Memento Mori

Dans un monde envahi par les zombies, arriverez-vous à survivre ? Choisissez votre camp, choisissez votre survie... ou votre mort.
 
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 Please, Call Me Lyly.

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Alyana Johnson

Alyana Johnson
I'm A Lonesome Wolf

Feat : Emilie De Ravin
Messages : 976
Date d'inscription : 04/10/2013

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MessageSujet: Please, Call Me Lyly.   Please, Call Me Lyly. EmptyLun 14 Oct - 8:35


Nom : Johnson
Prénom : Alyana
Date de naissance : 13 août 1987
Lieu de Naissance : Atlanta
Âge : 24 ans  

Ancien metier : Infirmière spécialisée en pédiatrie
Groupe : J’suis un loup Presque solitaire, baby.
Feat : Emilie De Ravin
Et vous ?  

Niveau : Bon ?
Âge : 24 piges
Comment avez-vous connu le forum ? J’suis un peu fonda, aussi.

Physique
Je suis une fille on ne peut plus normale. Il n’y a qu’une seule chose qui me démarque des autres, et c’est ma taille. En effet, je ne mesure qu’un petit mètre cinquante-cinq. C’est peu, vous allez me dire. Mais ce n’est pas moi qui suis petite. C’est le monde qui est trop grand. Bref. Sinon, j’ai le visage assez fin, sur certains angles. Parfois, il est plutôt carré. Mais on s’en fout, après tout. J’ai les yeux bleus, les cheveux blonds et ondulés… avant l’apocalypse, ils étaient assez courts, coupés au carré. Mais maintenant, j’ai pas vraiment le temps d’aller chez le coiffeur, du coup faut avouer qu’ils sont plutôt longs.
Niveau vêtements, c’est un peu une catastrophe… je m’étais fait une réserve, en quittant la ville. Mais après plus d’une année à voyager, ils en ont pâtis. Du coup, je passe la plupart de mon temps avec un vieux jeans complètement troué de partout –et devenu trop large– ainsi qu’un T-shirt à la base blanc. Oui, parce qu’il ne l’est évidemment plus, depuis le temps… par contre, je tâche de me laver presque quotidiennement, ne fut-ce qu’à l’eau claire : j’ai toujours eu une hygiène irréprochable, ce n’est pas maintenant que ça va commencer à désirer. Sinon, je porte de vieilles converses, complètement trouées de partout aussi. C’est glamour tout ça…
Je terminerai par mon poids, parce que c’est ce qui a le plus changé chez moi, depuis la catastrophe. En effet, étant de nature généreuse –c’est le métier qui fait ça– je partage mes repas avec Kyle : je préfère de loin qu’il grandisse bien et n’ait pas de carences. Du coup, j’ai fondu comme neige au soleil. Déjà que je n’étais pas très grosse, à la base… et en parlant de sacrifice, je sacrifie aussi une énorme partie de mes nuits pour monter la garde. Je peux pas vraiment faire de tour de garde avec lui ! Il est encore si jeune… je vais pas lui faire subir une chose pareille tout de même !

Caractère
En théorie, une infirmière doit être gentille, généreuse, patiente, dévouée, et gnagnagna. En réalité, je suis gentille, oui. Généreuse… seulement dans mon métier et avec mes amis –sinon je suis clairement radin. Et patiente… ça dépend pour quoi, avec qui, et j’en passe. Par contre c’est vrai, je suis dévouée à mon petit Kyle. Mais nous reparlerons de lui après.
Mais je n’ai pas que des qualités. J’ai aussi des défauts. De merveilleux défauts. Par exemple, j’aime dire ce que je pense. Vous me faites chier ? Votre look est pourri ? Vous avez une gueule de con ? Bah j’vous le dirai. Tant pis si ça fait mal, après tout, il n’y a que la vérité qui blesse –pas que, j’avoue. Par contre, faut pas déconner non plus : maintenant, je fais tout de même attention à ce que je dis. J’vais pas aller dire à un survivant « Wow, t’as une sacré gueule de con quand même ! » alors qu’il a son flingue pointé sur moi. Une fois de plus, on peut dire que cette épidémie m’aura légèrement changé.
Avant, j’avais aussi un petit côté hyperactif. Bon, ce n’était pas la véritable maladie non plus, mais… j’ai toujours été une pile électrique, avec bien trop d’énergie à dépenser. Bah ça devait surement venir de la masse de nourriture que j’ingurgitais –ouais, je mange beaucoup et je grossis pas, génial non ?– car depuis que je file la moitié de mes repas à Kyle, je suis quand même beaucoup plus mole et fatiguée. Tu m’étonnes aussi, si je ne dors que deux ou trois heures par nuit…
En résumé, je tente de rester fidèle à moi-même, mais j’dois avouer que ce n’est pas facile tous les jours.

