elle est pleine de sang et tient presque pas debout, parce qu’en fait, son ventre est tout mangé, même si quelques trucs pendouillent encore. C’est bizarre que mon pudding se soit transformé en ma maman, mais bon. Je hausse les épaules. Elle grogne. « Quoi ? », je fais. Mais au lieu de ma jolie voie de princesse, j’entends un joli grognement de princesse. Oh non. Je réessaie de parler, et me rends à l’évidence : j’ai perdu la parole. Ça va pas être pratique tout ça …
Soudain, je sens encore une odeur de pudding au chocolat. Ma maman l’a sentie aussi, apparemment, mais je suis plus rapide qu’elle, alors je fonce vers le salon, et là je vois un autre pudding, complètement paniqué, qui cherche à sortir par la fenêtre. « Tu crois aller où comme ça ? », je crie, mais c’est encore un grognement, un peu plus puissant cette fois, qui sort de ma gorge. Je grogne – pour de vrai, cette fois. Et puis je m’élance vers le pudding et plante mes dents dedans. C’est bien fait pour lui, il avait qu’à pas essayer de s’enfuir ! Encore une fois, je m’en mets plein la panse – oui, ça fait pas très princesse tout ça, je sais … - et puis ma maman me rejoins et mange quelques morceaux … juste avant que le pudding se transforme en mon papa ! Je comprends plus rien, c’est une histoire de fous ! Imaginez de la nourriture qui parle ! Eh ben là c’était pareil. Les puddings, ils parlaient et criaient, c’était vraiment bizarre …
Quelques jours plus tard, d’autres puddings sont venus nous rendre visite. C’était un jeu d’enfant ! Au début, y a un pudding qui est carrément venu vers moi, et puis il m’a parlé, il m’a dis de pas m’inquiéter et m’a demandé si j’étais malade – c’est pas juste, pourquoi ils peuvent parler et pas moi ?!
Et puis moi j’étais juste un peu pâle alors je me suis avancée, sans grogner pour une fois, en tendant les bras comme pour faire un câlin. Ils sont stupides ces gâteaux des fois, parce que moi je vois une petite fille pleine de pudding s’approcher de moi, ben je recule, je reste pas figée comme une débile comme ça.
Bref, vous connaissez la suite, on mange les deux trois puddings qui s’étaient invités chez nous, et puis on sort. Et puis là, quand on est arrivés à la ville la plus proche c’était de la folie, mais vraiment. Y avait plein de gens comme nous, un peu morts mais pas complètement, et puis des fois, on voyait un pudding passer à toute vitesse, alors tout le monde le coursait. On aurait pu en faire une épreuve olympique, même, « la course au pudding » que ça se serait appelé. J’aurais eu des chances de gagner, sûrement, parce que je suis plus rapide et mieux conservée que les autres quand même !
Le truc c’est que ça commence à faire longtemps que j’ai pas mangé, alors, comme les autres, je cherche des rassemblements de pudding, parce que, oui, il y en a qui préfèrent rester en communauté de puddings quand même ! Après c’est eux qui voient, mais je préfère comme ça, ça m’en fait plus à manger. Mais j’ai enfin trouvé un rassemblement, et puis, je suis assez fière parce que je suis dans les premiers à l’avoir déniché quand même. Ils se sont mis dans un vieux bâtiment, entouré de hauts et épais murs en pierre. Je crois que c’était un musée, ou une école, je sais plus. Mais bon on peut pas faire grand-chose, alors, comme tous les autres, je me poste à la grille et je regarde, de loin, les puddings qui s’occupent dans leur grande maison. J’ai rien d’autre à faire de toutes manières. Mais vous imaginez pas à quel point c’est bizarre de voire des puddings manger ! J’en ai même déjà vus qui tuaient des nôtres … Ça ils vont le payer, tôt ou tard, croyez-moi …
Mais bon là en fait il faut que je vous laisse, car y a trois puddings qui viennent de débouler, et ils ont déjà abattu quatre des nôtres ... Sérieusement, cette odeur de chocolat me rend folle, j'ai plus que ça dans la ... Chocolat. Chocolat, chocolat, chocolat.
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Megan Stirling I'm Still in School
Feat : Marion Cotillard Messages : 850 Date d'inscription : 22/12/2013 Age : 28 Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:23 | |
| - Orlando ... Presque parfait:
| Nom : Faltreen. Prénom : Orlando. Date de naissance : 18/02 Lieu de Naissance : Paris. Âge : anciennement, 32 ans.
Ancien métier : Ex avocat. Groupe : Rôdeurs.
