Kazan. Ce cher Kazan. Mais a quoi ressemble-t-il ? Est-il vraiment utile de le décrire. Et ben on va quand même se lancer ! Alors. Forcément, il est atypique. Du genre décalé, on fait pas mieux. Mélangez un pirate, et une botte entière de fanfreluche et de tissus en tout genre. Voilà. Vous obtenez Kazan. Ajoutez quelques litres de rhum, un peu (voire beaucoup) de crasse, et quand même –ne soyons pas modeste- une bonne dose de charme. C’est vrai quoi ! Grand, athlétique, la chemise largement entre-ouverte. Un sourire ravageur, des yeux sombres ou brillent une lueur… Malveillante ? Plutôt mal placée on va dire. Perverse si vous préférez. Oui. Le physique ne fait pas tout… Comment se comporte cet étrange énergumène en liberté ? Voyons cela plus en détail…

Comment décrire ce farfadet hétéroclite… Faisons une liste voulez-vous ?
Débutons avec les « qualités ». Alors. Donc… Oui. Etant en partie inconscient, on peut dire que Kazan est quelqu’un de courageux. Très courageux même. Amical. Surement… Trop ? Toujours jovial ou presque, mais il faut que vous tombiez dans un de ses bons jours. C’est une autre histoire. Kazan est en fait un personnage assez complexe. Il en garde un côté assez mystérieux. Cet homme peut passer d’une joie sans borne, à une attitude froide presque inquiétante. Marginal, vous l’aurez donc compris. Mais pourquoi ? Pourquoi quelqu’un, de constitution normale, est devenu aussi complexe, fermé, illogique et au fond, malheureux ?
Bref. Passons aux défauts. Euh... On va énumérer rapidement hein ! Pervers. Schizophrène. Profondément dérangé en fait. Drogué. Malsain. Crade. Un porc en fait. Dragueur. Pyromane. Complètement con et incensé souvent. Cependant, il est doté d'une chance INOUIE ce qui est parfois ... Très énervant.
Question coeur bah... Kazan sait pas trop ce que c'est. Mais il en a un, je vous assure ._.

Les psy vous le dirons, des troubles psychiques, c'est du à une enfance étrange. Ouaish. Bah c'est pas faux. Donc. C'est par un beau matin du premier Avril (quelle blague !) que nait le fils de Madame et Monsieur MadDamon. Paye ton nom pourave déjà. On choisit pas. Après un accouchement compliqué fait à la maison (oui, papa MadDamon est occupé à se souler la gueule au bistrot du coin) le côté tendre et maternel s'éteins en même temps que le coeur de la mère. Voilà. Un bébé. Qui n'a plus de mère.
On vous passera les détails les plus joyeux d'une enfance malmenée par la douceur d'un père violent et alcoolique. Soit. Tiens mais j'ai oublié une chose essentielle. Qui serais assez con pour appeler son gamin (même si on peut pas le voir) Kazan ? Bah... Vous comprenez, fallait bien lui trouver un nom à c'môme. Donc on l'a nommé comme le chien. Kazan. Heureusement qu'il à pas écoppé de Rex ou Bobby...
Difficile de se construire solidement quand on fait le larbin à la maison. Une fois ado, le jeune Kazan est forcé d'aller bosser pour faire vivre son ivrogne de géniteur. Il se fait donc embaucher pour décrotter les coques des bateaux. Ouais. A l'époque, il vivait pas loin de la mer, dans un taudis monstre au fin fond d'un village de borgnes.
Bref. Ce boulot d'esclave est certes pas très reluisant, mais Zanzan y gagne un peu de tranquilité. C'est mieux que de rester enfermé à la maison en attendant que l'père rentre bourré et se serve de vous comme punching ball ? Ah. Il veut pas se plaindre. La bas, vers les rafiots, il s'est inventé une autre vie. Et depuis.... Elle a pris toute la place.
Non Kazan ne se plaindra jamais. Il ne s'est jamais rien passé. Mais posez lui des questions un peu trop personelles -pourquoi vous lui parlez déjà 0.0 ?- et sa folie se transformera en silence noir.
Un beau jour, en rentrant du "travail" v'la ti pas que MadDamon junior tombe sur le cadavre de son père. L'avait pas assez bu surement.

Quelques jours plus tard, l'unique MadDamon hissait les voiles dans une aventure bien périlleuse.
Après des années de périples, Kazan s'est forgé une personnalité vraiment atypique, au même titre que son look décalé.

▬ L'épidémie.
Pas évident ça. Comment dire... Zanzan est assez coupé du monde, donc c'est délicat. La plupart des gens ont appris l'arrivée des zombis aux informations. Cru ou pas cru, quand on en a déjà entendu parler, c'est mieux que rien. Le corsaire factice ne regarde évidemment jamais les infos -c'est quoi une télé ?- Alors vous pensez bien qu'il n'était au courant de rien. C'est donc lors d'une escale dans un prestigieux hotel que sa misérable existence se verra encore une fois perturbée.
Des cris, des cris... Bon dieu mais ?! Que ce passait-il ? Pas moyen de cuver son rhum tranquille ici ? Encore imbibé d'alcool -dans tout les sens du terme- et d'herbes illégales, Kazan entrouvre la porte de sa chambre, pour voir ce qui se passe.
C'est la que son unique neurone se met a jour, ainsi que la base virale VPS. Une femme. Jeune. Baisable en fait. Qui se fait dévorer par un... Un quelqu'un de tout mort ? N'écoutant que sa soif d'aventure et de sang, le héros s'élance secourir la damoiselle en détresse. A coup de talon, il arrive finalement à réduire la créature à néant. Dieu... Faut bien viser la tête avec ses conneries. Avec de l'aide, il ramène la blondinette dans un coin sur, ou il rejoint le groupe des survivants.
Evidemment, la pauvre femme a par la suite muttée, et on l'a éliminée.
Prise de concience ? Sans le dire, il reverra longtemps la blonde dans ses moments de lucidité. Longtemps ses cris le hanteront. Longtemps, le bruissement des machoires de la créature sur la chair tendre de ses mollet, le fera frissoner.
Alors ? C'est une prise de concience ou merde ? Gros Merde. Kazan. Kazan MadDamon quoi. Avec un nom pareil, vous croyez quoi ? Rien n'est réel pour lui. Tout est un jeu. Et on finira tous par perdre. La question c'est, qu'est-ce-qu'on fera juste avant d'échouer ?