Niveau apparence, on peut dire simplement que son physique reflète sa manière d’être. Il a un regard sombre et il est souvent taciturne. Sans dire qu’il est monsieur muscle en personne, avouons qu’il a une musculature! Étant donné qu’il avait un travail manuel relativement exigeant, cela a aidé. Finalement, pour ce qui est de son apparence générale, il n’est pas quelqu’un de très soigné. De toute façon, qui aurait-il à impressionner par des vêtements de luxe ou une belle coiffure? Il a plutôt un habillement pratique, non encombrant. Imaginez seulement s’il se faisait poursuivre par un Walker mais qu’il tombait à cause de pantalons trop long ou à cause de sa veste qui se serait prise sur une branche. Le côté pratique domine. Sinon, on peut dire de Jack qu’il est assez grand, faisant près de six pieds quatre. Il domine donc la plupart des gens en taille. Lié à son regard, il n’a pas une apparence qui inspire la confiance.

Pensez-vous vraiment que les enfants de cœur peuvent avoir survécu à la catastrophe? Jack non. S’il a survécu, c’est qu’il a été prêt à laisser derrière les éléments qui pouvaient lui nuire. Sa survie passait avant cette des autres, et devenir un Walker est loin d’être une perspective plaisant pour lui. Il n’a jamais accordé sa confiance à quiconque, sauf à lui-même. Même avant la catastrophe il n’était pas le genre de gars à qui ont fait confiance. Ce n’est donc pas parce que les morts se relèvent qu’il aurait commencé à venir en aide à son prochain! Il est égoïste, manipulateur et un survivant. Ce qui en fait quelqu’un de peu fréquentable et qu’on ne présenterait pas à ses parents (si nos parents étaient encore en vie!). Néanmoins, il n’est pas complètement antisociable, il faut juste savoir lui prouver que vous aussi vous êtes un survivant et là il commencera à vous parler et vous considérez comme quelqu’un qui vaut la peine de connaître.

Les parents de Jack faisaient partie de la classe (très) moyenne ce qui l’a dédié très jeune à avoir une vie de misère. Il ne manquait de rien, mais il n’avait aucun surplus non plus. Il ne pouvait espérer demander des surprises ou des gâteries, il ne les aurait pas eues de toute façon. Il a donc appris à se débrouiller avec ce qu’il avait et si un jouet se brisait, il le réparait. Ce n’était évidemment pas quand il n’avait que 5 ans, mais plutôt à partir de l’âge de 9 ou 10 ans. Ainsi, il avait des jouets plus longtemps et sans le savoir, il préparait sa future carrière. À l’école primaire donc, il était le genre à déranger en classe. Vous savez, le petit qui préfère lancer des bouts d’efface à son voisin pour ensuite prétendre n’avoir rien fait? Celui aussi qui n’écoute pas ce que le professeur dit? Oui, alors vous voyez quel genre était le petit Jack. C’est autant dire que ses enseignants ne l’appréciaient pas particulièrement. Les choses ne se sont pas améliorées à son entrée au secondaire. C’est même le contraire qui se déroula. Il devint une sorte de petit caïd qui terrorisait les plus faibles et les plus jeunes. Il avait avec lui d’autres jeunes garçons qui agissaient comme lui. Il se mit même à fumer la cigarette, au grand dam de ses parents. Il ne termina même pas sa dernière année. L’école était une perte de temps pour lui. Mais bon, qu’est-ce qu’on fait quand on a à peine 17 ans, sans diplôme? Il traîna dans les rues et se fit de nouveaux amis, encore moins recommandable que les autres. En traînant avec eux, certains diraient qu’il était allé à l’école de la vie et qu’il avait appris beaucoup plus que s’il était allé à l’université et ils avaient raison. Après tout, lorsque la catastrophe arriva, il savait survivre dans les rues déjà, mais ça, nous y reviendrons bientôt. Donc, en abandonnant l’école et en rejoignant un petit gang de rue d’Atlanta, Jack se retrouva face à la dure réalité, la réalité de la misère et de ce qui se passait dans l’ombre. On lui montra comment forcer les portières des voitures et démarrer celles-ci le plus rapidement possible afin d’emprunter à long terme (et sans date de retour) les véhicules. Il faut bien l’avouer, il était assez rapide et il ne s’était jamais fait prendre. On lui apprit par la suite à réparer les voitures défectueuses afin que le prix de revente soit plus avantageux. Sauf que la chance ne pouvait pas toujours suivre le jeune homme. Alors qu’il avait 22 ans, il se fit prendre la main dans le sac, alors qu’il forçait une voiture. On l’envoya en prison et après un court procès, la sentence fut prononcée : trois ans de prison. Après deux ans, Jack réussi, à l’aide de son avocat, à obtenir la liberté, mais ces deux ans lui avaient fait le plus grand bien. Désormais, il était un peu plus sage. Fini pour lui le temps où il volait des voitures, retourner en prison ne lui tentait guère. Il alla donc se faire embaucher comme mécanicien. Cela pris un peu de temps vu son passé et son manque de diplôme, mais heureusement, il y parvint. Il eut à partir de ce moment ce qu’on peut appeler un semblant de vie normal. Il se trouva un appartement et un job stable. Bref, il passa sa vie ainsi jusqu’à ce que survint la catastrophe. Il s’était rendu, comme à chaque jour de la semaine, à son emploi et avait commencé à travailler sur une voiture quand il avait vu pour la première fois un Walker. Cela se trouvait à être son patron qui lui donnait un salaire de misère. On repassera donc sur la compassion qu’il aurait pu éprouver alors qu’il lui éclata le crâne avec un outil. Gardant cet outil en main, il retourna rapidement chez lui et pris un grand sac à dos dans lequel il mit le plus de trucs utiles possibles. Il attendit un peu, sur ses gardes et quand son bloc appartement cessa de résonner de cris d’agonie, il sortit et prit la route avec une voiture volée. Tant pis pour le propriétaire, désormais elle était sienne. Pendant un an il erra dans le pays, évitant les grandes villes afin d’éviter d’être transformer en cadavre sur pattes. Il fut parfois avec une ou deux personnes, mais quand elles devinrent un poids pour lui, il les laissa derrière et continua sa route. Il était en vie, c’était la seule chose qui lui importait. Il s'éloigna donc du centre-ville pour trouver sa place à l'aéroport. Là se trouvait une porte de secours peut-être pour un autre continent, mais plus aucun avion ne prenait son envol. Il resta donc dans ce lieu, tuant quelques Walkers afin de pouvoir s'installer.