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Physique Bah en fait, si on regarde bien (et si on l'écoute grogner comme un animal) Orlando il a le physique de tous els rôdeurs. Déjà il n'avait pas de cheveux, donc vous imaginez que le jour où il a été bouffé (désolée mais c'est le bon terme) les rôdeurs se sont jetés et ont mordu son crâne chauve, le pauvre vieux. Trente ans et chauve, ça craint le pauvre gars. Ensuite, ses vêtements sont sales, mais genre vraiment. Cela doit faire maintenant presque deux qu'il a les même, et le pire c'est qu'ils sont couverts de sang, de boue et de m.. d'excréments d'animaux, des fois il y a même des filets de chaire qui restent accrochés à son tee-shirt ou des bouts d'intestin, hmmm comme c'est élégant. C'est peut-être comme ça qu'il drague les femelles rôdeuses? Qui sait, on n'est pas dans leurs têtes mais je suppose qu'en fait il ne pense qu'à manger des êtres vivants. Il a de beaux, hein qu'il a de beaux yeux? Des yeux de rôdeurs, des yeux entre le blanc et le bleu, des yeux d'aveugles, des yeux vides de toute conscience humaine. Ses pupilles sont constamment dilatées, comme si il était drogué en permanence... on peut même se poser la question de s'il n'était pas junkee avant. Et si vous regardez ses mains, elles sont toujours couvertes de sang et très abîmées; c'est parce qu'il les utilise tout le temps pour ouvrir le ventre de ses victimes avec, et au bout de presque deux ans ça commence à s'abîmer des mains vous savez! Autrefois, il portait tout le temps de jolis costumes noirs à cravate tantôt rouge, tantôt jaune, tantôt vert sombre. Il avait une partie de son armoire complètement réservée à ses cravates tellement il en avait. Fétichiste des cravates? Non, sûrement pas! Il les collectionnait juste, il n'avait pas de délires pervers! Et sa bouche, parlons en de sa bouche! Tout le temps couverte de sang, des fois sec des fois frais, Orlando a perdu tout son charme d'antant!
Et dire qu'avant on pouvait le qualifier de charmant, maintenant l'adjectif qui le décrit le mieux est 'effrayant'. Caractère Orlando, il était cool. Souriant, il souriant tout le temps même quand des gens venaient le faire chier au boulot, même quand il devait défendre un parfait connard lors d'un procès; il était gentil. Toujours à vous sourire, à vous proposer son aide, à vous aider à porter vos courses jusque chez vous même quand vous vivez au dixième étage d'un appartement sans ascenseur; c'était un ange. Maintenant il est plutôt... bestial. Un psychopathe, la compagnie humaine ne lui plaît pas, tellement que tous les humains qu'il croise, il les dévore pour qu'ils deviennent comme lui. Il veut dominer le monde, il veut écraser les humains pour que les rôdeurs dominent et puisse créer leur propre civilisation. Et les animaux? Pfeuh, les animaux à quoi servent-ils! Autant les dévorer pour faire plus de place sur la planète! Secrètement, il a des projets d'élevage d'humain pour ne pas que les rôdeurs meurent petit à petit. Ils garderont une petite communauté qu'ils traiteront comme des animaux; ils les engraisseront, les feront se reproduite pour avoir de la nourriture à volonté et ce pendant des siècles et des siècles sur toute la planète! N'est-ce pas monstrueux?! Si seulement quelqu'un pouvait lui dire que cela ne servirait à rien car les rôdeurs sont trop lents et idiots pour élever des humains et les engraisser pour ensuite les faire se reproduire et les dévorer. J'en ai des frissons dans le dos. Histoire Avant la morsure; Orlando, il n'avait rien à envier à personne. Il avait une femme parfaite, des enfants parfait, un physique parfait, un boulot parfait, une maison parfaite, des relations parfaites, des amis parfaites, une famille parfaite, une vie parfaite. Sa femme était médecin, lui avocat. Ils gagnaient bien leur vie en France, et leurs enfants étaient très gentils, sages comme des images si je puis dire! Il avait des amis, quelques ennemis, des collègues géniaux. C'était un avocat très prisé, et très connu pour son sourire éclatant qui faisait pâlir d'envie tous ces garçons et ces femmes dans les pubs pour dentifrice. Un homme parfait, en somme. On disait qu'il n'avait pas de défauts, or il en avait; ils était impatient, spontané, susceptible, rancunier et j'en passe, mais on lui pardonnait tout à cause de sa gentillesse maladive. Outre ses défauts, il parvenait très bien à camoufler ses derniers en mettant ses qualités encore plus en avant à savoir se gentillesse, sa générosité, son intelligence, son indulgence et j'en passe des meilleures. C'était un ange, un véritable ange tombé du ciel que sa femme remerciait tout les jours de lui avoir envoyé un tel homme, mais tout ce qui est parfait ne dure pas bien longtemps, tout paysage idyllique finit toujours par sombrer dans les ténèbres et c'est ce qui arriva.
Une épidémie, une maladie qui se propageait très rapidement. Bientôt, les rues de Paris furent remplies de cadavres et de sang, de boyaux, d'intestins de bien d'autres choses très joyeuse et agréables à voir (notez bien l'ironie dans ma voix). Ce fut la femme d'Orlando qui fut la plus intelligente; elle prit leurs enfant et dit à son mari qu'ils devaient partir avant de ne plus pouvoir fuir, et il l'écouta. Ils prirent tout ce qui pouvait leur être utile (couteaux de cuisine, une arme à feu de la nourriture et des vêtements chauds) et ils partirent dans leur 4x4 sans se soucier des cadavres qu'ils écrasaient, mais malheureusement pour eux alors qu'ils fuyaient des rôdeurs parvinrent à entrer dans leur voiture, et il se firent mordre.