Histoire
Part One
Commençons par le commencement, voulez-vous ? Mon père et ma mère se sont rencontrés dans le cadre de leur travail. Ma mère était représentante d’une grande firme pharmaceutique et mon père était chirurgien. D’après eux, ils ont eu un sacré coup de foudre. Perso, j’y crois pas trop, mais soit. Ils se marièrent très vite, et mon frère naquit rapidement.

Pour ma part, j’attendis que Grayson ait cinq ans pour pointer le bout de mon nez. J’ai jamais été très pressée, non. Bref. J’ai toujours eu une enfance heureuse. Grayson était un grand frère génial : on jouait ensemble, il s’occupait de moi, il me taquinait… bon et parfois, ça se passait moins bien, aussi. Je l’ai poussé dans les escaliers, il s’est cassé le bras, puis pour se venger, il a balancé mon hamster dans les toilettes. Salaud.
Plus on grandissait, plus nous devenions différents, l’un de l’autre. Et pas que par la taille –Grayson était un géant, et moi une naine…– ! En effet, alors que je prenais du caractère, lisais énormément de livres et me confiais à la famille, lui par contre était de plus en plus absent. Ses notes chutaient et il ne nous parlait plus de ses journées ou ses amis. J’avais douze ans, à l’époque, et ni nos parents, ni moi ne vîmes ce qu’il se passait. Nous l’apprîmes l’été de mes 18 ans, alors que nous étions en France, chez mes grands-parents maternels –oui ma mère était française. Les flics revinrent avec Grayson, alors âgé de 23 ans. Il n’était d’ailleurs plus venu en vacances avec nous depuis des lustres. J’avais insisté pour qu’il se joigne à notre voyage, histoire de fêter mon anniversaire en famille.
Bref, les flics arrivèrent donc avec Grayson. Il était complètement shooté, au bord de l’overdose. Mon père avoua par après qu’il se doutait bien de quelque chose, mais qu’il avait toujours réfuté cette idée, ne voulant pas accepter une chose pareille. Et faut avouer que moi aussi pour le coup, je ne pouvais accepter une chose pareille. Mon frère ne pouvait pas être un junkie, quand même ! Et pourtant… ! Enfin soit, il s’en suivit tout un tas de problèmes judiciaires, mais Grayson fut chanceux, et ne vola pas en prison.
De retour aux US, nous tentâmes bien de le faire entrer en désintox’. En vain. Il finit même par quitter le nid familial.

Pendant ce temps, moi –parce que c’est quand même mon histoire…– je m’inscrivis dans un cursus de soins infirmiers. J’aurais pu faire médecine, comme mon père, mais je trouvais ça trop long et trop compliqué. Alors que je réussissais mes études, je voyais encore de temps en temps mon frère. Il avait l’air moins shooté, mais je devinais bien qu’il était toujours sous l’emprise de la drogue. Peut-être faisait-il des efforts quand il me voyait ?

