Avant, j'étais infirmière. Mais ça, c'était avant. Quoique, j'ai pas changé de métier, en même temps. Après l'épidémie, j'ai longtemps parcouru la région, aux côtés de mon petit Kyle, un enfant malade que j'ai connu à l'hôpital [oui, j'étais infirmière en pédiatrie, j'ai oublié de le préciser].
Nous avons finalement élu domicile dans une prison, habitée par des survivants bien sympas.

Daryl, c'est un type super sympa. On dirait pas comme ça, sous ses grands airs de durs, il s'agit d'un homme au grand coeur. Après tout, il m'a aidé à chercher des médicaments pour Kyle, alors qu'il aurait pu m'envoyer chier !

Rick. C'est grâce à lui que je suis maintenant à la prison. Il a eu pitié de nous, ne voulant pas me laisser seule avec Kyle. Sans son aide, je me demande encore ce que je serais devenue...

Glenn est venu nous voir, Kyle et moi, lors de notre première journée à la prison. Il n'a pas traîné, mais semblait fort sympathique. De plus, il semble bien manier l'humour, celui-là ! Ça change un peu...!

J'ai connu Becca quand j'étais en deuxième année. J'étais en stage "consultation" et je me faisais clairement chier. Puis, elle est venue pour un rendez-vous. Nous avons tout de suite sympathisé et vu que ma pause allait bientôt arriver, je lui proposai de boire quelque chose avec moi. Finalement, nous échangeâmes nos numéros, et nous continuâmes à nous voir très fréquemment. Elle me parlait de ses problèmes, et je l'écoutais avec la plus grande des sagesse.
Quand l'épidémie commença, je n'eus plus de nouvelles. Je tentai bien de passer chez elle, mais il n'y avait plus personne... je dus prendre la fuite, croyant dur comme fer que ma petite Becca était décédée.

Beth est la fille d'Hershel, le vieil homme qui m'a tellement aidée, avec Kyle.
Nous nous sommes rapprochées en parlant des morts. La mort rapproche les vivants... c'est assez cocasse, non ? Bref, l'adolescente s'est montrée d'un côté touchant, triste. Evidemment, je ne suis pas restée insensible à ça. Même si j'avais besoin de réconfort, elle en avait encore plus besoin que moi. Parfois, il faut savoir sacrifier ses petits besoins personnels pour les autres. C'est ce que j'ai fait ce jour-là, et je ne regrette rien.