Après la morsure; Voilà que maintenant ses enfants sa femme et lui-même se faisaient dévorer. Leurs cris de détresse et de douleur se mêlaient à ceux des autres personnes dans la rue endurant la même horreur. Bientôt tout fut noir, et il se réveilla une heure plus tard avec des morceaux de lui en moins. Ce qu'il restait de sa femme et ses enfants? Des os. Mais il ne pleura pas, il se contenta de grogner bestialement, de tirer sur sa ceinture de sécurité qui se détacha puis il rongea les restes de sa femme pour ensuite dévorer les restes d'une des cuisse de son fils aîné. Il était devenu un monstre, mais il n'avait plus aucune humanité en lui, tout ce qu'il restait dans son cerveau était; sang, manger, cadavre, tuer, manger, manger, sang, horreur, peur, manger, sang. Orlando avait perdue sa femme parfaite, ses enfants parfait, son physique parfait, son boulot parfait, sa maison parfaite, ses relations parfaites, ses amis parfaits, sa famille parfaite, sa vie parfaite. Il n'était plus qu'un cadavre errant dans les rues en titubant à la recherche de chair fraîche pour se nourrir.
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:29 | |
| - Jane:
| Nom : Doe Prénom : Jane Date de naissance : Inconnue Lieu de Naissance : Atlanta Âge : 20 ans Ancien metier : Éducatrice Groupe : The dead peopleFeat : La fille sur l’avatarEt vous ? Niveau : Niveau 3.5 Âge : Âgé Comment avez-vous connu le forum ? À force de marcher |
Physique Seigneur, quand je serai au cieux, S'il te plaît laisse moi emporter mon homme Quand il viendra dis moi que tu me le permettra Mon père, dis moi si tu le peux Oh cette grâce, oh ce corps Oh ce visage me donne envie de danser Il est mon soleil, il produit de l'éclat comme les diamants https://www.youtube.com/watch?v=Kfh8l7cYR2YDans le fond me mon petit monde, la vie se reflète. Sur un simple mur, une large feuille d’argent et de verre, si froide, renvoie une image du monde si réelle et si fausse. Cette feuille vous révèle peut-être la douceur de mes traits, la force contenue dans mon œil. Cette mince couche de glace révèle le gris de mes yeux, tout comme le blond de mes cheveux. Elle vous fait découvrir ma silhouette mince et la blancheur de ma peau que dévoile mon manque de pudeur. Sous les couches d’encre qui fleurissent tendrement sur mon corps, se divulgue la vigueur de mes 20 ans. Cet art si bien caché sous mes vêtements. Pudeur nouvelle que je devais à mon métier. Toujours fraiche comme une rose et avec toute la force que lui offrent ses épines, mon corps est si fragile et si faux… Jamais cette fragile lamelle d’argent, de fer, d’aluminium ne pourra refléter ce que je suis vraiment. Même le plus grand des artistes ne pourrait pas, dans un seul dessin, contenir une femme entière. Parfois le peintre réussit à posséder un sourire, un regard, un geste… mais jamais il ne possèdera l’être le plus imparfait qui soit. Jamais l’artiste ne possèdera l’Homme, car chaque artiste nait Homme. Caractère Lorsque mes yeux se pose sur mon image, mon corps cri a l’injustice, car la simplicité de l’esprit est bien plus belle, bien plus complexe aussi. Cette glace, jamais elle ne révèlera mes joies, mes peines et mes peurs. Jamais cette glace ne me regardera et commencera à dévoiler mon caractère changeant, ma fermeté d’opinion. Même avec des mots, jamais elle ne pourrait décrire mes absences quotidiennes, allant rejoindre l’imaginaire lorsque la vie m’empêche de m’exprimer. Ni même ma difficulté à me séparer des seuls êtres au monde qui pour laquelle je sacrifierais ma vie ma sœur et mon fils. Pour la première, malheureusement, elle sacrifierait aussi la sienne pour moi. Jamais cette glace ne me reflètera la morosité et le pessimisme de mes pensées, car ma réalité ne se perçoit pas dans la vôtre. Seule ma conscience me survit, car elle seule peut faire croire qu’elle me comprend. Histoire EnfanceTout le monde sait comment on fait les bébés Mais personne sait comment on fait des papas Monsieur Je-sais-tout en aurait hérité, c'est ça Faut l'sucer d'son pouce ou quoi ? Dites-nous où c'est caché, ça doit Faire au moins mille fois qu'on a, bouffé nos doigts https://www.youtube.com/watch?v=oiKj0Z_XnjcDès ma naissance ma mère et mon père ne s’entendaient pas. L’un me voulait, l’autre me voyait dans son portrait familial parfait. L’accord des deux donna le cadre dans laquelle je fus élevé, un éternel compromis. L’un présent, l’autre absent. La danse naturelle de la vie de famille, loin du besoin, loin de l’amour. Du haut de mes cinq ans, je vis ma mère mettre au monde une petite chose grouillante et pleurnicharde, je compris tout de suite que cette chose ne survivrait pas à l’univers des compromis qu’on m’imposait, le seul univers que mes parents pouvaient lui offrir. Je décidai donc de la cueillir tel un bouton de rose et de la sauver des griffes de ma famille et tâchais de la rendre heureuse en grandissant. Je la chérissais comme la plus belle merveille du monde, ce qu’elle était. Malgré mes efforts, mes résultats furent pitoyables et je décidai de grandir aussi vite que les haricots de