A 20 ans, je reçus la pire nouvelle de ma vie : mon père décéda d’un accident de voiture. Il avait toujours aimé la vitesse, et voilà où ça l’avait mené. Je fus extrêmement triste, c’est vrai. Mais ce n’était rien comparé à ma mère. La pauvre… pendant des mois, je tentai de lui remonter le moral. Ce fut une période très difficile dans notre vie, surtout que je devais en plus de ça, supporter ma propre peine et réussir mes études. Mais tout finit toujours par s’arranger. Ma mère réussit à faire son deuil et la vie continua.
Après une longue réflexion, je décidai de faire une spécialisation en pédiatrie. J’aimais bien les enfants, et puis c’était un service mélangeant un peu de tout. Après une année réussie, je finis par intégrer le service de pédiatrie d’un hôpital d’Atlanta. Le même hôpital où mon père avait travaillé, en fait. J’étais alors âgée de 22 ans.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes : je m’entendais bien avec une grande partie de mes collègues, je squattais toujours chez ma mère, attendant de m’acheter un appartement à Atlanta –mettre de l’argent n’avait jamais été mon fort…–, je voyais Gray de temps en temps, et ça me faisait très plaisir, etc.

Puis à nouveau, tout bascula.

Part Two
Savez-vous ce qu’est l’insuffisance rénale chronique ? Il s’agit d’une pathologie irréversible. En gros, les reins ne filtrent plus bien le sang. Au fur et à mesure que ça se dégrade, le sang accumule donc les déchets, et vous finissez par mourir d’une intoxication. Mais ça, c’est juste en gros. Je ne vais pas non plus rentrer dans les détails, ce serait trop barbant pour vous.

Vous allez me dire : « Quel rapport ? ». Simple ! En fait, dès mes stages en pédiatrie, j’ai fait la rencontre du petit Kyle, atteint de cette maladie. Vu qu’à l’époque je n’étais que stagiaire, j’avais pas mal de temps à lui consacrer. Je lui apportais des comics, je jouais à des jeux de société avec lui, l’écoutais longuement me parler de ses problèmes d’enfants, de sa maladie, etc. Le pauvre enfant était souvent hospitalisé. Finalement, la solution fut trouvée, en attendant une greffe : il allait avoir comme traitement, la dialyse péritonéale. Trop long à vous expliquer… mais en gros, ce traitement assez lourd doit se réaliser plusieurs fois par jour, et est assez encombrant. En gros, le petit allait avoir un cathéter dans le bide, pour le remplir d’une solution absorbant tous les déchets du sang. Bref, le genre de truc assez lourd, dans la vie courante.

Mais ce n’est rien comparé à une vie remplie de zombies.
Gray m’a toujours dit que si un jour, il y avait une zombie apocalypse, je serai la première à me faire attaquer. Il n’avait pas tort.

Tout commença par quelques informations au JT. C’était étrange, légèrement malsain. Mais personne ne semblait vraiment croire à ce qu’il se passait. Les médias parlaient d’une nouvelle drogue, puis d’un nouveau virus… mais la situation n’était pas spécialement désastreuse. Puis d’un coup, tout s’enflamma, comme une allumette qu’on jette dans un champ de blé.
Les zombies, ou Walkers devenaient de plus en plus nombreux. Et l’hôpital n’était pas un lieu sûr, loin de là. J’étais seule. Seule, car ma mère était partie en voyage pour la France. La dernière fois que j’eus des nouvelles d’elle, elle allait bien, avec mes grands-parents. Et puis plus rien.

A l’hôpital, c’était, comme dit plus haut, le chaos le plus total. Les soignants désertaient de plus en plus l’endroit, et nous n’étions plus que trois à nous occuper du service de pédiatrie. Nous nous relayions, restants toujours deux par deux. Un matin, par contre, alors que je terminais mon café, j’entendis la radio se couper. Je restai statufiée quelques instants, regardant dans le vide. Ça devenait du n’importe quoi.

Vous savez, quand il y a une grande catastrophe, les gens ont tendance à partir, à fuir le plus loin possible. Tremblement de terre, ouragan… et maintenant, il y avait cette pandémie. Mon réflexe fut donc le même.
Je courus dans ma chambre, chopai un sac, le remplis de vêtements et pris par la même occasion le flingue de mon père –il a toujours eu peur qu’on se fasse attaquer…– ainsi que l’opinel que mon grand-père m’avait offert pour mes 18 ans.