grand-mère. Il m’aurait fallu quoi? Un été au grand soleil pour pouvoir prendre soin de ce que ma mère appelait ma sœur? C’était bien peu! Lorsque j’eus droit à sept bougies sur un petit gâteau offert par ma grand-mère, je compris que grandir ne serait pas aussi simple. Bien sûr, j’étais plus grande que ma petite chose, mais elle avait aussi poussé et de beaucoup plus de petites lignes sur le cadrage de la porte de mémé que moi. Je décidai, donc de protéger mon petit trésor du mieux que je pouvais en ne cessant jamais de me baigner de soleil régulièrement suppliant le ciel de devenir haricot pour faire oublier à ma sœur la disparition de nos parents échangés contre une femme au visage cruel et malfaisant que les apparitions momentanées de maman qui me faisait appeler cette nouvelle femme Nounou McAdams. Je me développai normalement telle une rose gavé de soleil, mais tranchante si l’on s’approchait de trop près. Adolescence J'ai un sale caractère Mais sans malice, dirait ma mère J'ai peu confiance en moi Je donne d'abord raison aux autres J'aimerais tant aimer la bière Et ce'n ce n'serait pas juste pour te plaire J'écris toujours des mots d'amour Prière de n'pas compter les fautes https://www.youtube.com/watch?v=ZzNQnDR-ODkSous les regards ombrageux de mes parents, ils m’offrir mes seize ans avec un gâteau et deux cadeaux. L’un d’eux contenait des clés de voiture et l’autre euh… je crois que c’était du linge… à moins que ce pût être une des cartes de crédit de ma mère. Je ne sais plus. Je me souviens très bien de la peinture rouge écarlate de la voiture, du passage délicat sur le cuir tout nouveau de la voiture et son odeur qui sentait le neuf. La marque me demanderez-vous, eh bien, je n’en ai aucune idée. Je me suis toujours fiché des marques, mais disons juste que les hommes se retournaient sur mon passage, mais pas pour moi… j’ai bien compris que c’était surtout pour ma voiture. Ça vous étonne? Pas moi. Disons que, lorsque j’avais seize ans, j’étais transparente pour tous. Je crois même que la voiture était un effort étrange de mon père pour que je me fasse remarquer. Impossible. Je n’ai jamais voulu me faire remarquer et j’ai toujours réussi. J’adorais toujours autant être aux études et mes classe se passèrent sans vague. C’est à ce moment que je rencontrai l’homme, celui qui changea ma vision du monde. Il me remarqua. C’était un début foudroyant, s’intéressant à moi, malgré mon manque de confiance en moi. Mes parents n’acceptèrent pas cet amour au premier abord, mais ils n’auraient pas le choix. Même si les gens doutaient, j’avançais dans ma vie comme un navire fendant les eaux. L’homme de ma vie à mon bras, des rêves et des espoirs pleins la tête. La vie se peignait comme une toile, l’imaginaire contre la réalité, mais dans sa finalité, c’est un œuvre spectaculaire qu’elle nous offrait. Âge adulteJe veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur Ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur Moi j'veux crever la main sur le cœur Allons ensemble découvrir ma liberté Oubliez donc, tous vos clichés Bienvenue dans ma réalité https://www.youtube.com/watch?v=314c-_7lX5sC’est par la suite que ma toile s’assombrit. Moi et mon aimé, toujours partant pour quelques aventures rocambolesques. Ma sœur toujours près de mon cœur, j’avais loin. J’étais aux anges. C’est toujours à ce moment, lorsque les anges se pointent, que les démons aussi. Lorsque je voulu choisir un métier, une maison et que tout commençait à se placer dans ma vie, mes parents choisirent d’en faire tout autrement. L’homme que je voulais ne leur convenait pas, il fallait donc que je fasse un choix. Eux ou lui. Des parents loin de m’aimer à ma juste valeur, contre l’homme qui faisait mon bonheur. La décision ce fit d’elle-même lorsque j’appris attendre un fils. J’aimais je n’aurais pu les décevoir à ce point. Je mis au monde avec l’homme de ma mit, je terminai mes études. Je devins éducatrice à la petite enfance, un métier sans honneur ni avenir pour une femme de mon statut. Comme si élever des enfants, ce qu’ils n’avaient jamais pris le temps de faire, était mal en soit. Comme si vouloir bien faire avec le mien était dans l’histoire de l’impossible. En fait, ce n’était pas mal, c’était mal payé, donc à faire par d’autre. J’aurais dû devenir avocate, médecin… croqueuse de diamant même, tout aurait été mieux que cela. Ils ont cessé de me parler, on cesser de venir me voir, de m’inviter. Je ne m’étais jamais senti aussi libre. Aussi… en vie. J’avais l’impression qu’on avait essayé de me brûler les ailes, mais en vain. J’étais maintenant femme et amante, sœur et amie, mère et héroïne… rien d’autre. J’étais qui je voulais être. Sans plus. Cela me convenait. L’épidémie J’avais une vie que j’avais choisie, que j’aimais. Mon âme s’épanouissait comme une rose au doux soleil d’été. Mon fils grandissait vite et bien. Peut-être même trop vite pour mon âme de maman. J’étais jeune, si jeune aux yeux du monde, mais je pouvais aimer pour dix. Je pouvais faire de ma vie ce que je voulais jusqu’au jour où tout bascula. Par la vitre de mon établissement, je vis des gens s’attaquer, s’effondrer, mourir… se relever. Le spectacle était terrible. Nous avons donc prit le temps de cacher les fenêtres, nous avons fait monter les enfants à l’étage et nous avons tenté d’appeler les parents de nos pauvres petits, totalement effrayer. Certains parents purent venir, mais d’autres ne se présentèrent jamais. Les portes et les vitres, conçues pour éviter les infractions et les accidents étaient notre meilleure chance de vivre. Le jardin clôturé aussi. Une chance pour nous, les clôture étaient hautes et surtout, opaque. De l’intérieur, nous ne pouvions voir que nos dessins fait à la gouache sur la palissade blanche. Avec un peu d’effort, les adultes pouvaient voir la détresse du monde. Mon mari n’avait donné aucune nouvelle, aucun signe de vie. Certains parents avaient réussi à revenir, mais restèrent. L’établissement était surement plus sûr que l’extérieur. Les jours passèrent et rien ne semblait s’améliorer. Les morts ne connaissaient pas notre existence. Quand la nourriture se fit plus rare, nous commencèrent à partir vers les marches les plus près. Le monde était devenu laid, sombre. Les enfants ne riaient plus. Ils étaient le reflet de nos âme. C’est pas une sombre après-midi que je le vis. L’homme de ma vie, le père de mon enfant. Il était là, la rue en face. Je laissai mon fils à une autre femme et alla chercher mon mari en proie aux morts. Lorsque tous furent tué, je le pris dans mes bras, larmes aux yeux. Il y avait un Dieu après tout. Quelques parts en ce monde, l’espoir survivait. C’est là que tout devint flou, une brûlure dans mon coup. Un coup tiré. Mon mari, en pleure et puis… plus rien. Mes yeux se rouvrir peu de temps après. Un voile sombre et flou obstruait ma vie. Devant moi, au-dessus de moi, se tenait un être… une proie. La chose pleurait me serrant. Je sentais le sang pulser dans ses veines. Je sentais la faim dans mon corps. Je mourrais de faim. Je le mordis une première fois, puis une seconde. Je lui arrachai le cœur et le mangeai. Mon repas fut succulent, mais j’avais encore faim. Je me relevai… et commença marcher… la chose se releva. Nous marchâmes ensemble… longtemps. Maintenant And I find it kind of funny I find it kind of sad The dreams in which I'm dying Are the best I've ever had I find it hard to tell you I find it hard to take When people run in circles It's a very, very mad world mad world https://www.youtube.com/watch?v=4N3N1MlvVc4Maintenant, j’erre seule. Lamentable. J’ai sacrifié ma vie pour celle d’un autre. Je ne suis plus. Je ne suis qu’une simple coquille vide sans âme. Ma faim me transporte. Ma faim ne se tarie jamais. Même en étant en train de manger… le menu m’attire inlassablement. La viande fraiche, saignante, mais surtout… frétillante me donne envie de parcourir le monde entier pour l’obtenir. Je la cherche, toujours. Lorsqu’elle n’est plus, que je ne la sens plus, j’erre. Mes pas ne me mènent nulle part. J’attends, j’attends le jour de mon prochain repas. Je croise des gens comme moi, des gens qui étaient surement bien avant, qui avait une vie, une âme. Maintenant, nous sommes tous adversaires dans la quête d’un prochain repas. Nous partageons, mais les repas se font rares, si rare. La chasse commence pour moi, elle n’arrêtera jamais. Peut-être, un jour le mal qui me pourchasse se tarira. Un jour, quelqu’un me délivrera de ma faim. Ce jour, ce jour bénit du ciel, mon après-vie prendra fin. L’enfer et sur terre, nous avons pêché trop longtemps pour que Dieu nous laisse en paix. L’Homme est le tueur de l’homme. L’Homme aura été bourreau, puis sauveur. Le seul cadeau à me faire, c’est la mort. Je veux mourir, en finir… mais je marche, comme l’éternel… à la recherche de mon prochain repas. Il est là… je le vois, il court, mais nous sommes nombreux… trop nombreux pour un si petit repas. Il deviendra l’un des nôtres et nous continuerons la chasse. Ait pitié Dieu, guide nous vers notre prochain repas… qui nous offrira la liberté…
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Megan Stirling I'm Still in School
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 4 Mar - 23:37 | |
| Tout d'abord, merci beaucoup à tous pour votre participation Et voilà, les votes sont ouverts, si jamais il y a quelques retardataires, vous avez jusqu'à ce soir minuit pour m'envoyer vos fiches En attendant, vous avez deux semaines pour lire tout ça et voter :3 Et comme c'est anonyme, je compte sur vous tous pour jouer le jeu hun 8] Voilà, bonne lecture ! |
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Megan Stirling I'm Still in School
Feat : Marion Cotillard Messages : 850 Date d'inscription : 22/12/2013 Age : 28 Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mer 5 Mar - 4:02 | |
| - Emmeline ♪:
| Nom : Smith Prénom : Emmeline Date de naissance : 13 mai 1984 Lieu de Naissance : Atlanta Âge : 27 ans et encore cet âge pour un bon moment! Ancien métier : Secrétaire Groupe : Zombie, Walkers, Rôdeurs, Marcheurs, Mordeurs, appelez-nous comme vousle voulez Feat : Voir la photo quoi!Et vous ?