Je sautai alors dans ma voiture et roulai vers l’hôpital. C’était bizarre, car avant de me sauver, je voulais surtout sauver Kyle. Une fois sur mon lieu de travail, je courus vers la pédiatrie. L’électricité avait été coupée, et les lumières ne marchaient plus qu’avec le générateur, ou je ne sais quoi. Autant dire que c’était assez glauque, comme ambiance. Par la même occasion, je plantai mon couteau dans plusieurs zombies. C’était la première fois pour moi. Je savais que les créatures n’étaient plus humaines, mais en même temps, c’était choquant… j’étais faite pour soigner les gens, pas pour les « achever ».
Arrivée en pédiatrie, je découvris avec effroi un mioche en train de bouffer une de mes collègues, dans le couloir. Son regard sans vie fixait le plafond blanc de l’hôpital. Dommage, je l’aimais bien. Le mioche, pas la collègue. Le petit Walker leva alors son regard démoniaque vers moi, et s’approcha de moi à pas lents, titubant. Quant à moi, je soupirai longuement, puis m’avançai d’une démarche confiante. Je levai mon couteau, et le plantai en plein lobe frontal du gosse, qui s’écroula à mes pieds.
Je me dirigeai vers la chambre de Kyle, et restai quelques instants devant la porte, le stress montant de plus en plus vite. Et si Kyle s’était fait mordre, depuis la veille ? Et si ses parents étaient venus le chercher ? Non… la plupart des parents étaient venus chercher leur enfant bien avant. Je ne savais même pas pourquoi les siens n’étaient pas venus. Peut-être étaient-ils mort ?

Lentement, j’ouvris la porte. Je découvris alors mon petit Kyle, apeuré, dans ses couvertures. Quand il me vit, il se jeta dans mes bras. Ce jour-là, je me promis de le protéger jusqu’à la fin de mes jours, de faire plus pour lui que pour ma propre vie.
Je pris les quelques vêtements qu’il possédait, les fourrant dans mon sac, après l’avoir rapidement habillé. Puis, je me dirigeai vers la salle des médicaments, le tenant fermement par la main. Là, je chopai tous les sacs de dialyse.

Et puis nous partîmes.

Et mon frère dans tout ça ? A dire vrai, je n’avais plus eu de nouvelles de lui depuis des lustres. Seulement quand le début de l’épidémie s’était déclaré. Il était du même avis que moi, à ce moment : une grosse blague. Vu que je ne savais même pas où il habitait, je ne pouvais même pas passer par chez lui. Bref, je m’en voulais quand même, pour ça. Mais l’idée qu’il était mort prit le dessus.

Pendant des mois, nous restâmes seuls, avec Kyle, dormant dans ma voiture. J’avais vite compris que l’autoroute n’était pas la meilleure des voies à prendre. Du coup, nous voyageâmes par les petites routes. Nous nous éloignâmes même pas mal d’Atlanta. Mais nous revînmes après quelques semaines. Quand les réserves de sacs à dialyse étaient épuisées, je me dépêchais de trouver un hôpital ou une pharmacie. Ce n’était pas facile, et au lieu d’utiliser cinq à six sacs par jours, Kyle n’en utilisait plus que deux ou trois. Inutile de dire que par moments, sa santé n’était pas au meilleur point. C’était aussi pour ça que je lui donnais une partie de mes repas : il en avait plus besoin que moi. Evidemment, je faisais bien attention de lui donner de l’eau en suffisance, et que ses repas ne soient pas trop riches en sel. N’empêche, heureusement que j’étais infirmière, quand même… ça aurait pu être mieux, j’aurais pu être médecin, certes. Mais c’était mieux que rien.

Nous rencontrions aussi des groupes. Mais nous ne restions pas bien longtemps : je n’aimais pas les regards des hommes sur moi. J’avais l’impression d’être la seule femme qu’ils avaient rencontrée depuis des siècles.

Il y a deux mois maintenant que ma voiture nous a lâchés. Depuis, nous vivons dans les bois, Kyle et moi. Je ne dors presque pas, et seulement la journée : Kyle peut me prévenir en cas de danger. Cela fait quelques jours maintenant que je me sens totalement vidée de toute énergie. Mais je dois survivre. Je dois survivre pour Kyle. Sans moi, il n’arriverait à rien. Il est, et il restera, ma seule raison de vivre.
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