Niveau : Excellent (non je ne suis pas narcissique…) Âge : Immortelle Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à la magie d’internet! |
Physique Mon physique était déjà banal alors que j’étais vivante, je me suis donc conformée lors de l’épidémie. Quand j’ai été mordu, je suis devenu comme la majorité des gens. J’ai gardé mes cheveux courts, et maintenant que mon corps est mort, cela ne changera surement pas. Plus rien ne va changer dans mon apparence, sauf peut-être des morceaux en moins. En fait, je me décompose lentement mais surement. Si aucun être vivant ne vient me planter une arme quelconque dans le crâne ou bien si on me défonce la boîte crânienne à coup de poings, je vais peut-être me retrouver tellement décomposé que je ne pourrai plus bouger du tout. Je passerais le reste de mon existence à grogner et à espérer qu’un être vivant marche à côté de moi afin que je puisse me nourrir. Mais je n’ai pas trop d’espoir. Pour en revenir à mon apparence, puisque vous me demandez de me décrire, je dirais que je fais peur à voir. Personne ne voudrait de rancart avec moi je m’en doute fortement! Ma peau est vraiment très pâle, je veux dire plus pâle que lorsque j’étais encore vivante. Non c’est vrai quoi, avant, alors qu’on avait encore des loisirs et qu’on allait à la plage, je devais me mettre des tonnes d’écran solaire pour ne pas cramer et ressembler à une écrevisse. Ce qui a changé par contre, ce sont mes yeux. Avant, on pouvait y trouver un peu de lumière, de la vie quoi. Maintenant ils sont éteints, j’ai perdu le beau brun de mes yeux au profit d’une couleur plus grise. Dommage, mais qui le noterait? Continuons à me décrire un peu! Je porte toujours les mêmes vêtements qu’à mort, parce que, aussi étrange que cela puisse paraître, quand on est mort, on ne pense pas à changer de vêtements tous les jours. Déjà que je ne faisais pas attention à mon apparence, maintenant c’est pire! Mes vêtements sont tous déchirés et presqu’en lambeau et aussi, tâchés de sang. Je n’ai pas vraiment fait attention lorsque je me nourrissais à ne pas me tâcher disons! Voilà, je crois que ça vous donne une bonne idée de ce à quoi je peux ressembler, mais vous ne voulez pas sortir avec moi je suppose? Non? Et bien tant pis, si je croise votre route, je vous croquerai pour me venger! Caractère Je n’ai pas mérité ce qui m’est arrivée! Je n’étais pas méchante après tout. J’étais même l’archétype de la fille beaucoup trop gentille. Au bureau, je ne savais pas dire non lorsqu’on me demandait de faire des heures supplémentaires, je faisais le café pour tous et je répondais toujours gentiment aux clients énervés. Même lorsque l’épidémie a commencé, je n’ai pas pensé à moi en premier, mais à aider le plus de gens possible, à commencer par ma famille et mes amis. Est-ce que ça m’a servi? Évidemment que non, sinon je ne serais pas morte à l’heure qu’il est! La morsure m’a changé totalement. Maintenant que j’étais morte, ce n’était que moi qui comptait, moi et mon estomac qui criait toujours famine! Une faim inassouvie gronde dans mon ventre et cela fait en sorte que je suis toujours en recherche de nourriture. Je suis aussi une suiveuse, ce qui veut dire que si je croise la route de d’autres morts comme moi, je vais marcher avec eux, ne sachant pas trop bien où nous allons, mais nous devenons ainsi de plus en plus nombreux. Et comme ça, si on tombe sur un groupe d’être vivant, on a plus de chance de manger! Manger c’est bien! Histoire Même quand je suis née, je n’ai pas eu droit à l’attention que je méritais. En fait, c’est bien simple, j’avais une jumelle qui a décidé de naître avant moi. Ah comme elle était belle et tout, tout le monde l’adorait. Puis je suis arrivée en deuxième et deuxième j’allais rester pour le reste de ma vie. Je n’ai jamais eu de chance. En plus, vous avez vu le nom que mes parents m’ont donné Emmeline? Personne ne s’appelle comme ça! Ma sœur elle, évidemment, avait reçu un joli prénom, Rose. Pourquoi pas moi alors? C’est à croire qu’en fait, mes parents ne m’aimaient pas! C’est ce que j’ai pensé pendant mon adolescence, mais maintenant, ça n’a plus d’importance. Pour en revenir à mon histoire, alors que nous étions toutes petites encore, je vivais dans l’ombre de Rose. À l’école primaire, elle avait tellement d’amie et moi je ne faisais que la suivre. Je n’avais pas de talent pour me faire des amis. Je mangeais mon goûter tranquillement et en silence, sans soulever de vague ni attirer l’attention. À ce moment de ma vie, je ne m’en plaignais pas trop non plus. J’aimais ma sœur moi aussi et j’étais heureuse que les gens l’aiment autant que moi je l’aimais. Elle le méritait. J’ai gardé cette mentalité jusqu’à ce que nous entrions à l’école secondaire.
C’était le début de l’adolescence et donc, des premières histoires de cœur. Nous devions avoir quoi… 13 ans peut-être? Vraiment le début de l’adolescence. Il y avait un jeune garçon beau comme un cœur et si gentil. Tout le monde l’aimait et je n’échappais pas à la règle. J’aurais bien aimé qu’il soit mon petit ami, mais Rose fut plus rapide que moi. Pourtant, j’avais dit à ma sœur que je comptais lui demander de sortir avec moi. Mais il a fallu qu’elle l’ait et pas moi. Je lui en ai vraiment voulu. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait pu me faire ça. J’étais fâchée certes, mais surtout déçue. Je pris un peu de distance de ma sœur et nous avions désormais chacune nos amies, de notre côté. Je n’étais pas vraiment rancunière donc nous avons continué à bien nous entendre et tout, mais maintenant j’étais un peu jalouse d’elle. Je n’eus pas de relations amoureuses lors de mon secondaire, mais je rencontrai un jeune homme à ma première année de Fac. Il était génial, mais nous deux, ça ne pouvait pas fonctionner, surtout que je voyais bien que je ne pouvais pas vraiment continuer à étudier pour être infirmière. Ce métier n’était pas fait pour moi. Je changeai de domaine et je laissai mon copain. Rose, quant à elle, étudia pour être avocate et elle réussit, évidemment! Elle était douée même. Pour ma part, je devins secrétaire dans un bureau dans le centre-ville d’Atlanta. Je n’aimais pas vraiment mon travail. Je faisais très souvent des heures supplémentaires à la demande de mon patron. Mon patron était un homme dans la quarantaine qui se croyait supérieur à tout le monde vu son poste, et ainsi il se permettait souvent des commentaires ou des demandes. Je ne l’aimais vraiment pas. C’est en avril 2010 que tout changea. Au début, personne ne comprenait ce qui se passait exactement, moi y comprit. Je me trouvais au bureau quand l’état d’urgence fut déclaré. On vit passer quelques images à la télévision, des avertissements aussi. Je ne pensai qu’à ma sœur à ce moment-là. Elle devait se trouver à son bureau, pas trop loin du miens. Je voulais être avec elle, savoir ce qui se passait, comment elle allait aussi. Les images que j’avais vues à la télévision ne me disaient rien de bon. Les rues étaient chaotiques. Tout le monde courrait, et j’ai même vu des gens saigner, mais je ne m’arrêtai pas. J’avais peur… non, j’étais terrifiée. Je voulais revoir ma sœur, lui venir en aide si elle en avait besoin.
Il surgit de nulle part, j’avais rien vu venir. Il m’agrippa la main et mordit dedans. J’hurlai sous la douleur et je donnai un coup de poing à l’aveuglette et quand ma main fut de nouveau libre, je me mis à courir. Ma main saignait, mais je ne m’en préoccupai pas. Je devais vraiment retrouver Rose. J’arrivai finalement à son bureau. L’ascenseur était hors d’usage. Je pris donc les marches. Je saignais de plus en plus de la main. J’arrivai finalement à l’étage où ma sœur travaillait. Partout, les gens courraient et là je la vis, Rose, debout, elle me fixait étrangement. Elle était blanche comme un drap et elle regardait ma main, effrayée. Ce n’était que du sang pourtant. Je l’appelai, mais elle ne répondit pas. Elle prit même la fuite. J’avais un de ces maux de tête quand je me mis à la suivre. Un collègue de ma sœur que j’avais déjà fréquenté sortit de son bureau et marcha devant moi, grognant. Je ne comprenais rien. Il me poussa au sol et me griffa au visage. Il me mordit à la poitrine. À ce moment, je sentais venir la mort, mais je ne savais toujours pas ce qui se passait. Le collègue de ma sœur disparu de mon champ de vision et il ne me restait que la douleur. Quelqu’un avait dû me venir en aide, mais je fermais les yeux, pour une dernière fois, c’est ce que je croyais du moins. Quand je les rouvris, mon cœur ne battait plus, j’étais morte. Étrange sensation, mais maintenant, j’avais faim. Je me laissais guider par mes sens et mon ouïe. Je me retrouvai de nouveau dans les escaliers. Des gens, non de la nourriture, descendait en courant les marches. Je me mis à les suivre, mais ils étaient rapides et j’avais de la difficulté à descendre les marches. J’en déboulai même quelques-unes. J’étais de nouveau dans les rues et je pu croquer une ou deux personnes. Le goût de la chair était si bon. À partir de ce moment donc, je suivais quelques-uns de mes semblables, ensemble nous avions faim, ensemble nous éliminerions le genre humain, bouchée par bouchée.
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Megan Stirling I'm Still in School
Feat : Marion Cotillard Messages : 850 Date d'inscription : 22/12/2013 Age : 28 Localisation : the-divergente.forumactif.org & winter-of-blood.forumactif.org
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mer 19 Mar - 9:42 | |
| Et voilà les résultats ! '-' Qui est le meilleur zombie ? Le Monstre [ 2 ] Bad Luck Bryan [ 3 ] Alice au pays des walkers [ 2 ] Guidon de vélo [ 0 ] Princesse Pudding [ 3 ] Orlando ... Presque parfait [ 1 ] Jane ♪ [ 2 ] Emmeline ♫ [ 0 ] Comme vous pouvez le remarquer, il n'y a pas assez de votes pour départager tout le monde ... Nous allons donc faire deux autres manches - de trois jours chacune-, la première, pour départager le Monstre, Jane et Alice au pays des walkers, et la deuxième, pour départager Bad Luck Bryan & Princesse Pudding. °-° En tous cas merci pour vos participations |
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Ven 21 Mar - 22:27 | |
| Le Monstre [ 2 ] Alice au pays des walkers [ 3 ] Jane ♪ [ 1 ] Vous avez voté, et c'est donc ... Alice au pays des walkers qui remporte cette première manche et la troisième place Maintenant, passons à la dernière manche, opposant Bad Luck Bryan & Princesse Pudding. J'ouvre les votes pendant 3 jours une nouvelle fois, en espérant que tout le monde pourra faire entendre sa voix :3 |
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 25 Mar - 9:04 | |
| Et voilà, les résultats du Concours ! First Place (7 votes !) : C'était le plus mieux, vous l'avez préféré ... BAD LUCK BRYAN ! Pas si malchanceux que ça Ouarfahah *humourtoutpourri*, puisqu'il a fait gagner sa créatrice : Rebecca Swan ! Qui gagne donc ... 250 points RPs ♪ Seconde Place ♫ (5 votes !) : Alice au pays des walkers, cette merveilleuse petite Alice toute sage, pure et innocente (elle a tout compris 8D) et qui a eu une mort des plus, euh ... honorables ! Et c'est notre tout autant honorable Lyly qui gagne les 200 points RPs ~ Troisièmes Places ~ (4 votes !) (et ben ouais y'en a deux) : Le Monstre ! Il est pas bô, il fait peur, il vous a plu quoi ! 8D Mais il est classe quoi °-° Alors notre petite Iden Blensson a gagné 150 points, rien que ça Miss Pudding, un zombie bien tordu qui fait donc gagner une 3ème place à une autre espèce de tordue, Megan Stirling (c'y moi uiui '-'), 150 points dans ma gueule aussi Viennent ensuite, en vrac *parce que j'ai la flemme mais chut* Guidon de vélo (Cacahuèèèète ), Orlando ... Presque parfait (Bethounette ), Jane ♪ (Daminette/Serenette ), et Emmeline ♫ (Jackynette, ouéééé ) ! Ils gagnent tous 50 points RPs '-' Bravo à n'eux J'veux une ovation pour tout ce petit monde, qui a pris de la peine, du temps, de l'inspiration, toussa toussa (en vrai je les ai menacés), pour participer à ce concours, et nous écrire de belles fiches toutes originales, voilà, je vous aime OMG, j'ai eu l'impression d'être une présentatrice télé, merci pour cette expérience singulière, HAHHAHAHA*PAN!!!!* Et je tiens à m'excuser pour l'overdose de smileys, sincèrement, voilà ._. Megan.
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Alyana Johnson I'm A Lonesome Wolf
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| Sujet: Re: [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? Mar 25 Mar - 9:09 | |
| AAAAAAAAAAAAAAH Ben bravo à toutes et à tous !!! ♥ |
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| | | | [CONCOURS] Qui sera le meilleur zombie ? | |
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